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  • Réponse cas clinique N°2 Question N°1

    L’efficacité de l’IVG médicamenteuse diminue un peu avec la parité mais n’est pas une contre-indication. Un contrôle post IVG par HCG est indispensable, comme pour toute IVG médicamenteuse.

  • Réponse cas clinique N°1 Question N°3

    Ces conditions sont inadaptées à l’IVG à domicile. L’expulsion peut être différée à l’après midi ou au lendemain. L’IVG n’est pas une urgence : il est souhaitable qu’elle renonce à l’IVG par méthode médicamenteuse à domicile, qu’elle passe ses épreuves sereinement et qu’elle recoure à une IVG médicamenteuse avec hospitalisation entre 7 et 9 SA ou qu’elle opte pour une aspiration.

  • Réponse cas clinique N°1 Question N°2

    Oui, il est préférable d’organiser l’IVG dans un lieu adapté à sa confidentialité et en présence de sa sœur.

  • 1 – Cas cliniques N°1

    Cas cliniques: IVG par méthode médicamenteuse hors établissement de santé

    CAS N°1
    1- Mle A, 17 ans, lycéenne, est à 6 SA d’après l’échographie réalisée ce matin. Ses parents ne sont pas au courant de sa démarche. Sa sœur de 19 ans l’accompagne.

    L’IVG médicamenteuse à domicile est-elle contre indiquée chez la mineure ?
    Réponse cas clinique N°1

    L’IVG médicamenteuse sera possible chez sa sœur si elle se propose d’être son accompagnante  ?
    Réponse cas clinique N°1 Question N°2

    Elle souhaite prendre les comprimés de misoprostol tôt le matin pour aller au lycée l’après-midi même pour sa première épreuve de bac blanc.
    Réponse cas clinique N°1 Question N°3

  • 7 – La contraception post-IVG

    La contraception post- IVG

    Le choix d’une contraception post IVG appartient à la femme, et/ou au couple.

    Toutes les contraceptions sont possibles en post-IVG sous réserve de contre-indication personnelle.

    La connaissance des circonstances de survenue de la grossesse et de la contraception antérieure s’il en existait une seront une aide pour présenter les différentes possibilités contraceptives.

    1 / Pas de contraception antérieure : était-ce un choix par souhait d’une grossesse ou manque d’information ou d’accès à la contraception ?

    2 / Mésusage de la contraception antérieure : information sur le bon usage de cette contraception dans l’hypothèse où la femme souhaiterait poursuivre avec la même contraception.

    3 / Bon usage de la contraception antérieure : aucune méthode de contraception n’est fiable à 100%. Informer sur les contraceptions en fonction de leur efficacité (indice de Pearl théorique et pratique différent)

    La contraception est abordée systématiquement au cours des consultations pré et post IVG mais le recours à celle-ci n’est pas systématique et dépendra du choix de la femme et de sa sexualité future.

    Contraception orale : En l’absence de contre-indication, une pilule oestroprogestative de 1ère ou 2ème génération (ou contraceptif de risque thromboembolique faible) est recommandée. Elle pourra être débutée dès le lendemain de l’IVG, avec une efficacité immédiate.

    Contraception hormonale intra vaginale, transdermique ou injectable (anneau, patch, injection trimestrielle) : Il s’agit d’une contraception de deuxième intention. Si le choix porte sur ces contraceptifs et en l’absence de contre-indication, ils peuvent être débutés dès le lendemain de l’IVG avec une efficacité immédiate.

    Contraception sous cutanée (implant progestatif) : Il peut être posé avant la confirmation du succès de l’IVG, au même titre que les autres contraceptions hormonales. Il peut donc être inséré le jour de la prise du misoprostol si celle-ci se fait en présence du professionnel. Certains professionnels le posent dès la prise de la mifépristone (pas de recommandation, accord professionnel).

    Contraception intra utérine : DIU au cuivre ou SIU au lévonorgestrel : La pose de ces dispositifs ou systèmes n’est possible qu’après confirmation du succès de l’IVG (vacuité utérine). Ils peuvent donc être posés lors de la consultation de suivi entre J14 et J21. Une contraception intermédiaire est recommandée (locale ou hormonale) pour éviter la survenue d’une grossesse avant leur insertion.

    Stérilisation volontaire à visée contraceptive : Elle ne peut être réalisée que sur une personne majeure et après un délai de réflexion de 4 mois. Dans l’intervalle entre l’IVG et sa réalisation, le recours à une autre méthode contraceptive est recommandé.

    Contraception locale, méthodes barrières ou naturelles : L’efficacité de ces méthodes est inférieure à celle des contraceptifs précédemment cités (quand ils sont bien utilisés). Une information éclairée permettra un choix éclairé. Elles peuvent être utilisées dès le jour de l’IVG. Le préservatif est le seul moyen de prévention des infections sexuellement transmissibles.

    Contraception d’urgence : Il s’agit d’une méthode de rattrapage qui peut être utilisée en post IVG en cas d’absence ou d’échec d’une autre contraception : le retour à un cycle ovulatoire est immédiat après l’IVG. Le lévonorgestrel (Norlevo?) peut être utilisé sans restriction autre qu’un poids > 75 kg (efficacité diminuée). L’ullipristal (Ella One ?) peut être utilisé en l’absence de contre- indication : en cas d’usage après oubli d’une contraception hormonale ou avant début d’une contraception hormonale, un intervalle libre de 5 jours sans contraception hormonale est recommandé (diminution d’efficacité).

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  • 6 – Gestions des suites et des complications

    Gestion des suites et des complications

    Les complications

    1/L’hémorragie :
    Définition : nécessité de changer de garniture (maxi-serviette), plus de 2 fois/heure pendant plus de 2 heures.

    Elle peut survenir :
    soit après la mifépristone, rarement
    soit après le misoprostol, le plus souvent à distance de la prise

    Traitement : Aspiration rapide

    Le taux d’hémorragies qui nécessitent une aspiration est estimé à 0,3 à 2,6 % des IVG médicamenteuses.

    Le taux estimé de transfusion est de 0 à 0, 2 %.

    2/L’infection : C’est une complication rare : 0,1 à 0,9 % des IVG médicamenteuses.

    Diagnostic:
    Fièvre supérieure à 38,5° pendant plus de 24 heures, associée à des douleurs et/ou des métrorragies malodorantes. Ce tableau évoque une endométrite.

    Traitement :
    Antibiothérapie après bilan infectieux. S’assurer de la vacuité utérine par une échographie.

    Prévention :
    Dépistage des infections à la première visite pré-IVG par l’interrogatoire (mode de vie, antécédents infectieux), et par l’examen clinique au spéculum. Un examen bactériologique doit être pratiqué au moindre doute d’infection.

    Les échecs de la méthode

    C’est la grossesse évolutive : le taux en est de 1,5 à 2,5%.

    Diagnostic :
    Doit être suspecté si absence totale de saignements après prise des médicaments (3 à 5 jours plus tard).

    A la visite de contrôle à J 15, le diagnostic est facile :

    Signes de grossesse persistants
     Bêta HCG J 15> Bêta HCG J 1
     Échographie : Embryon avec activité cardiaque présente.

    Traitement :
    Aspiration sous anesthésie locale ou générale au choix de la patiente, à proposer rapidement car cette situation est souvent mal vécue.
    Les rétentions à J 15

    Diagnostic :
    C’est essentiellement l’interrogatoire et l’examen clinique qui permettent d’évoquer une rétention : au toucher vaginal, l’utérus est mal involué et mou, avec des métrorragies persistantes à J 15, et quelquefois des signes de grossesse persistants. Il faut cependant rappeler que les métrorragies longues sont fréquentes, et cessent après les règles qui surviennent à l’arrêt de la première plaquette de pilule.

    Les examens complémentaires :
    Bêta HCG élevés (normalement Bêta HCG J 15 < 10 % de J 1) Échographie :  soit grossesse arrêtée non évacuée : sac ovulaire persistant (aplati, ou décollé, ou allongé), éventuellement avec embryon sans activité cardiaque  soit rétention dont le diagnostic est souvent difficile : il s’agit le plus souvent d’association d’images liquidiennes et hyperéchogènes . Il faut se méfier des interprétations des échographies, souvent pourvoyeuses d’aspirations inutiles. Le traitement :
    Selon l’état de la patiente et son choix éclairé :

    1/ L’expectative est possible (en l’absence de signes d’infection) : attendre simplement les règles suivantes Puis contrôle Bêta HCG et écho 5 jours après les règles.

    2/ Aspiration d’emblée si choix de la patiente

    Au total :
    3 à 5 % de rétentions
    0,3 à 2,6 %% de ré-aspirations.

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  • 5- Contrôle de l’efficacité

    Contrôle de l’efficacité

    La consultation de suivi de l’IVG médicamenteuse est recommandée entre J14 et J 21.

    L’objectif de cette consultation est multiple :

    1 / Confirmer le succès de l’IVG à savoir l’expulsion de la grossesse par l’interrogatoire et l’examen clinique :

    2 / Déroulement de l’avortement : saignements, visualisation du produit d’expulsion, disparition des signes de grossesse

    3 / La visualisation du sac peut conforter dans l’idée d’un succès mais n’exclut pas une rétention et ne dispense donc pas d’un dosage d’HCG et/ou d’une échographie pelvienne (endovaginale non systématique)

    4 / L’absence de saignement post IVG doit avoir été évoquée en pré IVG comme une éventualité conduisant à une consultation post IVG plus précoce ( J5 à J7 ) plutôt que J14 à J 21). L’absence de saignement ne suffit pas à conclure à l’échec de l’IVG car dans de très rares cas une lyse de la grossesse a lieu (grossesses très précoces) sans manifestation clinique.

    5 / La présence de saignements, même très abondants ou la disparition des signes sympathiques de grossesse ne suffissent pas à conclure à un succès de l’IVG.

    6 / L’involution utérine à l’examen clinique ne suffit pas non plus à établir un diagnostic fiable de succès de l’IVG

    Seules l’échographie et/ou la décroissance du taux d’HCG, 2 seules méthodes de référence, permettront d’affirmer ou d’infirmer le succès de l’IVG. Le choix entre l’une ou l’autre des méthodes dépendra essentiellement de l’expérience du professionnel et/ou de son réseau de soins.

    Lorsque l’échographie est choisie comme méthode de suivi de l’IVG, celle-ci doit être réalisée par un professionnel entrainé pour éviter des sur-diagnostics de rétention post IVG et des aspirations inutiles.

    Si l’objectif de l’échographie est de s’assurer de l’expulsion de la grossesse, celle-ci peut être réalisée dès J5.

    Si l’objectif de l’échographie est de confirmer le succès complet de l’IVG (expulsion et absence de rétention) il est indispensable d’attendre au moins J14.

    Des rétentions hématiques ou trophoblastiques inférieures à 15 mm peuvent être constatées sans pour autant qu’il y ait échec de l’IVG : en l’absence de symptomatologie clinique (recrudescence de métrorragies et/ou signes de grossesse) l’expectative sur 1 à 2 semaines permettra le retour à une vacuité utérine sans geste associé.

    Le suivi de l’IVG médicamenteuse par l’HCG :
    1 / un premier dosage d’HCG doit être pratiqué la veille ou le jour de la prise de la mifépristone
    2 / un deuxième dosage, dans le même laboratoire de préférence, doit être pratiqué entre J14 et J21
    Le succès de l’IVG est confirmé par une décroissance des HCG de 90% à J21.
    En cas de prise en charge dans le cadre d’une grossesse de localisation indéterminée (GLI) le dosage d’ HCG post-IVG devra être pratiqué plus précocement (J 7 après prise de mifépristone avec chute de 80 % par rapport au taux initial , réalisé juste avant la prise de mifépristone)

    L’association échographie et HCG ne se justifie pas en première intention.
    En cas d’interprétation échographique difficile, une cinétique décroissante des HCG peut s’avérer utile.
    En cas de décroissance des HCG non conforme aux 90%, une échographie peut renseigner sur la nature de la rétention et la conduite à tenir ultérieure.

    1 – Apprécier la tolérance physique et le vécu de la femme
    Faire préciser l’intensité et la durée des douleurs, des saignements, le recours à des antalgiques, les consultations en urgence sont autant d’informations permettant d’évaluer la tolérance physique de la méthode.
    Proposer à la femme la verbalisation de son vécu de l’IVG en général et de la méthode en particulier permettra de proposer un entretien post IVG avec une conseillère conjugale et familiale ou une psychologue tel que mentionné dans la loi de 2001.
    Lorsque le recours à l’IVG ainsi que la méthode ont été choisis par la femme, après information éclairée de son déroulement, et que les conditions de réalisation ont été respectées (avec accompagnant et antalgiques à disposition), les complications d’ordre psychologiques sont faibles et en proportions moindres par rapport aux complications psychiques du post partum.

    2 -S’assurer de l’absence de complications médicales, rares mais possibles : infection génitale ou hémorragie ayant entrainé une anémie : cf chapitres suivants

    3 -Réévaluer la contraception post IVG : cf chapitres suivants

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  • Décret n° 2002-796 du 3 mai 2002 fixant les conditions de réalisation des interruptions volontaires de grossesse hors établissement de santé et modifiant le décret n° 2000-1316 du 26 décembre 2000 relatif aux pharmacies à usage intérieur

    JORF n°105 du 5 mai 2002 page 8658
    texte n° 70 version au 2 décembre 2013
    Source Légifrance

    L’art. 3 de la loi 2001-588 du 04-07-2001 a modifié le 2ème al. de l’art. L. 2212-2 du code de la santé publique, qui énonce désormais que « l’interruption volontaire de grossesse ne peut avoir lieu que dans un établissement de santé public, ou privé satisfaisant aux dispositions de l’art. L. 2322-1, ou dans le cadre d’une convention conclue entre le praticien et un tel établissement dans les conditions fixées par décret ». Le présent décret modifie la 2ème partie du code de la santé publique (décret en Conseil d’Etat). Ce décret et la convention-type qui lui est annexée ont pour objet de donner un cadre réglementaire à la pratique des IVG médicamenteuses par des médecins hors établissement de santé et d’en fixer les conditions de réalisation. Il précise que seules les IVG réalisées par mode médicamenteux peuvent être pratiquées par un médecin et exclut donc les IVG réalisées par mode chirurgical, qui nécessiteraient un plateau technique chirurgical ou obstétrical, ainsi qu’il est prévu par le décret relatif aux installations dont sont tenus de disposer les établissements de santé qui pratiquent les IVG. Auparavant, ces IVG n’étaient pratiquées qu’au sein des établissements de santé. L’objectif poursuivi est de garantir le même niveau de sécurité de prise en charge, quelle que soit sa modalité, en établissement ou hors établissement. Les médecins volontaires qui réaliseront les IVG médicamenteuses dans le cadre du nouveau dispositif, devront passer une convention avec un établissement de santé disposant des moyens pour pratiquer les IVG. Ces médecins devront avoir une expérience professionnelle adaptée à la prise en charge des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses. Ils justifieront de cette expérience soit par une qualification universitaire en gynécologie médicale ou obstétrique, soit par une pratique régulière des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses dans un établissement de santé, attestée par le directeur de cet établissement sur rapport du responsable médical concerné, ce qui permet à l’établissement qui passe convention de s’assurer de la compétence du médecin en la matière. De plus, le médecin peut demander toute information à l’établissement de santé avec lequel il a passé convention. La délivrance des médicaments nécessaires à la réalisation d’une IVG médicamenteuse est réglementée. Une interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse comprend la prise d’un médicament â base de mifépristone, la Mifégyne, suivi dans un délai de 36 à 48 heures, de la prise d’un analogue de prostaglandine, le misoprostol (le médicament actuellement utilisé est le Cytotec). Le présent décret prévoit que, pour la réalisation d’une interruption volontaire de grossesse par mode médicamenteux pratiquée hors établissement de santé, le médecin s’approvisionne en Mifégyne et en Cytotec par commande à usage professionnel auprès de la pharmacie d’officine de son choix. Ce mode d’approvisionnement présente l’avantage de ne pas faire intervenir la patiente et prévient donc tout mésusage des médicaments. La Mifégyne qui n’était jusqu’à présent utilisée qu’en établissement de santé, conformément aux dispositions législatives précédentes, sera donc désormais disponible en pharmacie d’officine. La prise des médicaments sera effectuée en présence du médecin lors des consultations. Par conséquent, à aucun moment la patiente ne sera en possession des médicaments. La réalisation de l’IVG médicamenteuse est également encadrée. Des éléments essentiels à la sécurité de la prise en charge des IVG sont prévus par le décret et la convention. Ce décret prévoit que ces dispositions ne sont pas applicables aux femmes du groupe rhésus négatif, les immunoglobulines humaines anti-D administrées en prévention de l’incompatibilité foeto-maternelle étant uniquement disponibles en établissement de santé. De plus, le texte prévoit : que l’IVG doit être réalisée conformément aux recommandations élaborées par l’ANAES ; l’accueil de la femme à tout moment par l’établissement de santé avec lequel le médecin a passé convention et l’assurance que la femme pourra effectivement s’y rendre dans un délai de l’ordre d’une heure ; une consultation (le contrôle et de vérification de l’IVG, qui permet au médecin de suivre sa patiente après la réalisation de l’IVG. D’autres dispositions inscrites dans la convention complètent le dispositif. Il est prévu qu’une information complète et précise doit être délivrée par le médecin à la femme qui souhaite interrompre sa grossesse, sur son droit à choisir la méthode de réalisation de l’IVG et sur les risques de complications éventuelles de chacune des méthodes. Il est également demandé au médecin de rappeler à la femme la possibilité de rencontrer une personne ayant satisfait à une formation qualifiante en conseil conjugal ou toute autre personne qualifiée dans un établissement ou organisme agréé. Le médecin devra également préciser par écrit à la femme le protocole à respecter pour la réalisation de l’IVG médicamenteuse, les mesures à prendre en cas d’effets secondaires et lui prescrire un traitement anti-douleur. Enfin, en cas de doute sur la datation de la grossesse, sur l’existence dune grossesse extra- utérine ou lors de la visite de contrôle, sur la vacuité utérine, le médecin adresse la patiente à l’établissement qui prendra toutes les mesures adaptées à l’état de cette dernière. La continuité de la prise en charge de la femme est également assurée. Le médecin doit s’assurer que la femme peut se rendre dans un délai raisonnable dans l’établissement de santé signataire de la convention (de l’ordre d’une heure) et l’inviter à se faire accompagner de la personne de son choix. notamment à l’occasion des consultations au cours desquelles sont administrés les médicaments. Une fiche de liaison remise à la femme contient les éléments essentiels de son dossier médical et est remise, le cas échéant, par la femme à l’établissement de santé. La femme dispose des coordonnées précises du service de cet établissement qui, par la convention, s’est engagé à l’accueillir. De plus, le médecin transmet systématiquement une copie de la fiche de liaison à l’établissement, qui a ainsi connaissance des données médicales relatives à la femme qu’il sera amené à accueillir le cas échéant. Enfin, la convention envisage un suivi des actes réalisés dans ce cadre en prévoyant un dispositif de recueil et de remontée des informations sur les actes pratiqués et une évaluation annuelle portant sur la qualité, la sécurité et les résultats de la prise en charge de ces IVG. Par ailleurs, l’art. 5 du présent décret modifie le décret 2000- 1316 susvisé. L’art. R. 5104-23 du code de la santé publique prévoit que le silence gardé par le préfet à l’expiration du délai de quatre mois suivant la date à laquelle il a réceptionné une demande d’autorisation de pharmacie à usage intérieur vaut autorisation tacite. Le 3ème al. de l’art. 3 du décret 2000-1316 relatif aux pharmacies à usage intérieur faisait obligation aux établissements qui assuraient, avant la date de publication dudit décret, l’une des activités prévues au 2ème al. de l’art. R. 5104-15 (stérilisation des dispositifs médicaux, réalisation de préparations hospitalières, notamment) de solliciter, dans les six mois de cette publication (30-06-2001), de nouvelles autorisations pour les activités considérées. Le même al. accordait aux préfets un délai de douze mois pour statuer sur ces demandes, à compter de leur réception. En disposant que les instances compétentes de l’ordre national des pharmaciens peuvent fournir leur avis jusqu’au 31-12-2002 sur les demandes d’autorisation déposées avant le 01-01-2002, l’art. 85 de la loi 2002-303 du 04-03-2002 remet en cause le calendrier des procédures d’autorisation en cours en ce qui concerne : – les demandes concernées par l’art. R. 5104-23 qui auront été déposées entre le 07-11-2001 et le 31-12-2001 (moins de quatre mois avant la date d’entrée en vigueur de la loi : 07-03-2002) ; – les demandes sollicitées entre le 07-03- 2001 et le 30-06-2001 dans le cadre de la procédure prévue au 3ème al. de l’art. 3 du décret susvisé de 2000 (1500 demandes seraient actuellement en cours d’instruction à ce titre). S’il résulte de l’art. 85 que le préfet doit suspendre sa décision jusqu’à réception de l’avis que l’ordre national des pharmaciens doit rendre au plus tard au 31-12-2002, il n’est plus précisé dans quels délais le préfet doit statuer sur les demandes considérées, en fonction de la date à laquelle il reçoit cet avis. Afin de sécuriser juridiquement les procédures en cours, l’art. 4 du présent décret : – fait obligation au préfet d’informer les demandeurs de la date à laquelle il a réceptionné l’avis de l’ordre national des pharmaciens ; – lui accorde un délai d’un mois à compter de cette réception, pour prendre sa décision ; – conserve toutefois au préfet, le délai de douze mois dont il bénéficiait au titre des dispositions 3ème al. de l’art. 3 du décret susvisé de 2000, si l’avis de l’ordre lui parvient moins de onze mois après la date à laquelle il a lui-même réceptionné la demande d’autorisation ; – indique que si l’avis de l’ordre national des pharmaciens n’est pas réceptionné au plus tard le 31-12-2002, le préfet, en informe le demandeur et doit statuer pour le 31-01-2003 ; – précise que le silence conservé par le préfet à l’expiration des délais susmentionnés vaut autorisation tacite.

  • AG ANSFO le 30 mai 2015 à Bagnolet

    Samedi 30 mai à 10:30 – 17:00
    Les Lucines 9 rue Jean-Baptiste Clément 93170 BAGNOLET

    Programme
    10h30 à 12h30 Assemblée Générale ANSFO
    12h30 à 14h Repas (prévoir un truc à amener / Auberge espagnole)
    14h à 15h Les sages-femmes et l’IVG : les nouvelles compétences. Discussion
    15h à 17h « Le clitoris, l’histoire d’un tabou en France dans la formation médicale » Conférence d’Odile Montazeau, sage-femme, puis discussion

    Visiter l’ANSFO, c’est par ici !

    D’abord, on adhère, si on veut que çà continue et prendre part à l’AG 😉
    http://www.sages-femmes-orthogenistes.org/ansfo/comment-adherer/

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  • Le jeudi 23 avril 2015 à 20h Projection du documentaire Par conviction réalisé par Julie Freres Au cinéma LUMINOR

    Projection du documentaire Par conviction réalisé par Julie Freres
    France, 2007, Tribu Films, Les Films de l’Après-Midi et Filmes do Tejo, vidéo, coul., 55 min
    Au cinéma LUMINOR Hôtel de Ville à 20h00 (anciennement Le Nouveau Latina)
    Séance suivie d’un débat avec la réalisatrice.
    En février 2007, les Portugais sont appelés à voter pour ou contre la dépénalisation de l’avortement. Partant du quotidien de 4 femmes aux convictions radicalement opposées, le film se poursuit par la campagne référendaire, en coulisses, dans la rue et à travers les médias.