Catégorie : Presse

  • CP ANCIC du 06/10/20 Nous, professionnel.le.s de l’avortement, réaffirmons tout notre soutien à la proposition de loi qui sera présentée le 8 octobre 2020

    Nous, professionnel.le.s de l’avortement, réaffirmons tout notre soutien à la proposition de loi qui sera présentée le 8 octobre 2020 et qui prévoit

    • L’allongement des délais d’IVG de 14 à 16 semaines d’aménorrhée
    • La suppression de la clause de conscience spécifique et l’aménagement de la clause de conscience générale
    • La possibilité pour les sages-femmes de réaliser les IVG instrumentales

    Trop de femmes sont encore contraintes de partir à l’étranger quand elles en ont les moyens, demander une IMG pour cause maternelle psycho-sociale quand c’est entendable (peu de CPDPN l’organisent à ce jour) ou poursuivre leur grossesse lorsqu’elle dépasse 14 SA et qu’elles n’ont pas d’autre solution. On sait que ce geste serait possible dans les mêmes conditions de sécurité que chez nos collègues des pays voisins aux lois plus libérales et nous sommes prêts à le réaliser.

    La clause de conscience existe pour tous les actes médicaux, rajouter une clause de conscience spécifique à l’IVG est une façon détournée d’encourager les professionnels à ne pas prendre en charge cet acte pourtant partie intégrante de la vie des femmes. Il nous parait donc juste et nécessaire de supprimer cette double cause de conscience .

    Les sages-femmes ont toutes les compétences nécessaires pour réaliser des gestes endo-utérins. Rappelons que les médecins généralistes pratiquant les ivg n’ont pas les connaissances théoriques et pratiques des sages-femmes dans leur formation initiale et pourtant une formation adaptée leur permet de pratiquer en sécurité pour les patientes. De plus, leur participation aux IVG instrumentales pourrait ré-équilibrer l’accès aux différentes méthodes d’avortement et améliorer l’accès à l’aspiration.

    Le Bureau de l’ANCIC

    Contact : E-mail

  • CP ANCIC du 14 septembre 2020 certificat de virginité

    L’ANCIC s’inquiète du projet de Mme SCHIAPPA et Mr DARMANIN de pénaliser les médecins qui rédigent des certificats de virginité, dans le cadre du projet de loi contre les séparatismes.

    La demande de rédaction de ces certificats pose en effet de réelles et graves questions, mais en aucun cas l’abord répressif vis à vis du corps médical ne constitue une réponse.

    Comme le gouvernement et les associations féministes, nous pensons que ces demandes de certificats constituent une violence faite aux femmes, une atteinte à leur dignité et à l’égalité femme/homme. Nous savons de quelle hypocrisie sociale relèvent ces certificats et qu’aucun.e professionnel.le n’est en capacité de certifier la virginité d’une femme.

    Cependant nous sommes également conscients que dans certaines situations extrêmes, des femmes ont comme seule issue de rompre avec leur famille ou de se tourner vers le marché de la virginité (hyménoplastie, hymen artificiel…), et certaines sont en réel danger. C’est là que refuser la rédaction d’un certificat constitue une nouvelle violence et que des professionnel.le.s font le choix qui leur apparaît le plus éthique : remettre ce document afin de les protéger.

    Dans tous les cas, cette demande est l’occasion d’accueillir, évaluer la situation, et questionner ces pratiques avec la femme. Cet espace de parole est utile et doit rester possible. L’interdiction ne ferait que nier les pratiques communautaires sans les faire disparaître.

    Il nous parait donc impératif d’aborder cette question par un tout autre angle, afin que les femmes et les hommes s’émancipent et s’insurgent contre le poids des traditions qui les contraignent à subir ces violences inacceptables.

    – Il faut des moyens éducatifs pour informer, débattre, prévenir, accompagner.

    Une Loi de 2001 prévoit 3 séances annuelles d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle et nous attendons toujours son application. L’ANCIC a réalisé la brochure « L’hymen, en finir avec les idées reçues » document destiné à servir de base de débat.

    – Il faut des moyens matériels, médico-sociaux, judiciaires, pour qu’une femme en danger faute d’attestation de virginité puisse être protégée.

    Nous, professionnel.le.s de santé, sommes souvent en première ligne du dépistage des violences faites aux femmes et devrions pouvoir bénéficier de moyens et non de menaces dans cette mission. Nous souhaitons pouvoir laisser la porte ouverte aux femmes et à leurs demandes afin de les accompagner au mieux.

    Mme SCHIAPPA et Mr DARMANIN se trompent de cible en pénalisant les professionnel.le.s de santé.

    Les personnes à condamner sont celles qui portent atteinte à la liberté individuelles des femmes, en leur exigeant ce certificat.

    cf « plaquette ANCIC : L’hymen , pour en finir avec les idées reçues »

    Contact : mail

  • CP ANSFO du 20/04/20

    COMMUNIQUE ANSFO Association Nationale des Sages-Femmes Orthogénistes 20 avril 2020

    Pour faire face à l’épidémie de covid-19, l’arrêté ministériel du 14 avril 2020 (JORF n°0092 du 15 avril 2020 texte n°12) autorise la réalisation des IVG médicamenteuses à domicile, pratiquées par un médecin ou une sage-femme, jusqu’à la fin de la 7ème semaine de grossesse, soit 2 semaines de plus que la réglementation actuelle, dans le respect du protocole établi par la Haute Autorité de Santé.

    https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2020/4/14/SSAZ2009592A/jo/texte
    https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2020-04/reponse_rapide_ivg__09_04_2020_coiv8.pdf

    L’ANSFO remercie les instances pour cette mesure qui contribue, en cette période d’urgence sanitaire, à maintenir l’accès à l’IVG, tout en respectant la qualité et la sécurité des soins. En effet, comme il est précisé dans le texte, avant de pratiquer cette méthode, les professionnels de l’orthogénie évalueront l’état de santé de la femme ainsi que sa situation psycho sociale et lui délivreront une information éclairée, afin que l’IVG se déroule dans de bonnes conditions pour elle. Si les conditions ne sont pas réunies, l’accès à l’IVG instrumentale doit être maintenu en privilégiant l’anesthésie locale qui permet de libérer nos équipes d’anesthésie mobilisées par l’épidémie.

    Les sages-femmes orthogénistes rappellent que grâce à leurs compétences et expériences acquises dans les gestes endo utérins, elles sont prêtes à se former rapidement à l’IVG instrumentale afin d’aider les médecins à garantir une offre de soins de toutes les méthodes d’IVG sur tout le territoire, avec toujours pour objectifs la qualité et la sécurité des soins.

    Par ailleurs, l’ANSFO comme beaucoup d’autres professionnels de l’orthogénie, s’inquiète de la diminution des demandes d’IVG en cette période de confinement. Le risque d’augmentation des demandes d’IVG dans des délais dépassés est réel.

    C’est pourquoi l’ANSFO soutient la tribune d’un collectif de médecins intitulée « Protéger les droits des femmes et maintenir l’accès à l’avortement en période d’épidémie de Covid et de confinement » qui demande notamment un allongement des délais légaux de 2 semaines, soit la possibilité de réaliser des IVG instrumentales jusqu’à 14 semaines de grossesse.

    https://www.ivg-covid.fr/index.html#page-top

    Il est particulièrement notable en cette période de pandémie que les revendications des sages-femmes orthogénistes présentent un intérêt majeur pour la santé publique.

    Association Nationale des Sages-Femmes Orthogénistes (ANSFO)
    BP 10082 – 24003 Périgueux Cedex
    Delphine Giraud : 06 80 95 60 20
    Marjorie Agen : 06 76 28 78 63
    sforthogenistes@gmail.com
    www.sages-femmes-orthogenistes.org

  • CP Gouvernement : Face à l’épidémie, le Gouvernement se mobilise pour maintenir les droits des femmes en matière d’IVG 03/04/20

    Source : Ministère des Solidarités et de la Santé

    La crise sanitaire liée à l’épidémie de COVID-19 ne doit pas remettre en question nos valeurs les plus fondamentales : celles de l’émancipation des femmes et de leur droit à disposer de leur corps.

    Mis en tension par l’épidémie, notre système de santé doit s’adapter pour prévenir les difficultés d’accès à l’IVG. Olivier VERAN, ministre des Solidarités et de la Santé et Marlène SCHIAPPA, secrétaire d’État chargée de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes et de la Lutte contre les Discriminations prennent des dispositions pour assurer, dans le délai légal en vigueur, une réponse aux demandes d’IVG des femmes :

    – L’ensemble des consultations nécessaires aux IVG médicamenteuses pourront être réalisées sous forme de téléconsultations, si la femme le souhaite et le praticien l’estime possible :
    o Une téléconsultation d’information et de remise des ordonnances ;
    o Une consultation de prise du médicament qui arrête la grossesse (antiprogestérone) : en cas de téléconsultation, la femme pourra aller chercher le médicament en officine, en lien avec le médecin ou la sage-femme. Le 2e médicament (prostaglandine) devant être pris 36 à 48h après le premier ;
    o Une téléconsultation de contrôle dans les 14 à 21 jours qui suivent.

    – Le ministre des Solidarités et de la Santé a saisi en urgence la Haute Autorité de Santé afin d’émettre un avis sur la possibilité d’étendre le délai de réalisation des IVG médicamenteuses hors milieu hospitalier de 7 à 9 semaines d’aménorrhée.

    – Enfin, les Ministres encouragent l’ensemble des médecins en ville et les sages-femmes libérales à s’engager dans le maintien des IVG médicamenteuses et demandent aux établissements de santé d’assurer la continuité des IVG instrumentales.

    L’avis de la HAS est attendu dès la semaine prochaine afin que l’ensemble de ces mesures rentrent en application dans les tout prochains jours, en liens avec les professionnels et acteurs concernés.

    Pour les femmes mais aussi les professionnels qui souhaiteraient avoir des informations sur lieux de prise en charge disponibles, le Planning Familial maintient son numéro vert : 0800 08 11 11.

  • 27/03/20 Communiqué à destination des professionnels de l’IVG pendant la crise santiaire du COVID mise à disposition gratuite de l’autotest Check Top pour les professionnels de l’IVG, à destination des femmes réalisant une IVG Médicamenteuse

    COMMUNIQUE A DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE L’IVG PENDANT LA CRISE SANITAIRE DU COVID
    MISE A DISPOSITON GRATUITE DE l’AUTOTEST CHECK TOP POUR LES PROFESSIONNELS DE L’IVG, A DESTINATION DES FEMMES REALISANT UNE IVG MEDICAMENTEUSE

    Rationnel
    La prise en charge de l’IVG est une urgence pour les femmes et nous œuvrons pour leur rendre un accès le plus facile, adapté et sécurisé depuis le début de cette crise sanitaire.

    Les mesures de confinement sont en partie rompues pour les femmes en demande d’IVG par le parcours nécessaire qui ne peut être réalisé qu’en présentiel dans le cabinet d’un professionnel de santé, en libéral ou en institution.

    Une étape indispensable du suivi de l’IVG médicamenteuse est la confirmation du succès de la méthode qui, aujourd’hui, peut être réalisée de 3 façons :

    • un dosage des HCG sanguines
    • une échographie de vacuité utérine
    • ou la réalisation d’un test urinaire détectant un taux d’HCG supérieur à 1000 mUI/mL  

    Compte tenu de l’accès aux laboratoires et centres d’échographie limité et exposant, la dernière méthode est actuellement celle qui permet à la femme de réaliser elle-même à domicile cette vérification, dans le respect du confinement.

    Notre démarche
    L’ANCIC et le CNGOF par l’intermédiaire de sa commission IVG/contraception ont sollicité le laboratoire NORDIC PHARMA qui commercialise en France ce test : CHECK TOP.

    Dès aujourd’hui le laboratoire propose de mettre CHECK TOP à disposition des professionnels, gratuitement, pour aider les femmes dans leur parcours en restant le plus possible confinées.

    Comment se le procurer ?

    Chaque centre IVG peut d’ores et déjà passer une commande de 25 tests maximum par commande, quantité volontairement limitée pour permettre un accès à tous les établissements.

    Chaque pharmacien d’officine peut commander CHECK TOP directement au dépositaire CSP.

    CHECK TOP est exclusivement destiné aux professionnels, médecins ou sages-femmes, habilités à réaliser des IVG et doit être dispensé par le pharmacien d’officine selon les mêmes modalités que celles appliquées à la mifépristone et au misoprostol. Ils pourront sur ordonnance en obtenir avec l’achat de boite de mifépristone.

    Les coordonnées pour une commande chez le dépositaire CSP, par fax ou email :

    Si besoin d’informations complémentaires concernant la commande passée, vous pouvez appeler le 04 73 69 28 28.
    Pour toute information complémentaire sur CheckToP, vous pouvez également contacter le laboratoire Nordic Pharma : info@nordicpharma.com

    Comment ça marche ?
    CHECK TOP est recommandé pour vérifier l’efficacité de l’IVG médicamenteuse jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée. Son seuil de détection est de 1000mUI/mL à ne pas confondre avec les tests de grossesse habituellement utilisé pour déterminer une grossesse dont le seuil de détection est à 25 mUI/mL

    Sa négativité (taux d’HCG < 1000UI) à partir de J14 (J14 pour une IVG ≤ 7SA et J21 pour une IVG ≤ 9SA) confirme le succès de la méthode si l’état clinique de la femme est satisfaisant et lui évite de sortir du confinement. Sa positivité justifie le recours au dosage des HCG plasmatiques ou à l’échographie afin de confirmer le succès de l’IVG malgré un taux résiduel d’HCG > 1000 ou de constater l’échec de l’IVG.

    CHECK TOP est à remettre gratuitement à la femme le jour de la délivrance de la mifépristone. Sa réalisation et son interprétation sont simples et parfaitement documentées sur la boite et sur la notice.

    Le résultat sera communiqué par la femme au professionnel lors de la téléconsultation, à l’oral ou par l’envoi dématérialisé du résultat (photo sur smartphone ou mail par exemple)

  • CP Pilule contraceptive, ivg : le gouvernement mobilisé pour assurer les droits sexuels et reproductifs des femmes 23/03/20

    Source: Secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations

    Source : Ministère des Solidarités et de la Santé

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Pilule contraceptive, ivg : le gouvernement mobilisé pour assurer les droits sexuels et reproductifs des femmes

    Paris, le 23 mars 2020

    Dès le 15 mars 2020, Olivier Véran, Ministre des Solidarités et la Santé et Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, ont pris des dispositions pour permettre à toutes les femmes qui le souhaitent d’avoir accès à la pilule contraceptive directement en pharmacie, sans passer par un médecin et grâce à une ancienne ordonnance.

    La contraception d’urgence est disponible sans ordonnance en pharmacie, comme contraception d’urgence. Le Gouvernement s’assurera de sa bonne disponibilité.

    La Secrétaire d’État et le Ministre rappellent que les médecins en ville et les sages-femmes sont autorisés à conseiller les femmes et leurs partenaires sur les questions de contraception. Ils rappellent que ces mêmes professionnels conventionnés avec un établissement de santé sont habilitées à réaliser des IVG médicamenteuses sans passer par l’hôpital. Depuis l’arrêté du 19 mars 2020, les sages-femmes peuvent, comme les médecins, pratiquer des consultations à distance.

    Les médecins de ville et sages-femmes bénéficient, dans les conditions prévues par le cadre national de gestion défini par le Ministère des Solidarités et de la Santé, de la mise à disposition de masques pour continuer à prendre en charge les femmes.

    Les interruptions de grossesse sont considérées comme des interventions urgentes par le Ministère des Solidarités et de la Santé. Leur continuité doit être assurée. Le Planning Familial maintient son numéro vert, 0800 08 11 11 pour répondre à toute question à ce propos.

    Les services de l’Etat feront des points réguliers avec les soignants et le tissu associatif afin de s’assurer que, même en période de pandémie et de confinement, le droit des femmes à disposer de leur corps ne soit pas remis en cause.

    CP – Pilule contraceptive ivg – le gouvernement mobilisé pour assurer les droits sexuels et reproductifs des femmes -230320

    Service de Presse
    Tél : 01 42 75 62 75

    Mél : presse-seefh@pm.gouv.fr

    Hôtel du Petit Monaco
    55, rue Saint-Dominique

    75007 Paris

  • CP ANCIC du 24 mars 2020 COVID

    CP ANCIC du 24 mars 2020 COVID

    L’Association Nationale des Centres d’Interruption de Grossesse et de Contraception souhaite alerter des conséquences de la crise sanitaire du COVID sur la santé génésique des femmes et demande que des mesures efficaces soient prises urgemment par un allongement du délai légal de l’IVG.

    Les mesures de confinement, bien qu’incontestablement indispensables pour la santé de la population générale, vont être un frein au diagnostic de grossesse et à l’accès aux soins pour les femmes surveillées par leur entourage parental ou conjugal.

    Les réquisitions nécessaires au plan blanc impactent négativement les capacités d’accueil des professionnels de l’IVG dans les structures. Enfin, même si les conditions d’accès au diagnostic et à un professionnel de l’IVG sont réunies, les femmes porteuses du COVID, et à fortiori malades (hospitalisées et/ou en cours de réanimation), risquent de voir le terme de leur grossesse s’allonger et dépasser les 12 semaines.

    Les femmes, qui jusqu’ici pouvaient recourir à un avortement dans les pays d’Europe dans lesquels les lois sont plus libérales, sont aujourd’hui contraintes de garder leur grossesse : les cliniques qui les accueillent habituellement ont fermé leurs portes aux femmes résidant en France pour les raisons sanitaires que nous connaissons tous ces jours-ci et pour un nombre inconnu de semaines à ce jour. Seul un allongement d’au moins 14 jours pour recourir à une IVG, soit 14 semaines de grossesse, permettra de limiter un nombre important de femmes privées de ce droit à disposer de leur corps.

    Le recours à l’IMG pour détresse maternelle d’ordre psycho social sera alors l’alternative que tous les professionnels de santé doivent connaître et appliquer pour les femmes qui le demandent, au-delà de ce que la loi relative à l’IVG permettra.

    Nous professionnels de santé, attentifs à la liberté et à la santé des femmes, nous engageons à les accompagner dans cette démarche par une prise en charge de qualité, dans le respect de leur sécurité.

    Contact presse: E-mail

    Le Bureau de l’ANCIC