Catégorie : Institut national d’études démographiques ( INED )

  • Population et Sociétés : La fécondité des hommes dans le monde : différente de celle des femmes ? Numéro 548 octobre 2017 INED

    La fécondité des hommes dans le monde : différente de celle des femmes ?
    Bruno Schoumaker
    Population et Sociétés
    n° 548, octobre 2017
    n° ISSN 0184 77 83

    Source: INED

    Résumé

    Le nombre moyen d’enfants par homme varie de moins de 1 à plus de 13 selon les pays, alors que le nombre moyen d’enfants par femme varie de 1 à 8. C’est en Afrique subsaharienne que la fécondité masculine est la plus élevée, notamment dans les pays du Sahel (13,6 enfants en moyenne par homme au Niger, 13,5 au Soudan du Sud, 12,1 au Tchad). Seuls quatre pays africains (Afrique du Sud, Botswana, Lesotho et Namibie) comptent moins de 6 enfants par homme. À l’inverse, dans la plupart des pays occidentaux où la fécondité est basse, celle des hommes est légèrement inférieure à celle des femmes, souvent de moins de 0,1 enfant.

  • Populations & Sociétés n° 518 janvier 2015: Un recours moindre à l’IVG, mais plus souvent répété

    Un recours moindre à l’IVG, mais plus souvent répété
    Magali Mazuy, Laurent Toulemon, Elodie Baril
    n° 518, janvier 2015
    n° ISSN 0184 77 83
    Source INED

    Résumé:

    On compte en 2011 près de 210 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG), ce qui correspond à 0,53 IVG par femme au cours de la vie. Après avoir diminué de 1975 à 1995, le recours à l’IVG a légèrement augmenté avant de se stabiliser à la fin des années 2000. L’âge moyen à l’IVG est stable, à 27,5 ans. La part des IVG répétées augmente régulièrement. Un tiers des femmes (33 %) ont recours au moins une fois à l’IVG au cours de leur vie, dont 10 % deux fois et 4 % trois fois ou davantage. Avec l’augmentation de la part des IVG médicamenteuses, la durée moyenne de grossesse lors de l’IVG diminue : 6,4 semaines de grossesse en 2011, contre 7,1 en 2002.

  • L’avortement non sécurisé reste fréquent dans le monde, mais il est moins souvent fatal – Populations & Sociétés n° 513 juillet/août 2014

    Population et société N°513
    Juillet/Août 2014
    Clémentine ROSSIER
    Source: INED

    Résumé:
    La fréquence des avortements volontaires a baissé dans le monde au cours des années 1990, passant de 35 avortements pour 1 000 femmes en âge de procréer (ayant entre
    15 et 44 ans) en 1995 à 29 ‰ en 2003. Mais elle s’est stabilisée dans les années 2000 (28 ‰ en 2008), parce que la diffusion de la contraception a marqué le pas dans les pays en développement. La proportion d’avortements non sécurisés, c’est-à-dire, selon l’OMS, « pratiqués par des personnes non qualifiées ou dans un environnement non conforme aux normes médicales minimales, ou les deux », n’a pas baissé et représente encore près de la moitié des avortements volontaires (49 % en 2008).
    De façon paradoxale, la mortalité liée à l’avortement a diminué de manière continue depuis deux décennies, passant de 60 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes en 1990 à 40 décès en 2008. La baisse a été particulièrement marquée en Amérique latine alors que l’avortement y reste pourtant fermement condamné. Cette évolution est liée en partie à la diffusion de l’avortement médicamenteux dans des pays où il reste illégal. Aujourd’hui, illégalité ne rime plus systématiquement avec insécurité.

  • Population & Sociétés n° 511 mai 2014 La crise de la pilule en France : vers un nouveau modèle contraceptif ?

    Population & Sociétés n° 511 mai 2014
    Auteurs: Nathalie Bajos, Mylène Rouzaud-Cornabas, Henri Panjo, Aline Bohet,
    Caroline Moreau et l’équipe Fécond
    Source: INED

    Les pilules de 3e et 4e génération ont fait l’objet d’une controverse importante fin 2012 – début 2013 ayant abouti à la fin de leur remboursement dès mars 2013. Quelles en ont été les conséquences sur la contraception en France  ? Analysant l’enquête Fécond menée quelques mois après, les auteurs examinent les évolutions récentes en matière de pratiques contraceptives et la contribution du débat médiatique à ces changements.

  • Population et sociétés N°439 : La loi Neuwirth quarante ans après : une révolution inachevée ?

    Il y a quarante ans, le Parlement votait la loi Neuwirth libéralisant la contraception en France. Pourquoi l’État avait-il jusque-là cherché à l’empêcher, et comment expliquer ce changement d’attitude ? Évoquant la façon dont les couples s’y prenaient auparavant pour prévenir les naissances, Fabrice Cahen s’interroge sur les raisons du retard de la législation française si on la compare aux législations britannique et américaine. Pour ce qui est des conséquences de la loi, beaucoup s’attendaient à ce qu’elle entraîne la disparition des grossesses non prévues. Pourtant, elles représentent encore de nos jours une grossesse sur trois, comme nous l’expliquent Arnaud Régnier-Loilier et Henri Leridon. Quelles en sont les raisons ? Quelles sont les aspirations des couples d’aujourd’hui en matière d’enfants ? Comment s’y prennent-ils pour les réaliser

    Source INED

  • Population et Sociétés N°492 septembre 2012 : La contraception en France : nouveau contexte, nouvelles pratiques ?

    Source INED
    Population et Sociétés : La contraception en France : nouveau contexte, nouvelles pratiques ?
    Numéro 492 septembre 2012
    Auteur : Nathalie Bajos, Aline Bohet, Mireille Le Guen, Caroline Moreau et l’équipe de l’enquête Fecond

    Quelles sont les méthodes de contraception utilisées aujourd’hui en France ? La loi votée en 2001 visant à faciliter l’accès à la contraception, notamment chez les mineures, et l’offre de nouvelles méthodes ont-elles modifié les pratiques ? Nathalie Bajos, Aline Bohet, Mireille Le Guen et Caroline Moreau nous livrent ici les premiers résultats de l’enquête Fecond.