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Catégorie : Presse
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14/02/24 CP Avortement Europe les Femmes Décident Appel à manifestation 28 février 2024 Place de la Sorbonne à 16H30
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Lettre ouverte à Mme la Première ministre 19/12/23
Madame la Première ministre,
L’Association Nationale des Centres d’Interruption de grossesse et de Contraception, association de professionnels de l’IVG créée en 1979, veille depuis le vote définitif de la loi Veil à défendre les droits des femmes à disposer de leur corps et ceux des professionnels de l’IVG dans leur exercice.
Après avoir salué le vote, en mars 2022, de la loi Gaillot visant à renforcer le droit à l’avortement, impatients de la sortie du décret d’application qui étend la compétence de la pratique des IVG par méthode instrumentale aux sages-femmes en établissement de santé, nous sommes aujourd’hui sidérés par l’article D.2212-8-1 de ce décret.
Pour qu’une sage-femme puisse pratiquer une IVG instrumentale, cet article impose en effet que trois médecins soient disponibles sur site, et qu’un quatrième le soit sur site ou à distance.
Jamais la parution d’aucune loi ni d’aucun décret depuis 1979 n’avait autant inquiété les professionnels que nous sommes. L’article D.2212-8-1 constitue un danger pour l’accès à l’IVG instrumentale pour les femmes, et une discrimination forte d’une profession médicale, celle de sage-femme, vis-à-vis d’une autre, celle de médecin.
L’ANCIC, mais aussi d’autres associations et sociétés savantes telles que l’ANSFO et le CNGOF, ont été sollicitées pour une relecture du projet de décret. Une réunion le 30 novembre 2023 rassemblant de nombreux représentants des professionnels de l’IVG avait permis de conclure, à l’unanimité des professionnels de santé réunis, que la pratique de l’IVG instrumentale par les sages-femmes ne devait pas comporter de limite de terme autre que la limite imposée par la loi. La conclusion de cette concertation était que la capacité à faire des IVG instrumentales ne résidait pas dans la différence entre ces deux professions médicales, mais dans la formation de tous les professionnels pratiquant ces gestes.
Alors que ni le médecin réanimateur ni le médecin embolisateur ne sont obligatoires sur site pour un accouchement dans les maternités ne réalisant pas plus de 1500 accouchements par an, l’article D.2212-8-1 impose la disponibilité de quatre médecins, sur site ou à distance, aux côtés d’une sage-femme, pour pratiquer une IVG instrumentale. Rappelons que les complications lors d’un accouchement sont incomparablement plus nombreuses que lors d’une IVG.
Les médecins des centres de santé peuvent pratiquer des IVG instrumentales sous anesthésie locale alors qu’aucun gynécologue obstétricien, médecin réanimateur ou embolisateur n’est présent sur place. Savez-vous combien d’établissements de santé réalisent aujourd’hui des IVG instrumentales sans qu’aucune convention avec un embolisateur ne soit signée ? Les cliniques hollandaises ou anglaises dans lesquelles les femmes avortent jusqu’à 22 voire 24 semaines d’aménorrhée, y compris les femmes françaises ayant dépassé le délai légal d’IVG en France, n’ont pas non plus d’embolisateur dans leurs murs ou en convention.
Quelle littérature médicale française ou internationale justifie de telles précautions pour la pratique de l’IVG instrumentale ? Maintenir l’article D.2212-8-1 aura pour effet de freiner l’accès à l’IVG instrumentale pour les femmes et de les inquiéter d’avoir recours à une sage-femme pour cet acte.
L’expérimentation menée en 2023 a pourtant permis de rassurer sur les compétences acquises par les sages-femmes formées à l’IVG instrumentale, et sur la sécurité avec laquelle elles ont pris en soin pour une IVG instrumentale plus de 500 femmes sans complication, sans recours ni à un médecin anesthésiste-réanimateur ni à un médecin embolisateur !
La pratique de l’IVG instrumentale par des sages-femmes ne devait-elle pas fluidifier l’accès à l’IVG instrumentale pour les femmes et contribuer à diminuer les inégalités territoriales d’accès à l’IVG ?
Madame la Première ministre, toute la profession médicale impliquée dans l’accès à l’IVG est aujourd’hui menacée dans son exercice et attend qu’un nouveau décret vienne annuler les menaces que celui-ci fait porter sur elle et sur la santé des femmes.
Signataires :
Le bureau de l’ANCIC
Laurence Danjou, gynécologue médical Coprésidente de l’ANCIC; Chrystel Mathurin Bornat, infirmière centre d’orthogénie Hôpital Bicêtre Coprésidente de l’ANCIC; Nathalie Trignol Viguier, médecin généraliste Responsable de l’unité d’orthogénie du CHU de Tours Coprésidente de l’ANCIC; Michel Neny, médecin généraliste Centre d’orthogénie de Vierzon Trésorier de l’ANCIC; Laurence Wittke, médecin généraliste Coordinatrice médicale au Planning Familial du Loiret Trésorière adjointe de l’ANCIC; Mylène Druguet Responsable du centre d’orthogénie du centre hospitalier de Roanne Secrétaire adjointe de l’ANCIC;Autres signataires:
Isabelle Asselin, gynécologue médicale présidente ASSUREIPSS; Chantal Birman, sage-femme; Mélanie Boissinot, médecin généraliste, Tours; Sylvie Denoël, gynécologue médical, Vannes; Alain Domercq, médecin généraliste, Sainte-Marie (Réunion); Anne Dubreuil, médecin généraliste, Tours; Loup Dupin, médecin généraliste CHU Tours ;Sophie Eyraud, médecin généraliste, Paris; Philippe Faucher, gynécologue-obstétricien, Paris; Sophie Gaudu, gynécologue-obstétricienne, Paris; Delphine Giraud, sage-femme Coordinatrice Maison des femmes de l’Hôpital de la Pitié Salpétrière coprésidente de l’ANSFO; Martine Hatchuel, gynécologue-obstétricienne, Paris: Valérie Ledour, médecin de santé sexuelle, Paris; Emmanuelle Lhomme, Médecin généraliste, responsable du Centre d’IVG de l’Hôpital Cochin Port Royal; Jean Claude Magnier, gynécologue médical; Camille Mathieu, médecin généraliste, Tour; Marie Razon, médecin généraliste, Paris; Véronique Rieu, sage-femme Chu Tours; Marie Sicot, gynécologue médical, Grenoble; Claire Wolker-Jarfaut, sage-femme, coprésidente de l’ANSFO;La lettre a été publiée dans Le Monde.fr du 19 décembre 2023
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CP 30 octobre 2023 Collectif Avortement Europe les Femmes Décident
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Appel à manifestation le 28 SEPTEMBRE 2023 POUR DÉFENDRE LE DROIT À L’AVORTEMENT
Jeudi 28 septembre – Rassemblement pour le droit à l’avortement
à Saint-Brieuc. Jeudi 28 septembre, manifestons pour défendre le droit à l’avortement. Rendez-vous à 18h, place Du Guesclin
à Paris
Jeudi 28 septembre, manifestons pour défendre le droit à l’avortement. Rendez-vous à 18h à place de la RépubliqueSamedi 30 septembre meeting l’après midi à la Bourse du Travail 85 rue Charlot 75003
Marseille 28 septembre à 19H rassemblement sous l’ombrière du Vieux-Port
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Appel à manifestation pour le 28 septembre 2022 Collectif Avortement en Europe, les femmes décident! 09/09/22
LE DROIT A L’AVORTEMENT DOIT ÊTRE RECONNU COMME DROIT FONDAMENTAL PARTOUT ET TOUT LE TEMPS
Aux États-Unis, la Cour Suprême a osé en juin dernier remettre en cause le droit à l’avortement qui dépendra désormais des différents États. À ce jour déjà 18 États interdisent l’avortement ou sont en passe de le faire, quatre réduisent son accès.
Les femmes venant de l’Ukraine en guerre, réfugiées en Pologne, se voient refuser un droit auquel elles avaient pourtant accès dans leur pays.
Les femmes d’Amérique latine, de l’Équateur au Pérou en passant par le Salvador et le Brésil, luttent sans relâche pour arracher ce droit, durement réprimé. Les Argentines et les Colombiennes l’ont obtenu de haute lutte.
Les femmes d’Afrique et du Moyen-Orient, en majorité, vivent dans des pays où l’avortement est totalement interdit ou très restrictif.
En Europe même, ce droit est encore dénié aux femmes de Pologne, Malte, Andorre, Monaco. Il est considérablement entravé en Espagne et en Italie par le nombre important de médecins qui se réfugient derrière leur clause de conscience pour exercer un refus de soin alors que l’avortement est un droit.
L’AVORTEMENT EST UN DROIT QUI EST TOUJOURS ATTAQUÉ !
En France, l’accès à l’avortement est empêché par les fermetures de maternités de proximité et donc de centres d’Interruption Volontaire de Grossesse, les diminutions de budgets alloués aux associations féministes, la double clause de conscience qui perdure et les délais qui sont plus restrictifs que dans d’autres pays européens et obligent encore des femmes à avorter à l’étranger ! Une loi de février 2022 a entériné le fait que les sages-femmes puissent pratiquer des IVG «instrumentales » mais les décrets d’application ne sont toujours pas publiés !
En France, en Europe et dans le monde, des forces politiques réactionnaires de droite, d’extrême droite, intégristes religieuses, s’acharnent à empêcher les femmes d’avorter. Elles visent à faire perdurer le contrôle patriarcal sur le corps des femmes. Il est grand temps de garantir le droit à l’avortement en l’inscrivant dans la Constitution française et dans la Charte européenne des droits fondamentaux !
Des femmes et des filles meurent toujours dans le monde car elles ne peuvent avorter en sécurité . D’autres sont emprisonnées durant de nombreuses années. Ceci constitue une violation des droits humains que nous continuerons à combattre au niveau international.
L’AVORTEMENT EST UN DROIT FONDAMENTAL DONT CHAQUE FEMME DOIT POUVOIR BÉNÉFICIER !
Exigeons des engagements fermes, des ressources humaines et financières dédiées pour que partout dans le monde les femmes puissent avorter librement, sans frais, et en toute sécurité !
Les droits des femmes à disposer de leur corps, le droit à la santé, les droits sexuels et reproductifs sont des droits fondamentaux. Ils concourent à la réalisation pleine et entière de tous les autres droits et à l’émancipation de toutes et tous !
TOUTES ET TOUS DANS LA RUE LE 28 SEPTEMBRE 2022 JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LE DROIT À L’AVORTEMENT
Collectif Avortement en Europe, les femmes décident
Premier.e.s signataires : ANCIC, ANSFO, APEL-Égalité, Attac France, CADAC, CFDT, CGT, Chiennes de garde, CNDF, Collective des mères isolées, Comité
Manche Droits des Femmes, les Dyonisiennes, EELV, les Effronté.es, Ensemble ! Femmes égalité, Femmes solidaires, Force Jaune, FSU, Gauche
écosocialiste, LDH, LFI, LFID, Maison des femmes de Montreuil, Maison des femmes de Paris, Marche mondiale des femmes France, Nous Toutes, OLF,
On Arrête Toutes, NPA, Planning Familial, Planning Familial 94, PCF ,Réseau féministe Ruptures, Las Rojas, SKB, StopVOG, Sud PTT, Sud Santé sociaux, TJK-
F, Touche pas à mon intermittent.e, Unef, Union citoyenne pour la liberté, Union Syndicale Solidaireshttps://www.facebook.com/avortementeurope
avortementlesfemmesdecident@gmail.com
Liste des rassemblements en France:
à Paris Place de la Bastille à 18H30
https://www.facebook.com/events/5325497690880178?ref=newsfeedà Orléans Place du Martrois 18H30
à Lyon Place Louis Pradel à 18H
https://fr-fr.facebook.com/events/632718804956158/?hc_location=ufi
à Rouen devant Parvis de la Gare à 18H
https://m.facebook.com/pg/FeministesRouen/posts/
à Toulouse départ Métro Capitole à 18H
à Tours Place Jean Jaurès à 18H
à la Réunion à Saint-Paul de 9H à 15H à la Gare routière
https://www.zinfos974.com/Journee-mondiale-de-la-contraception-et-du-droit-a-l-avortement-le-28-septembre-a-la-Gare-routiere-de-Saint-Paul_a187220.html
à Caen Rassemblement à 18h place Bouchard à 18H
http://www.resistances-caen.org/dates.php
à Nantes – monument des 50 otages – à 18H00
https://lacgt44.fr/spip.php?article3320
à Montpellier Place de la Comédie à 18H00
LE DROIT A L’AVORTEMENT DOIT ÊTRE RECONNU COMME DROIT FONDAMENTAL PARTOUT ET TOUT LE TEMPS
à Bordeaux Place de la Comédie à 18H
28 septembre Rassemblement pour la défense du droit à l’avortement
à Valence Devant la mairie à 18H
https://ricochets.cc/Rassemblement-pour-la-defense-de-l-IVG.html
à Puy-en-Velay, sur la place du Breuil à 18 heures.
https://www.lacommere43.fr/actualites/item/50582-une-manifestation-le-28-septembre-au-puy-en-velay-pour-rappeler-le-droit-a-l-ivg.html
à Poitiers à partir de 14H une série d’événement Hotel de Ville de Poiriers
Déambulation à partir de 17H30 Place d’armes, Poitiers
https://www.facebook.com/events/514048617152930/?ref=newsfeed
à Alençon au départ de la préfecture, une marche s’élancera en centre-ville, pour finir place de la Magdeleine à 18 h 30,
https://actu.fr/normandie/alencon_61001/orne-la-contre-attaque-feministe-debute-demain-pour-la-journee-du-matrimoine_53859905.html
à Grenoble Manifestation départ place Victor Hugo à 18h30
https://www.ici-grenoble.org/evenement/manifestation-pour-le-droit-universel-a-livg
à Coutances Place Saint Nicolas à 18H00
http://alternative50.over-blog.com/2022/09/appel-journee-internationale-pour-le-droit-a-l-avortement-28-septembre-a-coutances.html
à Saint-Nazaire devant l’hôtel de Ville à 18H
LE DROIT À L’AVORTEMENT DOIT ÊTRE RECONNU COMME DROIT FONDAMENTAL PARTOUT ET TOUT LE TEMPS
à Narbonne, devant l’hôtel de ville à 18H dress code en rouge
Mercredi #28septembre, c'est la journée internationale pour le droit à l'#avortement.
À #Narbonne rendez-vous à 18h devant l'Hôtel de Ville, en rouge !@CollAvortement pic.twitter.com/wdsykVCIx4— FSU 11 Aude (@FsuAude) September 24, 2022
à Angoulême devant la Mairie à 18H
https://www.facebook.com/femmessolidairescharente/
à Beauvais «devant la fontaine» au croisement des rues Saint-Pierre, Carnot et des Jacobins – 18h –
à Albi Place du Vigan – 18h30
à Clermont Ferrand – Place de Jaude – 14h à 19h
à Lille Place de la République- 17h –
à La Rochelle – Quai du Carénage 18h30 –
à Saint Étienne Place Jean Jaures – 18h –
à Marseille sous l’Ombrière Vieux Port 18H30
Besançon Place des droits de l’Homme 17H30
Rennes Place de la République 18H30
Saint-Brieuc Place Du Guesclin 18H
Nice Place de la Libération 18H30
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CP ANCIC REVHO Abrogation de l’arrêt Roe V. Wade 01/07/2022
Paris, le 1er juillet 2022
L’ANCIC et le REVHO s’indignent de la décision prise par la cour suprême des États Unis de révoquer l’arrêt Roe vs Wade depuis lequel le droit à l’avortement était inscrit dans la constitution.
Les Etats-Unis viennent allonger la liste des pays interdisant l’IVG et les femmes des états concernés ont désormais comme seule option l’avortement non sécurisé, responsable de 8% de la mortalité maternelle dans le monde.
La possibilité d’un tel retour en arrière dans la plus grande démocratie du monde est très inquiétante. Au-delà de bafouer le droit fondamental des femmes à disposer de leur corps, cette décision démontre la fragilité du droit à l’avortement sur le plan législatif.
C’est pourquoi nous demandons l’inscription du droit à l’IVG dans la constitution.
La France montrera ainsi sa détermination pour protéger les droits humains et renforcer l’égalité entre les femmes et les hommesContacts :
Le Bureau de l’ANCIC : E-mail
Le Bureau de REVHO : E-mail