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  • HCE Rapport relatif à l’éducation à la sexualité 15/06/16

    Source: HCE

    Le Haut Conseil à l’Egalité appelle les pouvoirs publics à mettre en œuvre une éducation à la sexualité à la hauteur des besoins des jeunes

    Le 15 juin, le Haut Conseil à l’Egalité a remis à la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat VALLAUD-BELKACEM, et à la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence ROSSIGNOL, son rapport relatif à l’Education à la sexualité : « répondre aux attentes des jeunes, construire une société d’égalité femmes-hommes ».

    Depuis les années 2000, les chiffres sur l’entrée des jeunes dans la vie amoureuse et sexuelle sont stables : le premier baiser survient en moyenne à 14 ans tandis qu’à 17 ans, la moitié des adolescents – filles comme garçons – a déjà eu un rapport sexuel. Si des progrès ont été faits en matière d’accès à la contraception et d’usage du préservatif lors des premiers rapports, les choses évoluent peu en matière de stéréotypes sexistes, notamment sur les questions liées à la sexualité. En effet, malgré une émancipation sexuelle certaine des femmes depuis la diffusion et le remboursement de la pilule, la sexualité continue d’être un domaine empreint d’inégalités et d’idées reçues sur ce que serait ou ne serait pas une sexualité féminine et une sexualité masculine.

    Or, ces idées reçues ont des conséquences dramatiques en matière de violences sexistes : 7,5% des filles déclarent avoir été victimes, à l’école, de voyeurisme, de caresses ou de baisers forcés et une jeune femme sur dix de moins de 20 ans déclare avoir été agressée sexuellement au cours de sa vie. Ces violences sexistes trouvent un écho démultiplié par la viralité des réseaux sociaux, devenus une cour de récréation virtuelle : 1 collégienne sur 5 a été victime de cyberviolence.

    Face à ces constats, le Haut Conseil à l’Egalité pointe une éducation à la sexualité qui reste parcellaire et inégale selon les territoires, en dépit de l’obligation annuelle de 3 séances du CP à la Terminale prévue par la loi du 4 juillet 2001. Lorsqu’elle est mise en œuvre, cette information reste encore trop souvent restreinte à des questions d’ordre anatomique et biologique.

    Or, confronté.e.s à la difficulté de la société française à parler sereinement de leurs préoccupations, et face au manque de sources d’informations fiables et identifiées, les jeunes peuvent être amené.e.s à se tourner vers des contenus erronés, moralisateurs voire sexistes, que ce soit sur internet ou dans des émissions de libre antenne.

    Faisant le constat que l’adolescence est un moment révélateur des inégalités filles-garçons et des discriminations homophobes, le Haut Conseil à l’Egalité considère urgent de généraliser l’éducation à la sexualité, partie prenante de la construction des jeunes en tant que citoyen.ne responsable. L’Ecole a une obligation légale en matière d’éducation à la sexualité, mais elle ne peut pas tout toute seule. L’éducation à la sexualité est donc aussi l’affaire des médias, des familles, des jeunes eux.mêmes, mais aussi celle des clubs sportifs, des missions locales … et de tous les autres lieux de socialisation des jeunes.

    Dans son rapport remis ce jour, le HCE préconise une prise de conscience de la société et un plan d’actions interministériel en faveur de l’éducation à la sexualité articulé autour de 30 recommandations et 4 grandes priorités :
    1. Mieux connaitre et reconnaître la sexualité des jeunes
    2. Renforcer de manière ambitieuse la politique interministérielle d’éducation à la sexualité
    3. Organiser, financer, évaluer et renforcer la visibilité de l’action de l’Education nationale en matière d’éducation à la sexualité
    4. Responsabiliser les autres espaces clés de socialisation des jeunes hors-école pour prendre en compte leur parcours de vie.

  • Hommage à Maya Surduts

    Hommage à Maya Surduts

    samedi 25 juin – 14h30 – 22h30
    Mairie du 14ème arrondissement
    12 rue Pierre Castagnoud

    https://www.lepotcommun.fr/pot/lytvmodh

    La Cadac et le Collectif.

  • PRECISIONS ANCIC SUR LES FORFAITS IVG du 10/06/16

    1- par méthode médicamenteuse hors établissement de santé

    Facturation actuelle des IVG par méthode médicamenteuse hors établissement de santé :

    La loi de santé 2016 maintient la nécessité de 2 consultations pré IVG (quelle que soit la méthode), et malgré la suppression du délai de réflexion.
    La 1 ère consultation du circuit de demande d’IVG a toujours été et reste hors forfait. C’est celle ou l’on constate la grossesse , ou la femme verbalise une demande d’IVG et où on lui explique les différentes méthodes possibles en fonction du terme de grossesse et des autres éléments de décision.

    Le forfait IVG MED en ville :

    Auparavant : 4 consultations, et les médicaments. :FHV-FMV : 191,74 euros
    soit C1 de confirmation de demande, C2 de délivrance de la mifépristone, C3 de délivrance du misoprostol, et C4 consultation post-IVG) (4 C à 25 euros : 100 euros composant la partie FHV : forfait honoraires -ville ) et 91,74 pour les médicaments (FMV forfait médicaments -ville)

    Forfait actuel :
    Le code IC ou ICS s’applique à la deuxième consultation du processus d’IVG, c’est celle où la femme confirme sa demande d’IVG. C’est la 1 ère consultation comprise dans le forfait IVG MED en ville (équivalent au C1 du forfait antérieur )
    La cotation IC ou ICS vaut 25 euros
    S’y ajoutent les cotations :
    FHV (forfait honoraires ville ) : 50 euros
    FMV( forfait médicament ville) 87,92 euros établi pour une boite de 3 comprimés de mifépristone = une boite de Mifégyne ) les textes officiels ne prévoient pas l’usage d’un seul cp de mifépristone sauf s’il s’agit de Mifee et une boite de 2 cps Gymiso ou d’un ovule de Cervageme (le Cytotec n’ayant pas l’AMM, son usage est toujours proscrit dans les textes officiels )

    Le code IC ou ICS s’applique aussi à la consultation post IVG  (C4 du forfait antérieur)

    Soit un forfait global à 187,92 euros se décomposant comme suit : IC ou ICS pré :25 €, FHV : 50 €, FMV :87,92€, IC ou ICS post 25 €

    Le tarif du forfait pour les médecins n’a pas changé, seul le prix des médicaments a légèrement baissé (87,92 au lieu de 91,74)

    S’ajoutent , à cela :
    – le forfait pour le biologiste :

    Pré-IVG : FPB à 69,12 euros , qui comprend un dosage d’HCG + Groupe sanguin facteur rhésus + RAI chez les femmes rhésus négatif (basé sur les recommandations HAS de 2010 sur la pratique des IVG par méthode médicamenteuse ).

    A noter que le bilan de coagulation ou la NFS ne sont pas nécessaires à titre systématique sauf si on suspecte une pathologie qui pourrait contre indiquer une des méthodes. Par exemple en cas de suspicion d’anémie la NFS ferritine est comprise dans le forfait FPB et donc prise en charge à 100%. Le ministère considère que nombre de femmes ont déjà une carte de groupe sanguin et donc que les biologistes ne seront pas lésés.

    Post IVG : FUB 17, 28 euros correspondant à un dosage d’HCG pour vérification de l’efficacité de la méthode

    Et enfin deux codes pour les échographies :
    IPE Pré-IVG : 35,65€ (équivalent du code CCAM : JNQM001 échographie non morphologique de la grossesse < à 11 SA) IVE Post –IVG : 30,64 e nouvelle nomenclature , pas d'équivalent dans la CCAM) ICS post et IVE ne sont pas cumulables . Ces cotations (FPB, FUB, IPE, IVE ) n'existaient pas auparavant et désormais les actes afférents à ces nouveaux codes sont remboursés à 100 %, comme les forfaits . Concernant la chronologie des actes, il semble que les dernières informations transmises par les caisses de CPAM soient que l'on peut coder ensemble et en une seule fois: les actes IC ou ICS, FHV-FMV IC ou ICS (post) (sans préciser à quel moment ) Cependant aucun texte officiel pour confirmer cette info récente . Les actes complémentaires systématiques pouvant être effectués lors du parcours IVG d'une femme tels que le frottis, le dépistage des IST ne sont pas prévus dans les forfaits IVG (quelle que soit la méthode ) et ne l'étaient pas auparavant non plus. Nous n’avons pas eu de réponse claire concernant la PEC d’une demande de PV pour leucorrhées. 2- En ce qui concerne les IVG en établissement de santé, le forfait a été très légèrement revalorisé avec une PEC à 100% des C pré, post et anesthésique ainsi que les échographies désormais comprises dans le forfait. Mais si les examens biologiques, échographique(s) ou IC sont faits en ville, ils peuvent être côtés comme pour les IVG hors établissement de santé (FPB, FUB, IPE, IVE) et donc prise en charge à 100% sans diminution du forfait versé à l’hôpital Le but est de fluidifier le parcours pour la femme entre la ville et l’hôpital avec une prise en charge à 100% pour tous les actes en rapport avec l’IVG Le Bureau de l'ANCIC Fait à Paris le 10 juin 2016

  • Recrutement médecin ou s-f pour le centre de planification du Planning Familial 13 Marseille

    Offre mise en ligne le 09/06/16

    Le Planning Familial remplace une membre de son équipe médicale.

    Nous cherchons un.e médecin (généraliste ou spécialiste) ou un.e sage-femme qui a envie de s’investir dans notre association à travers une vacation une ou deux après-midi par semaine pour des consultations gynécologiques au sein de notre centre de planification dans notre beau local 106 bd national 13003 à Marseille.

    Le cabinet médical reçoit en grande majorité des personnes qui commencent leur vie sexuelle et ne souhaitent pas -ou ont peu de ressources pour- en parler dans leur environnement social. L’accompagnement que nous leur proposons est donc important.
    Il recrute également des personnes en difficulté économique qui viennent bénéficier du tiers payant.
    Si nécessaire, la gratuité des consultations est garanti par un dispositif du conseil Départemental.
    Nous ne faisons pas d’IVG médicamenteuses dans le centre.

    Notre association est engagée pour un meilleur accès à la santé sexuelle; cela passe pour nous par le renforcement de l’autonomie sur la prévention et par une inter relation attentive et respectueuse.

    Nous avons aussi et entre autres dans nos objectifs la dénonciation des discriminations comme la lesbophobie et la transphobie et l’accueil bienveillant des personnes minorisées sexuelles.

    Notre association est un lieu que nous voulons convivial et dynamique, en réflexion pour améliorer l’accueil de notre public.
    C’est pourquoi nous proposons plusieurs temps annuels d’analyse de la pratique avec l’équipe médicale.
    L’équipe est notamment composée de 5 médecins et de 20 conseillères conjugales/animatrices.
    Nous sommes aussi un organisme de formation de référence pour l’éducation à la sexualité.

    Informations pratiques:
    Les vacations durent 3h pour 8 à 9 consultatantes.
    les demi journées à pourvoir sont les lundis et mercredis après midi.
    Rémunération horaire 22€41 brut (tarif CPEF conseil départemental)

    Ci-dessous le lien avec notre rapport d’activité
    Rapport d’activité Planning 13

    Envoyer courrier à
    Claire RICCIARDI
    Directrice adjointe
    Contact

  • Communiqué de Presse du 8 juin 2016 : DANGER POUR LA SANTE DES FEMMES

    Communiqué de Presse du 8 juin 2016 : DANGER POUR LA SANTE DES FEMMES

    Dans le département du Loir et Cher, les Centres de Planification et d’Education Familiale (CPEF) sont menacés

    Les CPEF, structures financées par le Conseil Départemental et gérées par les hôpitaux publics, assurent dans les trois villes principales du Loir et Cher, Blois, Romorantin-Lanthenay et Vendôme, les missions mentionnées dans l’article R 2 311-7 du code de la santé publique : Consultations relatives à la maîtrise de la fécondité, Information portant sur la sexualité et l’éducation familiale, Actions de prévention individuelles et collectives vers l’extérieur des hôpitaux en lien essentiellement avec l’Éducation Nationale, Entretiens de conseil conjugal et Entretiens pour demande d’interruption volontaire de grossesse (IVG).

    De plus, une approche autour de la santé sexuelle avec une prise en charge globale a été mise en place en lien avec les professionnels concernés : Accueil et prise charge des victimes d’agressions sexuelles et de violences conjugales, réalisation des dépistages des infections sexuellement transmissibles et leur traitement, consultation de sexologie, prise en charge des IVG.

    Cette prise en charge cohérente et globale ne peut se concevoir sans les professionnels compétents et formés. Ainsi, les Conseillères conjugales et familiales (CCF) recrutées par les hôpitaux sont indispensables afin de garantir la qualité de cette prise en charge.

    Depuis l’année 2013, le Conseil général puis actuellement le Conseil Départemental, réfléchit à une réorganisation de la planification familiale en proposant de « mutualiser les moyens pour optimiser la prise en charge » avec pour objectif d’intervenir au plus près des populations en milieu rural.

    Lors de notre rencontre annuelle, du 23 mai 2016, de compte-rendu d’activité de l’année 2015, nous apprenons que le Conseil Départemental a décidé une mise à disposition des Conseillères Conjugales et Familiales et des secrétaires, au Département. L’objectif est de recentrer les activités de planification et d’éducation familiale sur ses missions essentielles et de mettre en synergie les moyens humains des CPEF et du département. Le temps alloué aux CCF passerait ainsi de 5,15 ETP à 4 ETP pour le département. De plus il est annoncé que l’activité des CCF serait redéployée vers l’extérieur des hôpitaux pour en faire des sortes d’accueil en milieu rural.

    Alléger les charges des Conseils Départementaux est possible. Les lois permettent que seuls les frais de fonctionnement des CPEF soient supportés par les Conseils Départementaux et l’intégralité des frais de produits pharmaceutiques, d’actes de biologie ou d’anatomopathologie pour les mineurs et les non assurés sociaux afin d’en assurer la gratuité, sont pris en charge par la sécurité sociale.

    Dans le département du Cher, ces dispositifs sont appliqués par une convention quadripartite entre la CPAM, le Conseil Départemental, les laboratoires et les pharmaciens. Une rencontre régionale regroupant l’ARS, les Conseils Départementaux, la Caisse primaire d’assurance maladie, les professionnels des CPEF, les pharmaciens et les laboratoires devait avoir lieu le 2 juin 2016. Celle-ci a été annulée. Sera-t-elle reportée ?

    Les CPEF actuellement implantés au sein des services publics hospitaliers permettent un accueil et une prise en charge cohérente et globale car pluridisciplinaire, des personnes autour de la santé sexuelle. En supprimant des postes, en redéployant le personnel sur tout le territoire, c’est la santé des femmes qui est en péril, ce sont les droits fondamentaux, celui de disposer librement de son corps, qui sont remis en cause.

    Les hôpitaux qui ont la responsabilité de gérer des CPEF ont un rôle fondamental pour les préserver.

    Le bureau de l’ANCIC

    Le 8 juin 2016

    Contact 
     

  • 10/06/16 Journée de recherche « Interruptions médicales de grossesse » Nantes

    Journée de recherche « Interruptions médicales de grossesse »
    vendredi 10 juin 2016
    MSH Ange-Guépin
    5 allée Jacques Berque, Nantes
    à partir de 10H