Catégorie : Presse

  • Amnesty International CP du 22/09/2015 : L’avortement n’est pas un crime. Journée mondiale pour la dépénalisation de l’avortement

    Source: Amnesty International

    L’avortement n’est pas un crime. Journée mondiale pour la dépénalisation de l’avortement
    [22/09/2015]
    Le 28 septembre, journée mondiale pour la dépénalisation de l’avortement, des sympathisants d’Amnesty International dans plus de 20 pays demanderont aux gouvernements de cesser de considérer les femmes et les jeunes filles qui souhaitent interrompre leur grossesse comme des criminelles.

    Des dizaines de milliers de femmes meurent chaque année et des millions d’autres souffrent de complications à cause de lois restrictives qui contraignent les femmes et les jeunes filles à recourir à des avortements à risque.

    Des porte-parole d’Amnesty International sont disponibles pour évoquer la criminalisation de l’avortement dans le monde.

    Parmi les sujets pouvant être abordés figurent :

    Monde : 40 % des femmes en âge de procréer vivent dans des pays où l’avortement est interdit, limité ou inaccessible.

    Amérique latine : le Chili, Haïti, le Honduras, le Nicaragua, le Salvador et le Suriname interdisent l’avortement. Toutefois, le Chili est sur le point d’inverser la tendance et de dépénaliser l’avortement.

    Europe : en Irlande, le développement d’un mouvement en faveur d’une réforme de la législation sur l’avortement. L’Irlande est le seul pays européen – à l’exception de l’Andorre, de Malte et de Saint-Marin – à interdire l’avortement même en cas de viol, de malformation grave ou mortelle du fœtus ou de risque pour la santé de la femme.

    Événements prévus :

    Le 26 septembre se tiendra la quatrième March for Choice à Dublin. Le 28 septembre, des sympathisants d’Amnesty International organiseront des actions de protestation devant les ambassades et consulats d’Irlande en Argentine, en Australie, en Autriche, aux États-Unis et au Royaume-Uni (le 26 septembre).

    Pour parler d’un ou plusieurs des sujets ci-après à des experts d’Amnesty International, veuillez prendre contact avec le Service de presse du Secrétariat international à Londres (Royaume-Uni) en appelant le +44 20 7413 5566 ou le +44 (0) 777 847 2126.

    Complément d’information

    Mon corps, mes droits est la campagne mondiale que mène Amnesty International pour que les instances étatiques, entre autres acteurs, cessent de régenter et d’ériger en infraction des faits relevant de la sexualité et de la procréation.

    Quelques faits et chiffres sur l’avortement

    • Plus de 14 millions d’adolescentes accouchent chaque année dans le monde, principalement à la suite d’un viol ou d’une grossesse non désirée.
    • 215 millions de femmes n’utilisent pas de contraceptifs alors qu’elles souhaitent retarder leurs grossesses ou ne plus avoir d’enfants.
    • L’Organisation mondiale de la santé estime qu’environ 22 millions d’avortements à risque ont lieu dans le monde chaque année, entraînant 47 000 décès et plus de 5 millions de cas de complications.
    • Les avortements à risque sont l’une des principales causes de mortalité pour les jeunes filles de 15 à 19 ans dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

  • France Inter A’Live: Paroles du Planning Familial 20/11/2014 par Pascale Clark

    Source: France Inter

    40 ans après la loi Veil : comment ça va au Planning Familial ? On en parle ce soir avec la secrétaire général du Planning, un médecin généraliste et une conseillère conjugale qui nous racontent leur quotidien au planning familial et ce qui a changé.

    Paroles du Planning Familial

    Avec:
    Marie-Pierre Martinet, secrétaire générale du Planning Familial

    Isabelle Louis, conseillère conjugale au Planning, et présidente de la Fédération Île-de-France

    Sophie Eyraud, médecin généraliste, co-présidente de l’association ANCIC (Association Nationale des Centres d’IVG et de Contraception)

    En deuxième partie d’émission, Pascale Clark reçoit Laurent Voulzy et Alain Souchon pour la sortie de leur nouvel album « Alain Souchon et Laurent Voulzy » le 24 novembre.

  • Hymen: pour en finir avec les idées reçues, article de Claire AKOUKA Contact Sage-Femme la lettre de l’ordre N°43 juillet 2015

    Contact Sage-Femme la lettre de l’ordre N°43 juillet 2015
    Article de Claire AKOUKA: Hymen pour en finir avec les idées reçues
    Page 24

    Source : Ordre des Sages Femmes Conseil National

  • CP du 27 février 2015: Projet de loi santé amélioration d’accès à l’IVG

    Communiqué de presse du 27 février 2015: Projet de loi santé amélioration d’accès à l’IVG
    L’ANCIC[[ Association Nationale des Centres d’Interruption de Grossesse et de Contraception ANCIC]] se réjouit des propositions faites à la délégation aux droits
    des femmes de l’Assemblée Nationale relatives à l’IVG et particulièrement de la suppression de la clause de conscience et du délai de réflexion telles que recommandées par le HCEfh[[ Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes]].

    La clause de conscience, mesure historique nécessaire lors de l’élaboration de la loi Veil en 1975, contribue à stigmatiser l’IVG en 2015 comme un acte à part disposant d’une juridiction d’exception alors que l’article R.4127-47 du code de la Santé Publique comprend une clause de conscience générale pour l’ensemble des actes médicaux que les professionnels de santé sont amenés à pratiquer.

    La suppression du délai de réflexion de 7 jours entre le moment où une femme formule le souhait d’interrompre sa grossesse et la possibilité de réaliser l’IVG assouplira le parcours des femmes pour lesquelles la réflexion a démarré bien
    avant la rencontre avec un médecin et qui se voient opposer, en plus des délais d’attentes souvent supérieurs aux 5 jours recommandés pour un premier RV,
    7 jours supplémentaires. La suppression de ce délai n’a pas vocation de précipiter
    la réalisation de l’acte ni d’en limiter la réflexion mais d’assouplir les conditions d’accès à l’IVG et d’adapter le temps de la réflexion aux besoins individuels de chacune. Le professionnel de santé déterminera avec la femme la date de l’IVG,
    elle seule saura évaluer le temps de réflexion qui lui sera nécessaire.

    Les structures pratiquant les IVG doivent avoir des moyens autonomes et du personnel dédié, sous la responsabilité de professionnels de santé : médecin ou tout autre professionnel encadrant motivés, formés, et ayant l’expérience de la pratique des IVG. cf FRIDA (Projet ARS Île-de-France), le référentiel de bonnes pratiques en orthogénie de l’ANCIC

    Contact presse : info(at)ancic.asso.fr