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  • Mobilisation anti-avortement en France Quand les réseaux sociaux menacent le droit à l’IVG 17/01/24

    Publié le 24 janvier 2024
    La Fondation des Femmes présente son nouveau rapport co-publié avec l’Institute for Strategic Dialogue (ISD) et soutenu par Luminate “Mobilisation anti-avortement en France : quand les réseaux sociaux menacent le droit à l’IVG”.

    Source: Fondation des Femmes

    Cliquer sur la miniature pour accéder à l’étude.

  • Thèse soutenue à Rennes Le 26/09/23 Connaissance en contraception et influence du genre – Étude observationnelle quantitative multicentrique chez des lycéen.ne.s de quatorze à vingt ans dans six lycées bretons. Théo CADIEU – UNIVERSITÉ DE RENNES – UFR Médecine

    THÈSE D’EXERCICE – UNIVERSITÉ DE RENNES – UFR Médecine
    Thèse en vue du
    DIPLÔME D’ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE
    Spécialité : Médecine Générale
    présentée par
    Théo CADIEU

    Thèse soutenue à Rennes
    Le 26 Septembre 2023
    devant le jury composé de :

    Pr Jean LEVÊQUE
    PU-PH Gynécologie-Obstétrique et Gynécologie
    médicale, CHU Rennes – Président du jury

    Pr Florence ADELINE DUFLOT
    PA au DMG de Rennes et Médecin Généraliste –
    Examinatrice

    Pr Ronan GARLANTEZEC
    PU-PH Épidémiologie, économie de la santé et
    prévention, CHU Rennes – Examinateur

    Dre Ludivine GAUDIN CHAMAYOU
    Médecin Généraliste – Examinatrice

    Dre Maude BOURRIQUEN
    PHC Gynécologie médicale – Aide Médicale à la
    Procréation, GHBS Lorient – Directrice de thèse

  • Lettre ouverte à Mme la Première ministre 19/12/23

    Madame la Première ministre,

    L’Association Nationale des Centres d’Interruption de grossesse et de Contraception, association de professionnels de l’IVG créée en 1979, veille depuis le vote définitif de la loi Veil à défendre les droits des femmes à disposer de leur corps et ceux des professionnels de l’IVG dans leur exercice.

    Après avoir salué le vote, en mars 2022, de la loi Gaillot visant à renforcer le droit à l’avortement, impatients de la sortie du décret d’application qui étend la compétence de la pratique des IVG par méthode instrumentale aux sages-femmes en établissement de santé, nous sommes aujourd’hui sidérés par l’article D.2212-8-1 de ce décret.

    Pour qu’une sage-femme puisse pratiquer une IVG instrumentale, cet article impose en effet que trois médecins soient disponibles sur site, et qu’un quatrième le soit sur site ou à distance.

    Jamais la parution d’aucune loi ni d’aucun décret depuis 1979 n’avait autant inquiété les professionnels que nous sommes. L’article D.2212-8-1 constitue un danger pour l’accès à l’IVG instrumentale pour les femmes, et une discrimination forte d’une profession médicale, celle de sage-femme, vis-à-vis d’une autre, celle de médecin.

    L’ANCIC, mais aussi d’autres associations et sociétés savantes telles que l’ANSFO et le CNGOF, ont été sollicitées pour une relecture du projet de décret. Une réunion le 30 novembre 2023 rassemblant de nombreux représentants des professionnels de l’IVG avait permis de conclure, à l’unanimité des professionnels de santé réunis, que la pratique de l’IVG instrumentale par les sages-femmes ne devait pas comporter de limite de terme autre que la limite imposée par la loi. La conclusion de cette concertation était que la capacité à faire des IVG instrumentales ne résidait pas dans la différence entre ces deux professions médicales, mais dans la formation de tous les professionnels pratiquant ces gestes.

    Alors que ni le médecin réanimateur ni le médecin embolisateur ne sont obligatoires sur site pour un accouchement dans les maternités ne réalisant pas plus de 1500 accouchements par an, l’article D.2212-8-1 impose la disponibilité de quatre médecins, sur site ou à distance, aux côtés d’une sage-femme, pour pratiquer une IVG instrumentale. Rappelons que les complications lors d’un accouchement sont incomparablement plus nombreuses que lors d’une IVG.

    Les médecins des centres de santé peuvent pratiquer des IVG instrumentales sous anesthésie locale alors qu’aucun gynécologue obstétricien, médecin réanimateur ou embolisateur n’est présent sur place. Savez-vous combien d’établissements de santé réalisent aujourd’hui des IVG instrumentales sans qu’aucune convention avec un embolisateur ne soit signée ? Les cliniques hollandaises ou anglaises dans lesquelles les femmes avortent jusqu’à 22 voire 24 semaines d’aménorrhée, y compris les femmes françaises ayant dépassé le délai légal d’IVG en France, n’ont pas non plus d’embolisateur dans leurs murs ou en convention.

    Quelle littérature médicale française ou internationale justifie de telles précautions pour la pratique de l’IVG instrumentale ? Maintenir l’article D.2212-8-1 aura pour effet de freiner l’accès à l’IVG instrumentale pour les femmes et de les inquiéter d’avoir recours à une sage-femme pour cet acte.

    L’expérimentation menée en 2023 a pourtant permis de rassurer sur les compétences acquises par les sages-femmes formées à l’IVG instrumentale, et sur la sécurité avec laquelle elles ont pris en soin pour une IVG instrumentale plus de 500 femmes sans complication, sans recours ni à un médecin anesthésiste-réanimateur ni à un médecin embolisateur !

    La pratique de l’IVG instrumentale par des sages-femmes ne devait-elle pas fluidifier l’accès à l’IVG instrumentale pour les femmes et contribuer à diminuer les inégalités territoriales d’accès à l’IVG ?

    Madame la Première ministre, toute la profession médicale impliquée dans l’accès à l’IVG est aujourd’hui menacée dans son exercice et attend qu’un nouveau décret vienne annuler les menaces que celui-ci fait porter sur elle et sur la santé des femmes.

    Signataires :
    Le bureau de l’ANCIC

    Laurence Danjou, gynécologue médical Coprésidente de l’ANCIC; Chrystel Mathurin Bornat, infirmière centre d’orthogénie Hôpital Bicêtre Coprésidente de l’ANCIC; Nathalie Trignol Viguier, médecin généraliste Responsable de l’unité d’orthogénie du CHU de Tours Coprésidente de l’ANCIC; Michel Neny, médecin généraliste Centre d’orthogénie de Vierzon Trésorier de l’ANCIC; Laurence Wittke, médecin généraliste Coordinatrice médicale au Planning Familial du Loiret Trésorière adjointe de l’ANCIC; Mylène Druguet Responsable du centre d’orthogénie du centre hospitalier de Roanne Secrétaire adjointe de l’ANCIC;

    Autres signataires:
    Isabelle Asselin, gynécologue médicale présidente ASSUREIPSS; Chantal Birman, sage-femme; Mélanie Boissinot, médecin généraliste, Tours; Sylvie Denoël, gynécologue médical, Vannes; Alain Domercq, médecin généraliste, Sainte-Marie (Réunion); Anne Dubreuil, médecin généraliste, Tours; Loup Dupin, médecin généraliste CHU Tours ;Sophie Eyraud, médecin généraliste, Paris; Philippe Faucher, gynécologue-obstétricien, Paris; Sophie Gaudu, gynécologue-obstétricienne, Paris; Delphine Giraud, sage-femme Coordinatrice Maison des femmes de l’Hôpital de la Pitié Salpétrière coprésidente de l’ANSFO; Martine Hatchuel, gynécologue-obstétricienne, Paris: Valérie Ledour, médecin de santé sexuelle, Paris; Emmanuelle Lhomme, Médecin généraliste, responsable du Centre d’IVG de l’Hôpital Cochin Port Royal; Jean Claude Magnier, gynécologue médical; Camille Mathieu, médecin généraliste, Tour; Marie Razon, médecin généraliste, Paris; Véronique Rieu, sage-femme Chu Tours; Marie Sicot, gynécologue médical, Grenoble; Claire Wolker-Jarfaut, sage-femme, coprésidente de l’ANSFO;

    La lettre a été publiée dans Le Monde.fr du 19 décembre 2023
    Cliquer ici pour consulter l’article

  • ASSUREIPSS programmation 2024 1er trimestre 2024

    Programmation 2024 :

    Un ciné-débat au café des Images avec le film Socorristas le vendredi 12 janvier à 20H30 cf PJ . Ce documentaire retrace les luttes féministes pour conquérir le droit à l’IVG en Argentine, obtenu en janvier 2020 et qui pourrait être remis en cause au vu des dernières élections. ASSUREIPSS organise cette soirée en partenariat avec le café des Images, a invité la réalisatrice et le Comité Amérique latine.

    Lien vers l’événement sur le site internet
    Lien vers l’événement facebook
    Si vous êtes adhérent.es, ce sera 4 € l’entrée ( pour prendre votre adhésion c’est sur le lien suivant, 1 € pour les étudiant.es, 15 € sinon)

    https://education-sante-sexuelle-assureipss.s2.yapla.com/fr/espace-membres/adhesion/).

    Dans ce cas , merci de vous inscrire par mail sur assureipss@gmail.com avant le 8 janvier.

    En février, le 14 à 18H30 , ce sera un Mercredi De la Sexualité en webconférence sur l’Education Périnéale

    ASSUREIPSS participe en mars aux événements suivants:

    * 8 mars à partir de 17H30 : participation à la soirée du 8 mars organisée par la Voix des Femmes à la Fonderie à Hérouville St-Clair cf flyer joint

    * le mercredi 13 mars à 17H sur le campus 1 : conférence gesticulée sur « l’IVG en questionS » Où en est-on 50 ans après la loi? réalisée et interprétée par Isabelle ASSELIN
    Sur le campus 1 à l’amphi de Bouärd (il se trouve dans le bâtiment B du campus 1) . Le flyer n’est pas encore sorti.

    * 20 mars 20H : conférence gesticulée à St-Lô à l’amphithéâtre du lieu Dix 10 rue St Georges dans le cadre du festival de l’égalité organisé par le centre Mandela cf flyer joint



    Tous ces événements sont en accès GRATUIT

    Les Mercredis de la Sexualité 17 avril 2024 L’impact du cancer sur la santé sexuelle à 18H30 Caen
    ASSUREIPSS a choisi pour le mois d’avril de vous présenter Lydie COCHE , une patiente partenaire en cancérologie , qui s’est formée à l’Université de PARIS SORBONNE sur l’éducation thérapeutique du patient.
    Elle a à cœur de transformer son expérience de la maladie en compétence.Elle accompagne les patients dans leur parcours de soins en cancérologie.
    Son dynamisme est inépuisable , sa volonté de soutenir et transmettre est remarquable et sans tabou .
    « Qui d’autre peut mieux comprendre la maladie que quelqu’un qui est passé par là ? »

    Nous vous proposons ce prochain rdv en présentiel au Pôle de Formations et de Recherche en Santé de CAEN le Mercredi 17/04/2024 à 18h30 à l’amphi MAX ROBBA au rdc.  » l’impact du cancer sur la santé sexuelle « .