Source British Medical Journal
Catégorie : Bibliographie
-
Complications de l’avortement provoqué chirurgical légal de P. Faucher
Source : EM-Consulte
Complications de l’avortement provoqué chirurgical légal de P. Faucher [738-B-60] – Doi : 10.1016/S0246-1064(08)44662-5
Résumé
La légalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en France a permis de faire quasiment disparaître les décès maternels provoqués par les avortements provoqués. Néanmoins la pratique de l’avortement chirurgical dans un cadre médicalisé reste grevée d’un certain nombre de complications immédiates qu’il faut connaître pour tenter de les prévenir et savoir les prendre en charge. De même, les conséquences tardives de la pratique d’un avortement chirurgical ont suscité une abondante littérature médicale dont il importe de faire le bilan, tant pour répondre aux interrogations légitimes des patientes que pour empêcher que ne se propagent de fausses idées sous l’impulsion des mouvements opposés à l’avortement. Enfin, il ne faut pas oublier que dans de nombreux pays, l’IVG reste interdite et que de nombreuses femmes sont encore victimes de complications gravissimes de l’avortement clandestin. -
Complications immédiates de l’IVG chirurgicale de C.Soulat et M.Gelly JGOBR Vol 35 avril 2006 pp. 157-162
Article de : C.Soulat et M.Gelly
Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction
Vol 35, N° 2 – avril 2006
pp. 157-162
Doi : JGYN-04-2006-35-2-0368-2315-101019-200601082Résumé:
Alors que l’IVG médicamenteuse est désormais possible en ambulatoire, la pratique des IVG par aspiration reste interdite hors établissement de santé. Il est donc intéressant d’évaluer au moyen d’une revue de la littérature les risques réels de l’avortement chirurgical dans ses conditions actuelles de réalisation. Les grandes études récentes constatent toutes que l’avortement légal par aspiration est une procédure extrêmement sûre. Il comporte en effet moins de risques que d’autres actes médico-chirurgicaux effectués couramment en dehors de l’hôpital. Selon les études, les décès varient de 0 à 0,7 pour 100 000 et sont moins nombreux sous anesthésie locale. Le taux global de complications immédiates (hémorragies, perforations utérines, déchirures cervicales) oscille entre 0,01 et 1,16 %. Les complications ne sont pas plus nombreuses qu’avec l’IVG médicamenteuse. Au regard des données de la littérature, l’IVG par aspiration devrait donc être réalisable hors établissement de santé, comme c’est le cas dans de nombreux autres pays. -
Particularités de la contraception chez les femmes infectées par le VIH Auteurs : S. Fridmann, C. Goujard, A.-M. Taburet, P. Faucher
Auteurs : S. Fridmann, C. Goujard, A.-M. Taburet, P. Faucher
RÉSUMÉ : La prescription d’une contraception est une préoccupation importante des professionnels en charge des femmes infectées par le VIH, ce d’autant que la
place des préservatifs dans l’arsenal préventif est rediscuté en parallèle de celle du traitement antirétroviral. La difficulté réside en l’existence d’interactions entre certains
antirétroviraux et certaines méthodes contraceptives, qui ont été récemment actualisées. Deux classes thérapeutiques, les inhibiteurs de protéase et les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, présentent des interactions avec les oestro-progestatifs, avec un risque de baisse d’efficacité de cette méthode
contraceptive. Leur prescription est néanmoins possible en respectant les contre-indications cardio-vasculaires habituelles. L’implant contraceptif et les microprogestatifs sont également déconseillés avec plusieurs classes thérapeutiques
et ont peu d’indications. Les dispositifs intra- utérins représentent la méthode de choix pour une contraception efficace, à proposer aux femmes traitées ou non, sans majoration du risque de complications locales ni de transmission du VIH. Enfin, si le préservatif féminin est peu utilisé, le préservatif masculin reste d’actualité en prévention mixte de la grossesse et du risque de transmission du VIH. -
Sortir de la détresse sur l’IVG Introduction à la revue de la littérature présentée par L. Esterle aux 20 èmes journées de l’ANCIC en novembre 2013 à Toulouse. F.Baruch
Auteur : F.Baruch, psychologue clinicienne, thérapeute psychanalytique de couple et de famille. CPEF 94
-
Le traumatisme post-IVG, une réalité scientifique ? Revue de la littérature Dr Laurence Esterle
Auteur: Dr Laurence Esterle, directrice de recherche, Cermes3, Inserm U988, UMR 8211 CNRS, EHSS, Université Paris-Descartes, 7 rue Guy Moquet, 94801 Villejuif cedex
Résumé
Le risque de présenter un trouble psychique, voire un véritable syndrome post-traumatique, après une interruption volontaire de grossesse (IVG) fait l’objet d’une controverse scientifique, qui a été particulièrement vive dans la première décennie des années 2000. La grande hétérogénéité des publications tant sur le plan de la qualité méthodologique (le plus fréquemment médiocre) que sur les résultats et leur interprétation doit inciter à la prudence et l’honnêteté intellectuelle dans l’exploitation des résultats tant par les professionnels de santé que par les décideurs et le public.
S’appuyant notamment sur la revue exhaustive et critique de la littérature scientifique réalisée sur le sujet par l’Academy britannique of Medical Royal Colleges en 2011 et sur les publications des dernières années, trois questions seront abordées : 1. Est-ce que l’IVG augmente le risque de développer des troubles mentaux ? 2. Quels sont les facteurs prédictifs ou les facteurs de risque de la survenue éventuelle de troubles mentaux après une IVG ? 3. Est-ce qu’il existe une différence selon qu’une grossesse non désirée ait été menée à son terme ou interrompue par une IVG?Conclusion:
1. Aucune preuve tangible ne permet d’affirmer actuellement que l’IVG peut être à l’origine d’une augmentation de la fréquence de troubles mentaux ;
2. Ce qui ne signifie pas que des femmes ayant eu une IVG ne présentent pas de troubles psychiques, et notamment les femmes qui présentaient déjà un trouble mental avant l’IVG, ou qui ont été exposées à certaines formes de violence ;
3. Aucune preuve tangible n’existe actuellement pour penser que les femmes qui interrompent une grossesse non désirée présentent plus de troubles mentaux que celles qui l’ont menée à terme.Dans la mesure où les facteurs de risque de la survenue de troubles mentaux après une IVG correspondent à des antécédents de troubles mentaux ou d’exposition à la violence, il appartient donc aux professionnels de santé de rechercher ces facteurs et de prendre tout spécialement en charge les femmes concernées.
-
Événements et résultats indésirables significatifs après l’avortement médicamenteux
Kelly Cleland, MPA, MPH, Mitchell D. Creinin, MD, Deborah Nucatola, MD, Montsine Nshom, MPH, and James Trussell, PhD
VOL. 121, NO. 1, JANUARY 2013 OBSTETRICS & GYNECOLOGY pages 166 à 171
-
Antibioprophylaxie et IVG du Dr.P.Faucher
Auteur : Dr. P. FAUCHER (Paris)
Hôpitaux universitaires est-parisien – Unité fonctionnelle de chirurgie gynécologique et orthogénie – Pôle périnatalité – Site Armand Trousseau – 26 rue du Dr Arnold Netter -75571 Paris cedex 12Résumé:
L’infection du post-abortum est une complication rare dont l’incidence peut être réduite par une antibioprophylaxie si la méthode instrumentale est utilisée. Le métronidazole et/ou la doxycyline sont les antibiotiques de choix mais le meilleur protocole d’administration reste à déterminer. Le protocole d’antibioprophylaxie choisi dépend de la volonté ou non de réaliser un dépistage concomitant systématique des IST lors d’une demande d’IVG. Des études sont par ailleurs nécessaires pour déterminer l’utilité de l’antibioprophylaxie en prévention des complications infectieuses de l’avortement médicamenteux.