Catégorie : Presse

  • RFI PRIORITÉ SANTÉ Podcast Journée mondiale de l’avortement Par Claire Hédon 28/09/16

    Source : RFI

    L’OMS estime à environ 22 millions le nombre des avortements à risques pratiqués dans le monde chaque année, pour la plupart dans les pays en développement. Les lois restrictives qui contraignent les femmes et les jeunes filles à recourir à des avortements à risque entraînent 47 000 décès, et plus de 5 millions de cas de complications. Les avortements à risque sont l’une des principales causes de mortalité pour les jeunes filles de 15 à 19 ans, dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Comment garantir une prise en charge satisfaisante, lors d’un avortement ou de grossesses non désirées ?

    • Dr Nathalie Trignol-Viguier, médecin généraliste de formation, praticienne hospitalière et médecin référent du Centre d’Orthogénie du CHU de Tours et membre du Bureau de l’ANCIC (Association nationale des centres d’interruption de grossesse et de contraception).
    • Christine Mauget, responsable des questions internationales au Bureau national du Planning familial
    • Dr Lise-Marie Déjean, ex-ministre à la condition féminine en Haïti et membre de l’ONG Solidarité des Femmes Haïtiennes (SOFA).

    Pour écouter l’émission
    PRIORITÉ SANTÉ Podcast Journée mondiale de l’avortement

  • 22/06/16 Marisol Touraine lance une campagne d’information nationale sur le rôle et les missions des sages-femmes

    Source Ministère des Affaires sociales et de la Santé

    Afin de faire connaître aux Françaises et aux Français la diversité des missions des sages-femmes, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, lance aujourd’hui une campagne d’information nationale sur le rôle et les compétences, récemment élargies, de ces professionnel-le-s.

    Des outils de communication pratiques et pédagogiques ont ainsi été développés en étroite collaboration avec les syndicats de sages-femmes et le Conseil national de l’ordre des sages-femmes, autour d’un message central, « 5 ans pour devenir sage-femme, un engagement pour la santé des femmes », et d’une accroche originale, « 6 bonnes raisons de consulter une sage-femme ».

    Pour beaucoup de femmes, l’intervention des sages-femmes se limite souvent au suivi de la grossesse et à la pratique l’accouchement. Pourtant, les sages-femmes font beaucoup plus que cela : elles assurent le suivi de la femme en bonne santé, peuvent lui prescrire une contraception, réaliser certaines vaccinations, intervenir dans la prévention des addictions… Grâce à la loi de modernisation de notre système de santé, elles peuvent même pratiquer l’interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse et vacciner l’entourage de la femme et du nouveau-né.

    La campagne nationale d’information lancée aujourd’hui par la ministre mettra en lumière l’ensemble de ces missions. Elle s’appuiera sur un double dispositif :

    – Une campagne d’affichage : 24000 affiches et 483 000 dépliants présentant les missions des sages-femmes dans toute leur diversité seront disponibles dès le 24 juin dans les plannings familiaux, les centres de planification et d’éducation familiale (CPEF), les maternités, les centres périnataux de proximité, les centres de protection maternelle et infantile (PMI)…

    – Une forte présence sur Internet : des bannières orneront les pages d’accueil des sites des principaux médias généralistes et féminins ; ces bannières renverront vers un« grand dossier » dédié, hébergé sur le site Internet du ministère des Affaires sociales et de la santé, accessible ici ; une infographie, une vidéo « micro-trottoir », ainsi que des témoignages de sages-femmes et de patientes, seront relayés sur les réseaux sociaux pour compléter ce dispositif.

    Cette campagne nationale s’ajoute aux mesures venues renforcer, depuis 2012, la place et le rôle des sages-femmes dans notre système de santé : création d’un statut médical de sages-femmes des hôpitaux, revalorisation salariale, formation renforcée et attribution de nouvelles responsabilités dans l’organisation et le fonctionnement des hôpitaux.

    À l’occasion de la présentation de cette campagne, Marisol Touraine a déclaré :
    « Une profession de sages-femmes reconnue, modernisée, médiatisée, c’est un système de santé plus performant et des Françaises et Français mieux protégés. Avec cette campagne, nous permettons à chacune et chacun de mieux connaître la richesse et la diversité de cette profession. ».

    – Plus d’informations sur social-sante.gouv.fr/sages-femmes

  • Communiqué de Presse du 8 juin 2016 : DANGER POUR LA SANTE DES FEMMES

    Communiqué de Presse du 8 juin 2016 : DANGER POUR LA SANTE DES FEMMES

    Dans le département du Loir et Cher, les Centres de Planification et d’Education Familiale (CPEF) sont menacés

    Les CPEF, structures financées par le Conseil Départemental et gérées par les hôpitaux publics, assurent dans les trois villes principales du Loir et Cher, Blois, Romorantin-Lanthenay et Vendôme, les missions mentionnées dans l’article R 2 311-7 du code de la santé publique : Consultations relatives à la maîtrise de la fécondité, Information portant sur la sexualité et l’éducation familiale, Actions de prévention individuelles et collectives vers l’extérieur des hôpitaux en lien essentiellement avec l’Éducation Nationale, Entretiens de conseil conjugal et Entretiens pour demande d’interruption volontaire de grossesse (IVG).

    De plus, une approche autour de la santé sexuelle avec une prise en charge globale a été mise en place en lien avec les professionnels concernés : Accueil et prise charge des victimes d’agressions sexuelles et de violences conjugales, réalisation des dépistages des infections sexuellement transmissibles et leur traitement, consultation de sexologie, prise en charge des IVG.

    Cette prise en charge cohérente et globale ne peut se concevoir sans les professionnels compétents et formés. Ainsi, les Conseillères conjugales et familiales (CCF) recrutées par les hôpitaux sont indispensables afin de garantir la qualité de cette prise en charge.

    Depuis l’année 2013, le Conseil général puis actuellement le Conseil Départemental, réfléchit à une réorganisation de la planification familiale en proposant de « mutualiser les moyens pour optimiser la prise en charge » avec pour objectif d’intervenir au plus près des populations en milieu rural.

    Lors de notre rencontre annuelle, du 23 mai 2016, de compte-rendu d’activité de l’année 2015, nous apprenons que le Conseil Départemental a décidé une mise à disposition des Conseillères Conjugales et Familiales et des secrétaires, au Département. L’objectif est de recentrer les activités de planification et d’éducation familiale sur ses missions essentielles et de mettre en synergie les moyens humains des CPEF et du département. Le temps alloué aux CCF passerait ainsi de 5,15 ETP à 4 ETP pour le département. De plus il est annoncé que l’activité des CCF serait redéployée vers l’extérieur des hôpitaux pour en faire des sortes d’accueil en milieu rural.

    Alléger les charges des Conseils Départementaux est possible. Les lois permettent que seuls les frais de fonctionnement des CPEF soient supportés par les Conseils Départementaux et l’intégralité des frais de produits pharmaceutiques, d’actes de biologie ou d’anatomopathologie pour les mineurs et les non assurés sociaux afin d’en assurer la gratuité, sont pris en charge par la sécurité sociale.

    Dans le département du Cher, ces dispositifs sont appliqués par une convention quadripartite entre la CPAM, le Conseil Départemental, les laboratoires et les pharmaciens. Une rencontre régionale regroupant l’ARS, les Conseils Départementaux, la Caisse primaire d’assurance maladie, les professionnels des CPEF, les pharmaciens et les laboratoires devait avoir lieu le 2 juin 2016. Celle-ci a été annulée. Sera-t-elle reportée ?

    Les CPEF actuellement implantés au sein des services publics hospitaliers permettent un accueil et une prise en charge cohérente et globale car pluridisciplinaire, des personnes autour de la santé sexuelle. En supprimant des postes, en redéployant le personnel sur tout le territoire, c’est la santé des femmes qui est en péril, ce sont les droits fondamentaux, celui de disposer librement de son corps, qui sont remis en cause.

    Les hôpitaux qui ont la responsabilité de gérer des CPEF ont un rôle fondamental pour les préserver.

    Le bureau de l’ANCIC

    Le 8 juin 2016

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  • 06/06/16 Touche pas aux Bluets: Maltraitance institutionnelle aux Bluets

    Maltraitance institutionnelle aux Bluets

    Que se passe-t-il à la Maternité des Bluets ?

    La Maternité des Bluets, emblématique dans le paysage parisien pour sa qualité de soins et d’accompagnement des femmes, est aujourd’hui en souffrance. Le personnel salarié est victime de maltraitance institutionnelle de la part de sa direction.

    Historiquement, la Maternité est la propriété de la fédération CGT des Métallurgistes. Elle est dirigée par l’Association Ambroise Croizat qui est une émanation de la Fédération CGT.

    La Maternité a connu ces dix dernières années plusieurs directeurs/directrices, nommés puis démis de leurs fonctions par l’Association dirigeante. Les salariés, fatigués de cette valse, ont crû à une amélioration lorsque, enfin, l’an dernier, un directeur formé à la gestion d’un tel établissement, et expérimenté, a été nommé, Mr Thomas Lauret.

    Cette nomination était d’autant plus bienvenue qu’elle venait s’ajouter à deux années de travail assidu de Sophie Gaudu, gynécologue obstétricienne et cheffe de service de la Maternité, et de recrutements en cours pour compléter l’équipe d’encadrement médical et de gestion – en effet certains postes de cadres faisaient cruellement défaut (Coordinatrice générale des soins, DRH, entre autres).

    Aussi les salariés (le personnel médical et de gestion) ont-ils crû à une farce quand en avril 2016, l’Association dirigeante leur a annoncé qu’elle limogeait le directeur.
    Le personnel a résisté, s’est mis en grève, mais l’Association a tenu un discours de langue de bois, sans jamais expliquer sa démarche.
    Pire, elle a commencé des menaces et des intimidations auprès de ceux qui tentaient de résister. Tant est si bien que le directeur, démis de ses fonctions, a dû s’en aller et que la Cheffe de service est aujourd’hui en arrêt de travail. Les cadres nouvellement recrutés n’ont pas renouvelé leurs engagements et certains sont sur la sellette.

    Une nouvelle directrice a été nommée, spécialiste en restructurations, émanant de la CGT, mais non directrice d’Hôpital. Cette dernière, en poste depuis quelques semaines, n’a encore entrepris aucune démarche pour rassurer le personnel, ni même rencontrer les équipes.

    Le personnel de la Maternité des Bluets est à bout de souffle, et en proie à un grand désarroi. Les équipes médicales se mettent en quatre pour assurer la qualité des soins, mais leur inquiétude et leur déprime grandissent.
    Le personnel se sent méprisé, ignoré et maltraité par la direction.

    Quels sont les objectifs de cette Association, censée être symboliquement le « parent sécurisant » ? Détruire ce qui fonctionnait bien, enfin ? Continuer un management indigne, mais certes révélateur, d’un syndicat qui se prétend être dans le dialogue social ? L’Association et aujourd’hui, sa directrice nouvellement nommée, ont-ils un objectif ? Et lequel ?

    Pour sortir de ce tunnel, le personnel de la Maternité des Bluets a besoin de vous, en tant que relais de l’information ou tout simplement en témoignage de votre solidarité. Ensemble, nous sommes plus forts.

    Adhérez à l’association « Touche pas aux Bluets » et informez votre entourage.
    http://www.touchepasauxbluets.fr/

  • Hommage à Maya SURDUTS

    L’ANCIC salue l’engagement, la détermination de Maya Surduts qui était incontestablement l’une des grandes féministes de notre temps.
    Charismatique, militante acharnée, grande gueule, sans doute, tout à la fois.
    Elle ne lâchait jamais rien et luttait à côté de toutes celles et ceux qui défendaient les droits fondamentaux (droits des femmes, droits et accès aux soins, défense des services publics).
    Cette grande dame militante était de tous les combats pour défendre le droit à disposer de son corps, le droit à l’avortement, à la contraception, contre les violences faites aux femmes.
    Maya l’écrivait dans « Le droit des femmes à disposer de leur corps » : « nous allons reprendre l’initiative pour voir comment nous pouvons descendre dans la rue car c’est là que se joue le rapport de forces ».
    Avec la CADAC qu’elle a cofondée en 1990, et le CNDF, elle a sans cesse interpellé nos associations, avec une détermination sans faille pour faire avancer les droits des femmes.
    Elle qui voulait toujours que les associations se rencontrent, encore et toujours… combattante et chaleureuse ; elle va nous manquer.
    Continuons le combat.

    L’ANCIC

  • Tribune unitaire du 07/03/16 paru sur le Club de MEDIAPART

    Cliquer sur le lien pour accéder à l’article paru sur Le Club MEDIAPART

    Pour télécharger la version PDF cliquer sur la minature

  • CP ANSFO du 2 février 2016: suite à la promulgation de la Loi de modernisation de notre système de santé

    Source : ANSFO

    L’Association Nationale des Sages-Femmes Orthogénistes se réjouit de la promulgation de la Loi de modernisation de notre système de santé le 26 janvier 2016, facilitant, entre autres, l’accès à l’IVG :
    – le délai de réflexion de 7 jours est supprimé. L’article L2212-5 du Code de Santé Publique rappelle tout de même que “Si la femme renouvelle, après les consultations prévues aux articles L. 2212-3 et L. 2212-4, sa demande d’interruption de grossesse, le médecin ou la sage-femme doit lui demander une confirmation écrite. Cette confirmation ne peut intervenir qu’après l’expiration d’un délai de deux jours suivant l’entretien prévu à l’article L. 2212-4.” Ce dernier article précise notamment que l’entretien préalable à l’IVG est obligatoire pour les femmes mineures non émancipées et doit être systématiquement proposé aux femmes majeures.
    – les IVG instrumentales peuvent être réalisées en centre de santé. Les recommandations de la Haute Autorité de Santé sont en cours d’élaboration.
    – les sages-femmes peuvent réaliser les IVG médicamenteuses.

    Concernant la pratique des IVG médicamenteuses par les sages-femmes

    Afin que les sages-femmes puissent offrir une offre de soins équivalente à celle des médecins, l’Association Nationale des Sages-Femmes Orthogénistes (ANSFO) souhaiterait que soit précisé rapidement :
    – l’extension du droit de prescription des sages-femmes à l’ensemble des médicaments nécessaires à l’IVG médicamenteuse : les différentes molécules abortives, les antalgiques des différents paliers,
    – la prescription d’arrêt de travail par les sages-femmes aux femmes en dehors de toute déclaration de grossesse. Cet arrêt de travail doit pouvoir tenir compte des temps de réflexion, d’accompagnement et de réalisation de l’IVG,
    – l’adaptation raisonnée des contrats d’assurance des sages-femmes libérales à cette nouvelle pratique.

    L’Association Nationale des Sages-Femmes Orthogénistes recommande que chaque sage-femme désirant exercer cette activité se forme spécifiquement à cette nouvelle compétence, tant sur le plan technique que sur le plan d’accompagnement humain.

    Si une sage-femme ne peut réaliser elle-même l’IVG (clause de conscience, choix de la méthode instrumentale, mode d’exercice…), elle doit informer et orienter la femme dans les plus brefs délais en lui délivrant un certificat de consultation (article 2212-6).

    Concernant la pratique libérale et en CPEF / centre de santé, des décrets préciseront les modalités de convention entre la sage-femme et le centre d’orthogénie de proximité.

    Pour permettre un maillage optimal de l’offre de soins, l’ANSFO invite chaque sage-femme qui débutera une activité d’IVG médicamenteuse à le signaler directement à :
    – le numéro vert « Sexualités, Contraception, IVG » : 0800 08 11 11 ou avortement@planning-familial.org
    – et au site internet http://www.ivglesadresses.org/, pour savoir où avorter en France : info@ivglesadresses.org.

    L’Association Nationale des Sages-Femmes Orthogénistes (ANSFO) continuera de militer afin que les sages-femmes puissent réaliser toutes les méthodes d’IVG (médicamenteuses et instrumentales), afin de garantir un véritable choix par les femmes.

    CONTACTS PRESSE :
    Marjorie AGEN (Aquitaine Poitou Charente) 06 76 28 78 63
    Chantal BIRMAN (Île de France) 06 61 20 10 50
    Marie-Jo MAGUER (Languedoc Roussillon) 06 46 57 79 67
    Cécile WALLART (Aquitaine Poitou Charente) 06 37 36 73 36