Catégorie : 5- Cas cliniques

  • Réponse cas clinique N°1 Question N°1

    Non, mais il est souhaitable que l’adulte accompagnant (Loi n° 2001-588 du 4 juillet 2001 relative à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception ) en l’absence d’autorisation parentale, soit présent à ses côtés pendant la procédure en cas de nécessité d’hospitalisation.

  • 3 – Cas clinique N°3

    CAS N°3
    3- Mme C, 26 ans, a pris la mifepristone il y a 48 h. Une heure avant la prise du misoprostol elle a eu des douleurs pelviennes à type de contraction, a expulsé trois gros caillots dont un un peu gélatineux et ne saigne plus. Elle vous appelle pour savoir s’il est bien nécessaire de prendre le misoprostol.
    Réponse cas clinique N°3 Question N°1

    7 jours après, elle vous rappelle car elle n’a pas du tout ressaigné après le misoprostol, elle est toujours nauséeuse, les seins sont encore un peu tendus. Elle a fait un test urinaire de grossesse qui est positif, elle est paniquée.
    Il s’agit d’un échec de la méthode ? ( CF Gestion des suites et complications )
    Réponse cas clinique N°3 Question N°2

  • 2 – Cas clinique N°2

    CAS N°2
    2- Mme B, 5 enfants de 17 à 6 ans, est à 5 SA, n’a pas fait de test de grossesse mais se sait enceinte compte tenu des signes sympathiques de grossesse qu’elle connait bien.
    Elle souhaite faire l’IVG médicamenteuse, n’a pas de mutuelle et ne veut pas faire d’échographie qu’elle juge inutile.
    L’échographie n’est pas obligatoire au regard des recommandations. Elle est malgré tout indispensable pour écarter une GEU

    L’IVG médicamenteuse n’est pas conseillée compte tenu de sa parité ?
    Réponse cas clinique N°2 Question N°1

    Lors de la consultation à J 21, Mme B décrit des saignements très importants, accompagnés de caillots 1 heure après le misoprostol. Les signes de grossesse ont disparu dès le lendemain. Elle n’a donc pas fait les HCG de suivi (CF contrôle de l’efficacité) et souhaite poser le DIU comme prévu. La clinique est rassurante, elle n’a pas eu de rapport depuis l’IVG mais s’impatiente, le posez-vous aujourd’hui ?
    Réponse cas clinique N°2 Question N°2

  • Réponse cas clinique N°3 Question N°2

    Aucun argument cité ci-dessus ne peut le confirmer : la description de l’expulsion est rassurante mais insuffisante ; le test de grossesse est normalement positif compte tenu de la décroissance HCG insuffisante à 1 semaine (un test urinaire du commerce se positive entre 25 et 50 UI), les nausées et la tension mammaire sont encore possibles bien que plus rares à une semaine de l’expulsion. Une échographie est conseillée pour éliminer une rétention ovulaire

  • Réponse cas clinique N°3 Question N°1

    Oui, l’explulsion est possible avec la seule prise de mifepristone mais le taux d’efficacité est moindre et l’expulsion qu’elle a constatée ne garantit pas le succès de l’IVG. La prise du misoprostol, même dans le doute d’une expulsion, est indispensable.

  • Réponse cas clinique N°2 Question N°2

    Même avec cette clinique rassurante, vous ne pouvez pas exclure un échec de la méthode. Sans HCG de suivi, il est déconseillé de poser le DIU. Il est urgent de les faire pour ne pas passer à côté d’une grossesse évolutive et pour proposer une couverture contraceptive adaptée.

  • Réponse cas clinique N°2 Question N°1

    L’efficacité de l’IVG médicamenteuse diminue un peu avec la parité mais n’est pas une contre-indication. Un contrôle post IVG par HCG est indispensable, comme pour toute IVG médicamenteuse.

  • Réponse cas clinique N°1 Question N°3

    Ces conditions sont inadaptées à l’IVG à domicile. L’expulsion peut être différée à l’après midi ou au lendemain. L’IVG n’est pas une urgence : il est souhaitable qu’elle renonce à l’IVG par méthode médicamenteuse à domicile, qu’elle passe ses épreuves sereinement et qu’elle recoure à une IVG médicamenteuse avec hospitalisation entre 7 et 9 SA ou qu’elle opte pour une aspiration.

  • Réponse cas clinique N°1 Question N°2

    Oui, il est préférable d’organiser l’IVG dans un lieu adapté à sa confidentialité et en présence de sa sœur.

  • 1 – Cas cliniques N°1

    Cas cliniques: IVG par méthode médicamenteuse hors établissement de santé

    CAS N°1
    1- Mle A, 17 ans, lycéenne, est à 6 SA d’après l’échographie réalisée ce matin. Ses parents ne sont pas au courant de sa démarche. Sa sœur de 19 ans l’accompagne.

    L’IVG médicamenteuse à domicile est-elle contre indiquée chez la mineure ?
    Réponse cas clinique N°1

    L’IVG médicamenteuse sera possible chez sa sœur si elle se propose d’être son accompagnante  ?
    Réponse cas clinique N°1 Question N°2

    Elle souhaite prendre les comprimés de misoprostol tôt le matin pour aller au lycée l’après-midi même pour sa première épreuve de bac blanc.
    Réponse cas clinique N°1 Question N°3