ANAES / Service des recommandations et références professionnelles / Mars 2001 / Modifications en décembre 2010
Blog
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Rapport IGAS 2009 La prévention des grossesses non désirées : information, éducation et communication
Établi par :
Claire AUBIN Danièle JOURDAIN MENNINGER
Avec la participation du Dr. Laurent CHAMBAUD
Membres de l’Inspection générale des affaires sociales
Octobre 2009 -
Conseil supérieur de l’information sexuelle, de la régulation des naissances et de l’éducation familiale (CSIS)
Source Ministère des Droits des Femmes
Rapport du groupe de travail n°1 :
Prévention des violences faites aux femmes,
spécifiquement des mutilations sexuelles et des mariages forcés
Rapport du groupe de travail n°2 :
Organisation du système de soins en matière d’Interruption volontaire de grossesse (IVG) et grossesses non-prévues et contraception choisie
Rapport du groupe de travail n°3:
Commission de suivi des travaux antérieurs du CSIS
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Décret n° 2012-35 du 10 janvier 2012 pris pour l’application des dispositions du quatrième alinéa de l’article L. 4311-1 du code de la santé publique
JORF n°0010 du 12 janvier 2012 page 583
texte n° 26 Version consolidée au 10 février 2014
Source Legifrance
NOR: ETSH1132763D -
Méthode médicamenteuse
Ce type d’interruption de grossesse peut se faire jusqu’à 9 semaines d’absence de règles (aménorrhée ) aussi bien à l’hôpital qu’à domicile depuis les dernières recommandations de la HAS (avril 2021) .
La méthode médicamenteuse consiste à prendre deux types de médicaments dans un intervalle de 24 à 48 heures.
Concernant l’IVG médicamenteuse à domicile (hors établissement de santé) le médecin ou la sage-femme qui prend en charge la femme pour une IVG par méthode médicamenteuse doit avoir signé une convention avec un établissement réalisant des IVG. Iel s’est formé.e pour cet accompagnement.
Un premier médicament, la mifépristone (Mifégyne®), bloque l’action de l’hormone nécessaire au maintien de la grossesse (la progestérone) , prépare l’utérus à se contracter et favorise l’ouverture du col de l’utérus.
Un deuxième médicament , le misoprostol, (MisoOne ®, Gymiso ® ) provoque des contractions de l’utérus et l’expulsion du contenu utérin.Ces 2 médicaments peuvent être délivrés :
Par le médecin ou la sage-femme directement, que l’IVG ait lieu à domicile ou en institution
Par le pharmacien d’officine, si la consultation de confirmation se fait en téléconsultation, après que le médecin ou la sage-femme ait envoyé par voie sécurisée l’ordonnance au pharmacien d’officine choisi par la femme : cette procédure, initiée pendant l’état d’urgence COVID en 2020 a été pérennisée par les recommandations de la HAS d’avril 2021.La remise de ces médicaments, par le médecin, la sage-femme ou le pharmacien peut se faire pour les 2 médicaments en même temps : la prise du premier médicament (mifépristone)peut dorénavant avoir lieu au domicile (et plus exclusivement devant le professionnel de santé), la prise du deuxième (misoprostol) se fera dans un intervalle de 24 à 48 h après la première prise à domicile ou en institution selon les choix qui auront été faits.
Après la prise de la mifépristone :
Un saignement peut survenir après la prise de ce premier médicament. Parfois ce saignement peut être plus abondant que des règles, s’accompagner de caillots et de douleurs. Cela ne veut pas dire que la grossesse est déjà arrêtée. Parfois l’expulsion du contenu utérin se produit mais il est indispensable de prendre la deuxième partie du traitement.Après la prise du misoprostol :
Le misoprostol agit dès les 20 1ères minutes mais son action peut se faire ressentir plus ou moins rapidement.Les contractions utérines vont survenir, parfois assez vite, et entraîner des douleurs ressemblant à celles des règles, parfois plus fortes. Les saignements vont survenir parfois très vite après la prise du misoprostol, parfois plus tardivement.
Des nausées et des diarrhées peuvent parfois se produire après la prise du misoprostol et seront passagères.Dans 60 % des cas , l’expulsion du contenu utérin va se produire dans les 4 heures qui suivent la prise du misoprostol, mais dans 40% des cas elle survient dans les 24 heures , exceptionnellement dans les 72 heures.
Des saignements très abondants (nécessité de changer de protection « maxi » plus de deux fois dans l’heure, deux heures d’affilée) ou de la fièvre, ou des douleurs ne cédant pas à la prise des médicaments anti-douleurs, nécessitent une prise en charge par le service hospitalier par lequel a été faite la prise en charge ou avec lequel le médecin est en convention pour la réalisation des IVG par méthode médicamenteuse.
Si le choix est fait pour ce type d’IVG à la maison, il est important que la femme ne soit pas seule et soit entourée d’une personne qui va être en mesure de l’aider.
Il est souhaitable que le climat soit détendu et non anxiogène.
La femme doit avoir reçu une information sur les évènements qui peuvent survenir afin de ne pas être surprise par l’abondance des saignements ou des sensations désagréables, voire intenses.
Si ces conditions ne sont pas requises, une méthode par voie médicamenteuse avec hospitalisation peut être préférable.
Les saignements peuvent être abondants quelques jours, ils vont diminuer progressivement dans le temps et durer en moyenne quinze jours mais peuvent s’étaler sur plusieurs semaines. En cas de durée et abondance excessive, de fatigue, pâleur, essoufflement, une consultation médicale est souhaitable
Si une contraception hormonale est choisie, pour qu’elle soit efficace immédiatement elle doit être débutée dès le lendemain de l’IVG car la fertilité reprend immédiatement. Si une contraception par DIU (autrement appelé stérilet) est choisie, celle-ci pourra être mise en place à la consultation de suivi ; une contraception locale est recommandée dans l’intervalle.
Une visite de suivi est indispensable dans les 14 à 21 jours qui suivent la prise du misoprostol pour s’assurer que la méthode a été complètement efficace, ce qui est le cas dans 95 % des cas seulement. L’évaluation de l’efficacité se fera par un dosage d’HCG ou un test urinaire d’HCG spécifique (différent de ceux que l’on peut acheter soi-même) ou une échographie.
En cas d’échec une prise en charge par l’hôpital pour réaliser une aspiration peut être nécessaire.
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Méthode médicamenteuse
Ce type d’interruption de grossesse peut se faire jusqu’à 9 semaines d’absence de règles (aménorrhée ) aussi bien à l’hôpital qu’à domicile depuis les dernières recommandations de la HAS (avril 2021) .
La méthode médicamenteuse consiste à prendre deux types de médicaments dans un intervalle de 24 à 48 heures.
Concernant l’IVG médicamenteuse à domicile (hors établissement de santé) le médecin ou la sage-femme qui prend en charge la femme pour une IVG par méthode médicamenteuse doit avoir signé une convention avec un établissement réalisant des IVG. Iel s’est formé.e pour cet accompagnement.
Un premier médicament, la mifépristone (Mifégyne®), bloque l’action de l’hormone nécessaire au maintien de la grossesse (la progestérone) , prépare l’utérus à se contracter et favorise l’ouverture du col de l’utérus.
Un deuxième médicament , le misoprostol, (MisoOne ®, Gymiso ® ) provoque des contractions de l’utérus et l’expulsion du contenu utérin.Ces 2 médicaments peuvent être délivrés :
Par le médecin ou la sage-femme directement, que l’IVG ait lieu à domicile ou en institution
Par le pharmacien d’officine, si la consultation de confirmation se fait en téléconsultation, après que le médecin ou la sage-femme ait envoyé par voie sécurisée l’ordonnance au pharmacien d’officine choisi par la femme : cette procédure, initiée pendant l’état d’urgence COVID en 2020 a été pérennisée par les recommandations de la HAS d’avril 2021.La remise de ces médicaments, par le médecin, la sage-femme ou le pharmacien peut se faire pour les 2 médicaments en même temps : la prise du premier médicament (mifépristone)peut dorénavant avoir lieu au domicile (et plus exclusivement devant le professionnel de santé), la prise du deuxième (misoprostol) se fera dans un intervalle de 24 à 48 h après la première prise à domicile ou en institution selon les choix qui auront été faits.
Après la prise de la mifépristone :
Un saignement peut survenir après la prise de ce premier médicament. Parfois ce saignement peut être plus abondant que des règles, s’accompagner de caillots et de douleurs. Cela ne veut pas dire que la grossesse est déjà arrêtée. Parfois l’expulsion du contenu utérin se produit mais il est indispensable de prendre la deuxième partie du traitement.Après la prise du misoprostol :
Le misoprostol agit dès les 20 1ères minutes mais son action peut se faire ressentir plus ou moins rapidement.Les contractions utérines vont survenir, parfois assez vite, et entraîner des douleurs ressemblant à celles des règles, parfois plus fortes. Les saignements vont survenir parfois très vite après la prise du misoprostol, parfois plus tardivement.
Des nausées et des diarrhées peuvent parfois se produire après la prise du misoprostol et seront passagères.Dans 60 % des cas , l’expulsion du contenu utérin va se produire dans les 4 heures qui suivent la prise du misoprostol, mais dans 40% des cas elle survient dans les 24 heures , exceptionnellement dans les 72 heures.
Des saignements très abondants (nécessité de changer de protection « maxi » plus de deux fois dans l’heure, deux heures d’affilée) ou de la fièvre, ou des douleurs ne cédant pas à la prise des médicaments anti-douleurs, nécessitent une prise en charge par le service hospitalier par lequel a été faite la prise en charge ou avec lequel le médecin est en convention pour la réalisation des IVG par méthode médicamenteuse.
Si le choix est fait pour ce type d’IVG à la maison, il est important que la femme ne soit pas seule et soit entourée d’une personne qui va être en mesure de l’aider.
Il est souhaitable que le climat soit détendu et non anxiogène.
La femme doit avoir reçu une information sur les évènements qui peuvent survenir afin de ne pas être surprise par l’abondance des saignements ou des sensations désagréables, voire intenses.
Si ces conditions ne sont pas requises, une méthode par voie médicamenteuse avec hospitalisation peut être préférable.
Les saignements peuvent être abondants quelques jours, ils vont diminuer progressivement dans le temps et durer en moyenne quinze jours mais peuvent s’étaler sur plusieurs semaines. En cas de durée et abondance excessive, de fatigue, pâleur, essoufflement, une consultation médicale est souhaitable
Si une contraception hormonale est choisie, pour qu’elle soit efficace immédiatement elle doit être débutée dès le lendemain de l’IVG car la fertilité reprend immédiatement. Si une contraception par DIU (autrement appelé stérilet) est choisie, celle-ci pourra être mise en place à la consultation de suivi ; une contraception locale est recommandée dans l’intervalle.
Une visite de suivi est indispensable dans les 14 à 21 jours qui suivent la prise du misoprostol pour s’assurer que la méthode a été complètement efficace, ce qui est le cas dans 95 % des cas seulement. L’évaluation de l’efficacité se fera par un dosage d’HCG ou un test urinaire d’HCG spécifique (différent de ceux que l’on peut acheter soi-même) ou une échographie.
En cas d’échec une prise en charge par l’hôpital pour réaliser une aspiration peut être nécessaire.
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05/02/14 Point sur l’évolution de l’utilisation des contraceptifs depuis 1 an et sur les actions de sécurisation mises en place
Ce point d’étape intervient un an après avoir, à la demande de la ministre de la santé et des affaires sociales, mis en garde les prescripteurs français et initié au niveau européen une réévaluation du rapport bénéfice/risque des contraceptifs hormonaux combinés (CHC) contenant des progestatifs dits de 3ème et 4ème générations . Il confirme les tendances observées dans les six analyses précédentes.
L’ANSM a également expliqué les actions d’information à destination des femmes et des professionnels de santé qui vont être mises en place en France à la suite de l’évaluation européenne des COC de 3ème et 4ème générations.
Ces mesures permettent d’apporter une information juste, complète et validée aux femmes prenant la pilule, au public et aux professionnels de santé.
L‘ANSM continuera à suivre étroitement l’utilisation des contraceptifs hormonaux combinés ainsi que l’impact de ces mesures visant à mieux sécuriser leur utilisation.
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Région Occitanie
Contact: midipyrenees(at)ancic .asso.fr
À vos agendas ! Journée d’Étude REIVOC le Vendredi 17 octobre 2025 à Nîmes
Le Vendredi 17 octobre 2025 à Nîmes de 8h30 à 16h30
– FACULTÉ DE MÉDECINE 186 chemin du Carreau de Lanes – 30908 NîmesCette année rassemblons-nous en présentiel ou en visio autour de nombreuses thématiques, qui nous l’espérons sauront répondre à vos attentes et permettront des échanges enrichissants.
Pré-programme – Les sujets proposés et attendus :
Ateliers
Sexualité et Handicap
Parcours Kintsugi : Un exemple d’accompagnement global des victimes de mutilations sexuelles féminines
La vasectomie
Échanges de Pratique « éducation à la sexualité »
L’entretien psycho-social
Santé sexuelle des personnes transgenres
Tables Rondes
Adolescence, sexualité, pratiques numériques
Patientes hors délai, quand penser à l’IMG psycho-sociale et comment la solliciter?
50 ans après, les pratiques sont-elles à la hauteur des acquis de la loi?
Vendredi 27 juin 2025 à 18H15 Médiathèque Simone Veil à Bagnères de Bigorre
Conférence gesticulée
L’IVG en questionS: où en est-on 50 ans après la loi?Il reste des places pour la formation « Sexualités, et si on en parlait ? », qui aura lieu les lundi 12 et 13 mai 2025 à Toulouse.
Si vous souhaitez de plus amples informations sur cette formations sur inscriptions individuelles dites « INTER »,
n’hésitez pas à vous rapprocher de nous. Les inscriptions sont ouvertes, vous pouvez nous retourner la fiche d’inscription
remplie ci-jointe.De plus, si vous souhaitez une formation spécifique en interne à votre structure, dites « INTRA », des exemples de thématiques
sont présentées dans le catalogue
ci-joint, n’hésitez pas à prendre contact avec nous pour en discuter
et réfléchir au contenu en fonction de vos besoins.Depuis 2023, les formations peuvent être prises en charge par les OPCO des salarié·e·s car nous avons obtenu la certification
Qualiopi pour nos actions de formation.
Formation Accueillir et Soutenir les personnes victimes de violences sexuelles » les 24 et 25 mars 2025 à Toulouse PF31
Depuis 2023, les formations peuvent être prises en charge par les OPCO des salarié·e·s car nous avons obtenu la certification Qualiopi pour nos actions de formation. Si toutefois, vous ne pouviez pas accéder à une prise en charge financière, n’hésitez à nous contacter pour évaluer ensemble la possibilité d’un tarif réduit.
Catalogue formation PF31 2025
Journée d’étude REIVOC
Le Vendredi 20 Octobre 2023 à partir de 8h30 au PREFMS – 74, Voie du T.O.E.C – 31059 TOULOUSEINSCRIPTIONS
Participation gratuite sur inscription!
Renseignez le formulaire
https://forms.gle/SJZc42mHiQ5H2s2x8REIVOC@ORANGE.FR
WWW.REIVOC.FRCliquer sur la miniature pour lire le programme et les informations utiles
REIVOC (Réseau IVG et contraception Occitanie) vous propose une :
Formation à IVG instrumentale sous anesthésie locale
Les 1 et 2 Octobre 2020
Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes – Place du Pr R. Debré – 30029 NÎMESCette formation, dispensée par REVHO (Réseau IDF Entre la Ville et l’Hôpital pour l’Orthogénie) et organisée avec le CHU de Nîmes, a pour objectif de garantir l’offre de soins en offrant aux femmes en demande d’IVG un choix supplémentaire, l’aspiration sous AL.
Cette formation s’adresse :
aux médecins et sages-femmes exerçant en établissement de santé ou en libéral
aux personnels des équipes hospitalières intervenant dans la prise en charge de la femme (ex : IBOD)
Elle se déroule sur deux journées théoriques et pratiques. Vous trouverez ci-joint le programme de formation complet.Renseignements et inscriptions auprès de REIVOC : reivoc@orange.fr
Afin de garantir le choix de la méthode pour les femmes en demande d’IVG, nous vous remercions de bien vouloir diffuser largement cet annonce à formation
Formation « Recevoir et Orienter une demande d’Interruption Volontaire de Grossesse » le 4 décembre 2020
Dans le cadre de notre travail d’amélioration de la prise en charge de l’IVG et de la formation des professionnels de santé, le réseau REIVOC soutenu par l’ARS, vous propose la formation suivante :« Recevoir et Orienter une demande d’Interruption Volontaire de Grossesse »
Le Vendredi 4 Décembre 2020 – de 9h à 17h
Espace des diversités et de la laïcité
38 Rue d’Aubuisson – 31000 ToulouseCette formation s’adresse à tout professionnel en situation d’accueil d’une demande d’IVG (secrétaires de cabinets libéraux ou des services hospitaliers, personnels des cabinets de radiologie et de laboratoires d’analyses médicales, pharmaciens et préparateurs d’officine, infirmières et assistantes sociales scolaires, personnel administratif et institutionnel…).
Gratuite sur inscription, cette formation vise à accueillir une demande d’IVG de façon bienveillante et efficiente en s’interrogeant en équipe pluridisciplinaire sur les attentes des femmes.
FORMATION REIVOC à l’IVG médicamenteuse en ville 2020
Soutenu par l’ARS, le réseau REIVOC (Réseau IVG et contraception Occitanie) organise la formation des médecins et sages-femmes à l’IVG médicamenteuse en ville sur l’ensemble de la région Occitanie avec le concours de MG Form (organisme de formation).
Nous souhaitons vous informer des dates de formation à l’IVG médicamenteuse en ville 2020 réalisée par les formateurs de REIVOC :
• RODEZ 16 et 17 octobre 2020
• BÉZIERS les 18 et 19 septembre 2020
• TOULOUSE les 6 et 7 novembre 2020« Recevoir et Orienter une demande d’Interruption Volontaire de Grossesse »
Le Vendredi 13 Décembre 2019 – de 9h à 17h
Espace des diversités et de la laïcité
38 Rue d’Aubusson – 31000 ToulouseCette formation s’adresse à tout professionnel en situation d’accueil d’une demande d’IVG (secrétaires de cabinet libéraux ou des services hospitaliers, cabinet de radiologie, laboratoires d’analyses médicales ou encore pharmaciens, infirmières et assistantes sociales scolaires, personnel administratif et institutionnel…).
Gratuite sur inscription, cette formation vise à accueillir une demande d’IVG de façon bienveillante et efficiente en s’interrogeant en équipe pluridisciplinaire sur les attentes des femmes.
Journée de formation à l’IVG médicamenteuse les 29 et 30 novembre 2019 à Sète
Pour lire les documents cliquer sur la miniatureJournée d’étude REIVOC le 11 octobre 2019 à 8H30 à Toulouse
Le réseau REIVOC a le plaisir de vous convier à sa première Journée d’étude, qui se tiendra le 11 Octobre 2019 à partir de 8h30 à l’école des Sages-Femmes de Toulouse – PREFMS – 74, Voie du T.O.E.C – 31059 TOULOUSE.INVITATION
Le vendredi 11 Octobre 2019
JOURNEE D’ÉTUDE REIVOCInscription gratuite
Votre participation à la Journée d’étude REIVOC est entièrement gratuite sur inscription. Un chèque de caution d’un montant de 50 euros (à l’ordre de REIVOC) est demandé et sera restitué le jour du colloque. La caution sera encaissée en cas d’annulation
CP REIVOC du 20 mars 2019
[[Communiqué du réseau REIVOC quant aux propos tenus par le Syndicat National des Gynécologues et Obstétriciens de France (SynGOF) dans sa newsletter du 12 mars 2019]]En tant que réseau de professionnel.le.s au service des femmes, nous sommes indigné.e.s par le communiqué de presse des médecins du SynGOF.
Utiliser la grève d’un acte qui touche aux libertés fondamentales des femmes et qui ne peut être différé est irresponsable, sexiste et indigne de notre métier. Prendre les patientes en otage pour des revendications personnelles relève d’une parfaite inconséquence et d’un mépris révélateur du peu de respect qu’ils leur portent. Le corps et la santé des Femmes et plus généralement des Patients ne peuvent et ne doivent pas devenir une arme de négociation massive quels qu’en soient les enjeux.
Comme souvent l’IVG est instrumentalisée et les femmes qui y ont recours stigmatisées. La position récente du Dr de Rochambeau sur l’IVG avait été très mal vécu par les femmes reçues pour une IVG.
Nous professionnel.le.s, nous ne pouvons accepter ces conceptions et nous demandons que ces propos tenus par un syndicat de gynecologues-obstretriciens qui outragent à nouveau les praticien.ne.s comme les patientes cessent définitivement.
Pour le réseau REIVOCAnne AYOUB DELBREILH, Présidente
Informations régionales
https://reivoc.fr/https://reivoc.fr/
Réseau pour favoriser la prise en charge de l’IVG et de la Contraception en région Occitanie Pyrénées Méditerranée
IVG les adresses en Midi-PyrénéesSite internet mis en place, en décembre 2014, par les médecins généralistes du réseau REIV (réseau interruption volontaire) de Midi-Pyrénées.
« IVG Midi-Pyrénées »
Un nouveau site d’information sur l’IVG et la contraception en Midi-Pyrénées
IVG Midi-Pyrénées
site internet d’information « IVG Midi-Pyrénées » lancé par l’Agence Régionale de Santé de Midi-Pyrénées (ARS) et l’hôpital Joseph Ducuing de Toulouse.3 avril 2015 à 19H salle Marengo
l’équipe du Planning Familial 31 vous invite à une réunion publique le vendredi 3 avril prochain à 19h, salle Marengo (7 Rue René Leduc, 31500 Toulouse).
Nous aurons plaisir à vous retrouver ce jour là pour vous informer sur la situation actuelle de l’association, après plusieurs mois de lutte, à laquelle vous avez grandement contribué.
Un temps d’échange convivial est prévu à l’issue de cette présentation.
L’équipe du Planning Familial 3124 janvier 2015
22 Novembre à 14H Place Arnaud Bernard Toulouse Appel à manifestation en soutien à la Case de Santé.
SAMEDI 4 OCTOBRE 2014 A PARTIR DE 14H JOURNEES PORTES OUVERTES
Pour les professionnel-le-s, usager-e-s et soutiens
Programme :
A 14h : présentation de la Case de Santé et des difficultés passées et actuelles
A 15h : la mobilisation contre la fermeture : que fait-on ?La Case de Santé devra-t-elle fermer ses portes le 1er novembre prochain ?
Depuis huit années au cœur du quartier Arnaud Bernard à Toulouse, la Case de Santé a développé un projet innovant en matière de santé. La reconnaissance de la pertinence et de la qualité du travail accompli est unanime. Cette reconnaissance, pour précieuse qu’elle soit, ne suffit pas à faire vivre la structure dont les besoins sont pourtant très modestes. Aujourd’hui, les valeurs et principes mis en œuvre dans ce projet de santé trouvent un écho dans les discours publics en matière de santé, mais la structure n’a plus le temps d’attendre qu’une réforme de la santé donne enfin des moyens aux priorités annoncées sans que des financements ne soient dégagés.La Case de Santé
17 place Arnaud Bernard
31000 TOULOUSELa Case de Santé CAMPAGNE D’APPEL A DONS 2014
Il s’en est fallu de peu que la Case de Santé ne ferme ses portes en 2012. Certain-e-s d’entre vous ont contribué à éviter cette disparition grâce à un soutien financier. Nous avons également cherché des financements complémentaires et surtout dû comprimer le temps de travail sur l’ensemble des postes pour réduire la masse salariale et finir l’année. En 2014, la Case est toujours là. Et ses usager-e-s de plus en plus nombreuses et nombreux. 850 en 2011, 1090 en 2012 et 1132 en 2013. Depuis 2012, la survie de la Case de santé se joue sur des aides exceptionnelles qui ne seront pas reconduites en 2014. Le budget de la Case de Santé n’est donc toujours PAS pérennisé après 8 années d’activités ! Pire, si aucun engagement financier pérenne nouveau ne se concrétise rapidement, la Case de Santé fermera ses portes le 1er novembre 2014. Nous ne serons alors plus en capacité de faire face à nos charges. La réalité étant que les financements rassemblés par la Case de Santé nous permettent de fonctionner 9 mois par an, et encore sur un budget au rabais. Nous lançons donc une alerte en direction de nos financeurs. Nous avons aussi besoin de votre soutien !
Lire la suite et dons en ligneManifestation le 1er février 2014 à Toulouse
Samedi 1er février à 14h
Départ du Square Charles de Gaulle
Les structures:
La Case de Santé
http://www.casedesante.org/
17, place Arnaud Bernard
31000 TOULOUSE
contact@casedesante.org
La Case de Santé est un centre de santé communautaire.
Dans ce lieux de santé inscrit dans le paysage d’un quartier populaire du centre ville de Toulouse, nous accueillons, principalement mais pas uniquement les habitants d’Arnaud-Bernard. Des salariés, retraités, étudiants, artistes, précaires se côtoient dans une approche spécifique autour de certaines problématiques (migrants, prisons, toxicomanie, violence faite aux femmes …) «sans en avoir l’air» pour éviter toute stigmatisation.Hôpital Joseph Ducuing
http://www.hjd.asso.fr/15 rue Varsovie – BP 77613 – 31076 TOULOUSE Cedex 3
Du lundi au vendredi de 8h00 à 19h00
Une permanence téléphonique.L’Hôpital Joseph Ducuing a été mandaté par la DRASS pour assurer une permanence téléphonique régionale avec un numéro vert ceci afin de répondre à l’ensemble des usagers autour du thème IVG / contraception.
Numéro contact : 0800 80 10 70 du lundi au vendredi de 8h à 19h.
Des consultations de sages-femmes et d’assistantes sociales.
L’Hôpital Joseph Ducuing est référent pour la réalisation des IVG médicamenteuses en ville, des conventions ont été formalisées avec 8 médecins libéraux généralistes et gynécologues.
Le personnel du service d’orthogénie (prise en charge des IVG) de l’Hôpital Joseph Ducuing vous accueille :
– lundi et vendredi sans rendez-vous de 9h à 12h
– mercredi sans rendez-vous de 9h à 17h30Pour être reçu sur rendez-vous, merci de contacter le 05 61 77 50 79.
Réseau Matermip
http://www.matermip.org/
Matermip est le réseau de périnatalité de Midi-Pyrénées. Il regroupe l’ensemble des maternités privées et publiques de la région.REIV Midi-Pyrénées: Réseau Régional d’IVG Médicamenteuse En Ville
Orthogénie et contraception
Hôpital Paule de Viguier
330, avenue de Grande Bretagne – TSA 70034 – 31059 Toulouse cedex 9
Tél : 05 67 77 11 45REIV Midi-Pyrénées représente la coordination de médecins de ville formés à l’IVG médicamenteuse et les centres hospitaliers ou les cliniques avec lesquels ils ont signé des conventions:CHU de Toulouse Hôpital Paule de Viguier,Hôpital Joseph Ducuing,centres hospitaliers de Tarbes, Montauban,Albi… le Centre du Planning Familial des Conseils Généraux 31,65,81,82 , le Mouvement Français pour le Planning Familial.
Il a été crée pour permettre un accès optimisé des femmes à l’IVG en ville ou en secteur hospitalier.
Le but étant de créer la meilleure coordination possible entre tous les acteurs , tant sur le plan du choix de la méthode que de l’accès géographique et de la permanence des soins.
C’est un lieu d’échange lors de rencontres des partenaires professionnels et pour les médecins désirant se former.Contact :
Adresse mail : reivmp@orange.fr
Chiffres et études régionales
Flash info Midi-Pyrénées N° 42 octobre 2008
DRASS Midi-Pyrénées
Service Études et Statistiques
Source DREES
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Méthode instrumentale
Elle ne peut se pratiquer qu’en établissement de santé, 2 types d’anesthésie sont possibles.
Elle peut se pratiquer en établissement de santé ou en centre de santé., 2 types d’anesthésie sont possibles, locale ou générale. Seule l’anesthésie locale est possible dans les centres de santé.
Ce qu’il faut savoir :
Il n’y a pas une méthode meilleure que l’autre mais il faut déterminer avec le médecin ou la sage-femme celle qui est possible et qui conviendra à chaque cas. L’aide au choix peut aussi se faire dans un entretien avec un.e conseiller.e conjugal.e et familial.e formé.e à cet effet.
La prise en charge de la douleur n’est pas la seule donnée à prendre en compte dans le choix de l’anesthésie.
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Toutes les femmes ne sont pas égales devant la douleur, cela dépend de leur histoire, du sens de cette grossesse, de leur état émotionnel et aussi de leur seuil de perception de la douleur.
Le recours à l’anesthésie locale, dans les centres qui la pratiquent, s’inscrit dans une prise en charge globale qui intègre en plus de la prise en charge de la douleur physique un accompagnement à type de relaxation, hypnose, massages, … ou toute autre technique d’accompagnement privilégiant le confort de la femme.L’aspiration sous anesthésie locale est la méthode la plus simple (pas de consultation avec un anesthésiste) mais si la femme souhaite dormir pendant le geste, il est préférable qu’elle choisisse l’anesthésie générale. La méthode médicamenteuse évitera le geste chirurgical mais elle a ses inconvénients (attente, douleurs variables, saignements prolongés plus fréquents
, risque d’échec ou de rétention possible bien que rare).L’anesthésie générale :
La femme est endormie complètement. C’est une courte (environ 15 minutes) mais vraie anesthésie et toutes les précautions doivent être prises :
- Consultation avec le médecin anesthésiste quelques jours avant l’intervention : il faut lui signaler les habitudes de consommation de tabac, les allergies, les antécédents médicaux, les prises habituelles de médicaments…
- Être strictement à jeun et ne pas fumer depuis la veille de l’intervention (à partir de minuit).
- Être accompagnée lors de la sortie.
La trace laissée par la perfusion servant à l’anesthésie générale, souvent réalisée sur le dos de la main ou au pli du coude, peut être un obstacle à la discrétion et doit être anticipée : pensez à en parler à l’anesthésiste en consultation.
L’anesthésie locale :
Il faut signaler au préalable les antécédents d’allergie ou de convulsion.
La femme est consciente lors de l’intervention.
Le médecin pose un spéculum dans le vagin (cet instrument permet de visualiser le col de l’utérus) et il injecte le produit anesthésique dans le col et la partie haute du vagin.
Le médecin attend que l’anesthésie fasse effet avant de procéder à la dilatation du col de l’utérus puis à l’aspiration. La patiente peut poser des questions ou parler de ses sensations aux professionnels.
Différents médicaments sont utilisés en association à l’anesthésie locale pour préparer la dilatation du col utérin et diminuer les sensations douloureuses liées à la contraction de l’utérus pendant et en fin d’intervention.L’intervention:
La durée totale de l’intervention est d’environ un quart d’heure, la technique est la même quel que soit le mode d’anesthésie, le temps d’aspiration est de quelques minutes.
Soit quand la femme est endormie, soit une fois l’anesthésie locale faite, commence la dilatation : elle consiste à passer dans le col de l’utérus des sondes de calibre croissant jusqu’à un diamètre variable suivant le terme de la grossesse (de 6 mm à 15 mm).
Ensuite l’on procède à l’aspiration douce du contenu utérin.
L’opérateur passe dans l’utérus une canule creuse qui est reliée à un appareil d’aspiration. Il déplace doucement cette canule de façon à aspirer la grossesse.
En cas d’anesthésie locale : la dilatation du col génère des sensations semblables à des douleurs de règles qui peuvent aussi être ressenties à la fin de l’aspiration, n’excédant pas quelques minutes.Complications éventuelles
Elles sont devenues très rares depuis la médicalisation de l’interruption de grossesse, mais existent cependant et sont de plusieurs ordres :
-au cours de l’intervention :
Depuis l’utilisation des dilatateurs médicamenteux, les lésions du col de l’utérus (« déchirure »), les perforations de la paroi utérine sont devenues très peu fréquentes. Elles peuvent parfois nécessiter une intervention chirurgicale complémentaire.
-les risques liés à l’anesthésie sont rares et la consultation d’anesthésie pré-opératoire permet de les réduire au maximum.Plus tardivement peuvent survenir d’autres types de complications :
-une rétention partielle peut nécessiter de prendre des antibiotiques et parfois de procéder à une nouvelle aspiration. De façon très exceptionnelle, la grossesse peut ne pas avoir été aspirée, (surtout dans les grossesses très jeunes). Il faudra alors procéder à une nouvelle aspiration.
-une infection secondaire peut également survenir, nécessitant la mise sous antibiotiques. La prévention de ces infections passe par leur dépistage lors de l’examen gynécologique.
-une absence de règles après le premier cycle peut évoquer une « synéchie » (accolement des parois utérines) et nécessite une prise en charge particulière.
Toutes ces complications sont imprévisibles et tout symptôme anormal doit conduire à contacter le service qui a effectué l’IVG pour un avis médical.Surveillance post-opératoire :
Les saignements sont en général peu abondants à la suite d’une aspiration. En cas de saignements hémorragiques, de douleur, ou de fièvre après la sortie, il faut avertir le service.
Une consultation de suivi est programmée 2 à 3 semaines après l’intervention, afin de vérifier l’absence de complication et de refaire le point sur les éventuels souhaits de contraception.- Quelques recommandations seront faites à la sortie /; ni bains ni piscine pendant 48 heures, surveiller la température dans les jours qui suivent l’avortement et ne pas hésiter à contacter le service en cas d’inquiétude.
- Dans tous les cas, les rapports sexuels pourront être repris dès que la femme le désire. Le risque de grossesse existe dès le premier cycle : pour être efficace, la contraception choisie par la femme doit être mise en place dès l’IVG.
-* Une consultation de suivi est recommandée :
C’est elle qui permet d’éliminer une complication éventuelle et de rediscuter de la poursuite de la contraception en fonction des souhaits de la femme.
Comme avant l’IVG, un entretien avec une conseillère conjugale et familiale peut également être proposé si la femme souhaite parler de ce moment, de son vécu et de sa vie sexuelle et affective en général. -
Méthode instrumentale
Elle ne peut se pratiquer qu’en établissement de santé, 2 types d’anesthésie sont possibles.
Elle peut se pratiquer en établissement de santé ou en centre de santé., 2 types d’anesthésie sont possibles, locale ou générale. Seule l’anesthésie locale est possible dans les centres de santé.
Ce qu’il faut savoir :
Il n’y a pas une méthode meilleure que l’autre mais il faut déterminer avec le médecin ou la sage-femme celle qui est possible et qui conviendra à chaque cas. L’aide au choix peut aussi se faire dans un entretien avec un.e conseiller.e conjugal.e et familial.e formé.e à cet effet.
La prise en charge de la douleur n’est pas la seule donnée à prendre en compte dans le choix de l’anesthésie.
Toutes les femmes ne sont pas égales devant la douleur, cela dépend de leur histoire, du sens de cette grossesse, de leur état émotionnel et aussi de leur seuil de perception de la douleur.
Le recours à l’anesthésie locale, dans les centres qui la pratiquent, s’inscrit dans une prise en charge globale qui intègre en plus de la prise en charge de la douleur physique un accompagnement à type de relaxation, hypnose, massages, … ou toute autre technique d’accompagnement privilégiant le confort de la femme.L’aspiration sous anesthésie locale est la méthode la plus simple (pas de consultation avec un anesthésiste) mais si la femme souhaite dormir pendant le geste, il est préférable qu’elle choisisse l’anesthésie générale. La méthode médicamenteuse évitera le geste chirurgical mais elle a ses inconvénients (attente, douleurs variables, saignements prolongés plus fréquents
, risque d’échec ou de rétention possible bien que rare).L’anesthésie générale :
La femme est endormie complètement. C’est une courte (environ 15 minutes) mais vraie anesthésie et toutes les précautions doivent être prises :
- Consultation avec le médecin anesthésiste quelques jours avant l’intervention : il faut lui signaler les habitudes de consommation de tabac, les allergies, les antécédents médicaux, les prises habituelles de médicaments…
- Être strictement à jeun et ne pas fumer depuis la veille de l’intervention (à partir de minuit).
- Être accompagnée lors de la sortie.
La trace laissée par la perfusion servant à l’anesthésie générale, souvent réalisée sur le dos de la main ou au pli du coude, peut être un obstacle à la discrétion et doit être anticipée : pensez à en parler à l’anesthésiste en consultation.
L’anesthésie locale :
Il faut signaler au préalable les antécédents d’allergie ou de convulsion.
La femme est consciente lors de l’intervention.
Le médecin pose un spéculum dans le vagin (cet instrument permet de visualiser le col de l’utérus) et il injecte le produit anesthésique dans le col et la partie haute du vagin.
Le médecin attend que l’anesthésie fasse effet avant de procéder à la dilatation du col de l’utérus puis à l’aspiration. La patiente peut poser des questions ou parler de ses sensations aux professionnels.
Différents médicaments sont utilisés en association à l’anesthésie locale pour préparer la dilatation du col utérin et diminuer les sensations douloureuses liées à la contraction de l’utérus pendant et en fin d’intervention.L’intervention:
La durée totale de l’intervention est d’environ un quart d’heure, la technique est la même quel que soit le mode d’anesthésie, le temps d’aspiration est de quelques minutes.
Soit quand la femme est endormie, soit une fois l’anesthésie locale faite, commence la dilatation : elle consiste à passer dans le col de l’utérus des sondes de calibre croissant jusqu’à un diamètre variable suivant le terme de la grossesse (de 6 mm à 15 mm).
Ensuite l’on procède à l’aspiration douce du contenu utérin.
L’opérateur passe dans l’utérus une canule creuse qui est reliée à un appareil d’aspiration. Il déplace doucement cette canule de façon à aspirer la grossesse.
En cas d’anesthésie locale : la dilatation du col génère des sensations semblables à des douleurs de règles qui peuvent aussi être ressenties à la fin de l’aspiration, n’excédant pas quelques minutes.Complications éventuelles
Elles sont devenues très rares depuis la médicalisation de l’interruption de grossesse, mais existent cependant et sont de plusieurs ordres :
-au cours de l’intervention :
Depuis l’utilisation des dilatateurs médicamenteux, les lésions du col de l’utérus (« déchirure »), les perforations de la paroi utérine sont devenues très peu fréquentes. Elles peuvent parfois nécessiter une intervention chirurgicale complémentaire.
-les risques liés à l’anesthésie sont rares et la consultation d’anesthésie pré-opératoire permet de les réduire au maximum.Plus tardivement peuvent survenir d’autres types de complications :
-une rétention partielle peut nécessiter de prendre des antibiotiques et parfois de procéder à une nouvelle aspiration. De façon très exceptionnelle, la grossesse peut ne pas avoir été aspirée, (surtout dans les grossesses très jeunes). Il faudra alors procéder à une nouvelle aspiration.
-une infection secondaire peut également survenir, nécessitant la mise sous antibiotiques. La prévention de ces infections passe par leur dépistage lors de l’examen gynécologique.
-une absence de règles après le premier cycle peut évoquer une « synéchie » (accolement des parois utérines) et nécessite une prise en charge particulière.
Toutes ces complications sont imprévisibles et tout symptôme anormal doit conduire à contacter le service qui a effectué l’IVG pour un avis médical.Surveillance post-opératoire :
Les saignements sont en général peu abondants à la suite d’une aspiration. En cas de saignements hémorragiques, de douleur, ou de fièvre après la sortie, il faut avertir le service.
Une consultation de suivi est programmée 2 à 3 semaines après l’intervention, afin de vérifier l’absence de complication et de refaire le point sur les éventuels souhaits de contraception.- Quelques recommandations seront faites à la sortie /; ni bains ni piscine pendant 48 heures, surveiller la température dans les jours qui suivent l’avortement et ne pas hésiter à contacter le service en cas d’inquiétude.
- Dans tous les cas, les rapports sexuels pourront être repris dès que la femme le désire. Le risque de grossesse existe dès le premier cycle : pour être efficace, la contraception choisie par la femme doit être mise en place dès l’IVG.
-* Une consultation de suivi est recommandée :
C’est elle qui permet d’éliminer une complication éventuelle et de rediscuter de la poursuite de la contraception en fonction des souhaits de la femme.
Comme avant l’IVG, un entretien avec une conseillère conjugale et familiale peut également être proposé si la femme souhaite parler de ce moment, de son vécu et de sa vie sexuelle et affective en général.