Catégorie : Presse

  • RFI 40 years since abortion made legal in France interview du Dr Sophie Eyraud par Sarah Elzas 16 janvier 2015

    On 17 January 1975 abortion became legal in France. The Veil law, named after the health minister of the time, Simone Veil, allowed women to terminate pregnancies legally, pushing a practice that was happening in secret into the open. Forty years later it remains a pillar of women’s rights in France but abortion is still taboo in parts of the world and access to the service is not easy.

    Source: Site RFI

    A32 RPT FR 40 years of Abortion in France 16/01/2015 Elzas

    (03:51)

     
     

  • Collection Particulière: La loi Veil avec Laurence Witkke un documentaire de Delphine Saltel et Assia Khalid France Culture le 15/01/2015

    Avec :
    Laurence Wittke, médecin orthogéniste d’Orléans
    Joëlle Brunerie-Kauffman

    Avec des archives de l’INA

    A l’occasion de l’anniversaire de la loi Veil, le 17 janvier, Sur les docks explore 40 ans d’archives sur l’Interruption Volontaire de Grossesse : de 1975 à 2015, paroles de femmes, de couples, de médecins, de militants. Reportages au fil des décennies dans les plannings familiaux et les centres d’orthogénie. Echos de manifestations, témoignages intimes et débats politiques, empoignades idéologiques et batailles juridiques.

    Un parcours sonore dans l’histoire récente pour entendre ce qui a évolué dans les représentations, les pratiques médicales, les textes de loi.

    Liens pour écouter l’émission: France Culture Collection Particulière: La loi Veil

  • CP Comité de Défense du CMS et du CPEF de Colombes 17 janvier 2015

    40 ans après la loi légalisant le droit à l’avortement, le CPEF de Colombes est démantelé.

    Structure mise en place depuis des années, installée au sein du Centre Municipal de Santé (CMS) de Colombes, le Centre de Planification et d’Education Familiale (CPEF) de Colombes est avant tout une structure de recours dans un quartier parmi les plus défavorisés de Colombes.

    1- Une structure reconnue et répondant à une logique de terrain

    Tout en assurant des conditions d’anonymat et de gratuité, le CPEF reçoit au quotidien des patientes adressées par les personnels intervenant au contact des jeunes (et également de façon plus générale, de patientes démunies) : infirmières scolaires, centres d’IVG du secteur, espace santé jeune de Colombes, associations et institutions intervenant dans le domaine de précarité.

    En cas de nécessité d’IVG, l’ensemble des procédures préalables à la réalisation de celle-ci sont en mesure d’être proposées sur place de façon efficiente et rapide (48h) par des professionnels :
    – un entretien avec une infirmière,
    – un entretien avec une conseillère conjugale,
    – une consultation avec un médecin,
    – un prélèvement biologique,
    – une échographie de datation de la grossesse.

    Une prise en charge plus large était également proposée, allant au-delà de l’IVG : soutien des victimes de violences conjugales, consultation à part entière de gynécologie médicale (prescription de moyens de contraception, dépistage et traitement des infections transmises par voie sexuelle, des pathologies gynécologiques et enfin suivi de grossesse).

    Un accueil pluridisciplinaire était assuré par la présence de médecins pratiquant la gynécologie, dermatologue, radiologues, infirmières et secrétariat de radiologie.

    Comme d’autres structures du même type en France, il bénéficiait d’une aide substantielle du Conseil général des Hauts-de-Seine portant sur près de 65 000 EUR.
    Pluridisciplinarité, professionnalisme, larges amplitudes horaires, implantation dans un secteur d’habitation sociologiquement défavorisé, le CPEF de Colombes avait un caractère exemplaire.

    2- La fin du CPEF de Colombes

    Le 18 décembre dernier, par un vote au conseil municipal, la mairie de Colombes a mis fin au contrat de personnels médicaux intervenant directement dans le dispositif du CPEF ou indirectement en appui et a décidé du reclassement de plus de la moitié des effectifs du CMS agents titulaires de la fonction territoriale (agents d’accueil et infirmières).

    Alors qu’un comité de défense du CMS de Colombes avait vu le jour plusieurs semaines auparavant, aucun indice, aucune déclaration n’avaient filtré sur les intentions de la mairie d’abattre le CPEF. Jusqu’aux postes de certains médecins dont la suppression n’avait pourtant pas été votée et qui ont tout de même reçu leur lettre de licenciement de façon inattendue après les fêtes de fin d’année.

    Ce licenciement est intervenu dans la plus grande confusion. Il faut signaler que, pour certaines patientes l’annulation des consultations a été réalisée le jour même de leur RV avec leur médecin début janvier 2015 et alors qu’elles étaient inscrites sur l’agenda de ceux-ci depuis plus d’un mois.

    3- Une lutte pour le droit des femmes toujours d’actualité

    Il y a exactement 40 ans était légalisé le droit à l’avortement.
    Aujourd’hui, les médias sont prompts à dénoncer les menaces en Europe pesant sur celui-ci. Comme en Espagne où en septembre 2014, le gouvernement conservateur Rajoy a renoncé in extremis à présenter son projet de loi visant à restreindre le droit à l’avortement, ou encore la législation en Irlande empêchant le droit à l’avortement y compris dans des situations de détresse conduisant parfois au décès de la femme.
    On ignore dans le même temps les menaces qui restreignent l’accès des femmes à l’IVG en France alors même que toutes les conditions législatives et les moyens financiers sont théoriquement là pour favoriser leur recours.

    L’orientation idéologique de la municipalité est bien sûr largement en cause avec des personnalités qui ont montré leur engagement militant. Nous ne citerons que le plus emblématique. Jean-Paul Bolufer, énarque, adjoint à la sécurité de la mairie de Colombes, catholique ultra, connu pour son combat aux côtés du mouvement anti-avortement de la fondation Jérôme Lejeune.

    4- Comment cela a été possible

    Un dispositif prévu par les instances organisant les soins sur le territoire, des moyens financiers conséquents et disponibles, des professionnels formés et volontaires pour participer au planning familial, une opinion globalement acquise aux droits des femmes : tout cela devait en théorie permettre la pérennisation de l’accès à l’avortement.
    Il a fallu qu’une majorité politique aux idées rétrogrades puisse s’imposer à Colombes et qu’elle prenne une décision dans un quartier défavorisé où la population était peu mobilisée ou mobilisable, pour que la suppression du CPEF soit possible. Le moyen employé pour arriver à ses fins était d’agir de façon dissimulée, en annonçant la suppression de spécialistes du CMS et taire jusqu’au dernier moment, celle à venir du CPEF.

    5- Quelles actions en découlent

    Un signalement de la menace pesant sur le CPEF de Colombes a été adressé aux instances coordonnant l’action des plannings familiaux au Conseil Général des Hauts-de-Seine.

    Les associations impliquées dans la défense des droits des femmes (CADAC, Osons le féminisme, notamment) ont été alertées.

    Plusieurs journaux ont été prévenus.
    Il est absolument nécessaire de replacer le planning familial au centre du débat politique, notamment en vue des prochaines élections départementales dont l’enjeu est crucial pour l’avenir des financements des CPEF.

    Les partis politiques de Colombes ont été interpellés, mais aussi les élus, s’agissant des conseillers municipaux, conseillers généraux des Hauts-de-Seine, député, sénatrice de la circonscription.

    Nous entendons par ce courrier demander à Nicole Goueta, maire de Colombes (qui se présente aux élections départementales en mars 2015) de revenir sur sa décision de supprimer le CPEF de Colombes.

    Pour l’avenir :
    Le législateur et l’exécutif doivent être conscients que la loi légalisant le droit à l’avortement doit impérativement être renforcée afin de faciliter et pérenniser un accès réel à ce droit pour la population sur tout le territoire, de façon anonyme et quelles que soient sa condition et sa situation sociale.

    Colombes, le 17/1/2015

    Au nom du Comité de Défense du CMS et du CPEF de Colombes
    comite.defense.cms.colombes@gmail.com
    @CMS_Colombes

  • Communiqué de presse 25 janvier 2015 Coordination Nationale CDHMP

    LA COORDINATION NATIONALE DES COMITÉS DE DÉFENSE DES HÔPITAUX
    ET MATERNITÉS DE PROXIMITÉ est à nouveau scandalisée par la manière dont on
    traite l’accès aux soins et aux maternités dans notre pays.

    Nous avons déjà perdu les 2/3 des maternités en France, et près d’une dizaine de
    départements n’ont plus qu’une seule maternité. La fermeture des maternités a conduit
    à la limitation de l’accès à l’IVG qui leur était lié, sans compter la disparition de plus
    d’une centaine de centres dédiés.

    Des femmes accouchent sur les routes, dans les ambulances, les camions de pompier,
    les urgences quand elles existent encore… L’éloignement accru accentue les coûts, les
    drames psychologiques, les pertes de chance. En multipliant les transferts des
    patientes et de leurs ami-e-s ; cet éloignement contribue également aux dégâts
    écologiques.

    Et aujourd’hui, une nouvelle liste de fermetures, qui plus est non limitative, est
    proposée par la Cour des comptes.

    La casse va donc désespérément s’accentuer !

    Or la politique désastreuse menée depuis près de 30 ans qui s’est traduite avant tout
    par la fermeture en masse des maternités, n’a eu aucun effet, au contraire, sur la
    mortalité infantile et maternelle. Nous régressons en ce domaine, donc l’intelligence
    exigerait qu’on fasse une autre politique, et qu’on sache s’inspirer des rares documents
    scientifiques sur ce problème.

    Qui cite aujourd’hui le rapport auquel a participé E. Combier (1) qui montre sans
    l’ombre d’un doute le lien entre éloignement et surmortalité ? Voila un élément que l’on
    aimerait voir avancer.

    De soi-disant experts remettent en avant l’insécurité, les problèmes financiers, le
    manque de personnels… pour justifier les fermetures supplémentaires à venir. On nous
    ressort le quota sans aucun fondement des 300 accouchements, comme si le nombre
    d’accouchements était une garantie en soi. Même les pouvoirs publics n’en tiennent
    pas compte, la preuve, on a fermé des structures qui faisaient 800, 1500, 2000
    naissances par an et plus…

    Pire, en supprimant des maternités, on concentre les accouchements dans des
    « maternités usines » de plus en plus éloignées, inhumaines et stressantes. On remet en
    question la gradation des soins et l’organisation en réseau de périnatalité prévue en
    fonction de l’état de santé de la mère et de l’enfant (maternités de niveau 1, 2 et 3).

    TOUTES LES MATERNITÉS DE PROXIMITÉ SONT INDISPENSABLES.
    TOUS LES CENTRES IVG DOIVENT ÊTRE MAINTENUS.

    IL FAUT ROUVRIR LES STRUCTURES NÉCESSAIRES !

    LA SÉCURITÉ, l’ÉGALITÉ, l’AMÉNAGEMENT ÉQUILIBRÉ DU

    TERRITOIRE SONT PLUS QUE JAMAIS INDISPENSABLES. AINSI QUE LA
    PRÉSERVATION DE LA DIMENSION HUMAINE DU SOIN.

    Des pouvoirs publics responsables doivent partir des besoins des personnes et des
    territoires, pas de considérations comptables, administratives et budgétaires.

    Un gouvernement doit avec les structures en difficultés ou fragiles (et ce n’est pas une
    question de taille), les aider et les renforcer, et non pas utiliser n’importe quelle argutie
    pour justifier de leurs restructurations/destructions… Il faut fournir les moyens
    humains, matériels, financiers et en particulier affecter les personnels là où c’est nécessaire.

    C’est une question de volonté et de courage politique, pas autre chose.

    Nous opposons à la logique de rentabilité celle du droit à l’accès aux soins et au droit à
    la santé pour tou-te-s. Cela passe par la défense et l’amélioration de tous les services
    publics de proximité et par une autre politique de santé.

    Le 25 janvier 2015

    (1) http://www.canal-u.tv/video/canal_u_medecine/adelf_emois_2012_territoires_
    de_vie_sante_perinatale_et_adequation_des_services_de_sante_influence_des_tems
    _d_acces_a_la_maternite_la_plus_proche_sur_les_resultats_de_sante_perinatale_en
    _bourgogne.8645

    Contacts :
    Hélène Derrien : 06 77 36 35 98
    Paul Cesbron : 03 44 25 39 91
    Michel Antony : 06 63 82 28 24
    Rolland Vachon : 05 49 66 37 05

  • Communiqué sur la Maternité des Lilas 22 janvier 2015

    Communiqué sur la Maternité des Lilas
    Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité

    Le 17 janvier, Marisol Touraine, Ministre de la Santé a affirmé que « la décision de reconstruire la Maternité des lilas aux Lilas était maintenant actée et définitive ». C’est une victoire pour tous celles et ceux qui se sont battus pour cette maternité, ce centre d’IVG et la qualité d’accueil et de soins qui caractérisent cet établissement.

    La question de la pérennité et de l’amélioration nécessaire de cette belle structure adaptée aux besoins des femmes et de leurs proches, tant pour la contraception, pour l’avortement que pour la maternité, n’aurait jamais dû être posée !

    La Coordination note que les atermoiements et les reculs qui caractérisent ce dossier sont la conséquence du caractère arbitraire des projets régionaux de santé et de leur mise en œuvre par les Agences Régionales de Santé. Confrontée de longue date aux
    carences de démocratie en matière de santé et à l’absence de prise en compte des besoins des usagers, elle examinera avec attention les contraintes de financement et de fonctionnement dont cette reconstruction sera assortie.

    Imposer à la maternité des Lilas de faire du chiffre et d’augmenter le nombre de naissances annuelles pour être à l’équilibre budgétaire, remettrait de fait en cause la spécificité et la dimension humaine des pratiques qui ont contribué à sa célébrité. Cela irait dans le sens de toujours plus de concentration sur quelques « usines à bébés » et à la fermeture de petites ou moyennes maternités avoisinantes. Nous appelons donc à la vigilance et demandons que les financements nécessaires soient débloqués et un calendrier établi dans les meilleurs délais.

    Le 22 janvier 2015,

    Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et Maternités de proximité

  • CP du 28 octobre 2014 Délibéré au procès en appel X.DOR à nouveau condamné pour délit d’entrave à l’IVG

    Communiqué de presse du 28/10/14

    Le lundi 27 octobre 2014 à 13H30 le délibéré du procès en appel  concernant l’affaire DOR a été rendu.

    L’ANCIC se félicite de la condamnation en appel de X.DOR prononcée pour entrave à l’IVG, suite aux faits qui lui sont reprochés, à savoir de s’être introduit avec d’autres opposants dans les locaux du planning 75 les 25 et 26 juin 2012. L’association avait porté plainte pour  » entrave à l’IVG par pressions, menaces ou intimidation du personnel, d’une patiente ou de son entourage »
     
    Pour autant nous déplorons une décision à minima du tribunal. En effet, les peines infligées sont relativement faibles au regard de la gravité des actes commis à l’égard de la victime mais aussi des personnes travaillant dans les lieux où l’on dispense des informations sur l’IVG et où se pratiquent les IVG.

    On constate malheureusement que, bien que X.DOR soit un multirécidiviste et en dépit du fait qu’il a été de nouveau jugé coupable, sa peine a été allégée en appel. 

    Le verdict en première instance prévoyait une amende de 10000  euros avec 1 mois de prison avec sursis, aujourd’hui la condamnation n’est plus que de 10000 euros avec 5000 euros de sursis (sans compter en plus une baisse de 20% en cas de règlement dans les 2 mois.)

    En outre, la très faible prise en charge des frais de justice pour les associations ANCIC, CADAC, PF 75 et MFPF qui se sont portées parties civiles ne compense absolument pas les frais engagés pour les avocats. Les associations défendant le droit des femmes se voient donc fragilisées alors qu’elles combattent des mouvements bafouant la loi sur l’IVG.

    A la veille des 40 ans de la loi légalisant l’avortement il est à déplorer que les anti-choix qui sont jugés coupables bénéficient d’une telle clémence de la part du tribunal. 

    Les co-présidentes de l’ANCIC
    Laurence Danjou
    Sophie Eyraud
    Martine Hatchuel

    Contact : info(at)ancic.asso.fr

  • CP 18 septembre 2014 Procès en appel de X Dor

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    Jeudi 18 septembre 2014

    Lundi 22 septembre 2014 à 13h30 se tiendra le deuxième acte judiciaire qui oppose le Planning Familial de Paris à Xavier Dor, adversaire notoire du droit à l’avortement, qui avait envahi les locaux de l’association les 25 et 26 juin 2012 pour prier et exercer des pressions sur les femmes venues se renseigner sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

    En septembre 2013, le Tribunal de Grande Instance de Paris avait condamné ce multirécidiviste à 10 000 euros d’amende pour « délit d’entrave à l’IVG ». Le parquet avait requis 8 000 euros d’amende et un mois de prison avec sursis, en insistant sur « la pression morale et psychologique » et « les actes d’intimidation » que le prévenu avait fait subir aux patientes.

    Xavier Dor avait choisi de faire appel.

    Le Planning Familial, l’ANCIC (Association nationale des Centres d’Interruption Volontaires de Grossesse et de Contraception) et la CADAC (Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception) se sont constitués parties civiles à ce procès.

    Venez nombreuses et nombreux pour nous soutenir lundi prochain à 13h30, au Palais de justice, à la 8ème chambre du 2ème pôle de la Cour d’Appel de Paris !

    Contacts presse :
    Le Planning Familial de Paris – Marie-Claire Abiker : 06 77 39 65 13
    Le Planning Familial – Véronique Séhier : 06 86 65 25 19 / Marie-Pierre Martinet : 06 70 19 83 48
    CADAC – Maya Surduts : 06 07 48 71 83
    ANCIC – Sophie Eyraud : 06 47 15 19 14 / Martine Hatchuel : 06 13 20 34 47