Catégorie : Communiqué de presse partenaires

  • CP ANSFO du 2 février 2016: suite à la promulgation de la Loi de modernisation de notre système de santé

    Source : ANSFO

    L’Association Nationale des Sages-Femmes Orthogénistes se réjouit de la promulgation de la Loi de modernisation de notre système de santé le 26 janvier 2016, facilitant, entre autres, l’accès à l’IVG :
    – le délai de réflexion de 7 jours est supprimé. L’article L2212-5 du Code de Santé Publique rappelle tout de même que “Si la femme renouvelle, après les consultations prévues aux articles L. 2212-3 et L. 2212-4, sa demande d’interruption de grossesse, le médecin ou la sage-femme doit lui demander une confirmation écrite. Cette confirmation ne peut intervenir qu’après l’expiration d’un délai de deux jours suivant l’entretien prévu à l’article L. 2212-4.” Ce dernier article précise notamment que l’entretien préalable à l’IVG est obligatoire pour les femmes mineures non émancipées et doit être systématiquement proposé aux femmes majeures.
    – les IVG instrumentales peuvent être réalisées en centre de santé. Les recommandations de la Haute Autorité de Santé sont en cours d’élaboration.
    – les sages-femmes peuvent réaliser les IVG médicamenteuses.

    Concernant la pratique des IVG médicamenteuses par les sages-femmes

    Afin que les sages-femmes puissent offrir une offre de soins équivalente à celle des médecins, l’Association Nationale des Sages-Femmes Orthogénistes (ANSFO) souhaiterait que soit précisé rapidement :
    – l’extension du droit de prescription des sages-femmes à l’ensemble des médicaments nécessaires à l’IVG médicamenteuse : les différentes molécules abortives, les antalgiques des différents paliers,
    – la prescription d’arrêt de travail par les sages-femmes aux femmes en dehors de toute déclaration de grossesse. Cet arrêt de travail doit pouvoir tenir compte des temps de réflexion, d’accompagnement et de réalisation de l’IVG,
    – l’adaptation raisonnée des contrats d’assurance des sages-femmes libérales à cette nouvelle pratique.

    L’Association Nationale des Sages-Femmes Orthogénistes recommande que chaque sage-femme désirant exercer cette activité se forme spécifiquement à cette nouvelle compétence, tant sur le plan technique que sur le plan d’accompagnement humain.

    Si une sage-femme ne peut réaliser elle-même l’IVG (clause de conscience, choix de la méthode instrumentale, mode d’exercice…), elle doit informer et orienter la femme dans les plus brefs délais en lui délivrant un certificat de consultation (article 2212-6).

    Concernant la pratique libérale et en CPEF / centre de santé, des décrets préciseront les modalités de convention entre la sage-femme et le centre d’orthogénie de proximité.

    Pour permettre un maillage optimal de l’offre de soins, l’ANSFO invite chaque sage-femme qui débutera une activité d’IVG médicamenteuse à le signaler directement à :
    – le numéro vert « Sexualités, Contraception, IVG » : 0800 08 11 11 ou avortement@planning-familial.org
    – et au site internet http://www.ivglesadresses.org/, pour savoir où avorter en France : info@ivglesadresses.org.

    L’Association Nationale des Sages-Femmes Orthogénistes (ANSFO) continuera de militer afin que les sages-femmes puissent réaliser toutes les méthodes d’IVG (médicamenteuses et instrumentales), afin de garantir un véritable choix par les femmes.

    CONTACTS PRESSE :
    Marjorie AGEN (Aquitaine Poitou Charente) 06 76 28 78 63
    Chantal BIRMAN (Île de France) 06 61 20 10 50
    Marie-Jo MAGUER (Languedoc Roussillon) 06 46 57 79 67
    Cécile WALLART (Aquitaine Poitou Charente) 06 37 36 73 36

  • Amnesty International CP du 22/09/2015 : L’avortement n’est pas un crime. Journée mondiale pour la dépénalisation de l’avortement

    Source: Amnesty International

    L’avortement n’est pas un crime. Journée mondiale pour la dépénalisation de l’avortement
    [22/09/2015]
    Le 28 septembre, journée mondiale pour la dépénalisation de l’avortement, des sympathisants d’Amnesty International dans plus de 20 pays demanderont aux gouvernements de cesser de considérer les femmes et les jeunes filles qui souhaitent interrompre leur grossesse comme des criminelles.

    Des dizaines de milliers de femmes meurent chaque année et des millions d’autres souffrent de complications à cause de lois restrictives qui contraignent les femmes et les jeunes filles à recourir à des avortements à risque.

    Des porte-parole d’Amnesty International sont disponibles pour évoquer la criminalisation de l’avortement dans le monde.

    Parmi les sujets pouvant être abordés figurent :

    Monde : 40 % des femmes en âge de procréer vivent dans des pays où l’avortement est interdit, limité ou inaccessible.

    Amérique latine : le Chili, Haïti, le Honduras, le Nicaragua, le Salvador et le Suriname interdisent l’avortement. Toutefois, le Chili est sur le point d’inverser la tendance et de dépénaliser l’avortement.

    Europe : en Irlande, le développement d’un mouvement en faveur d’une réforme de la législation sur l’avortement. L’Irlande est le seul pays européen – à l’exception de l’Andorre, de Malte et de Saint-Marin – à interdire l’avortement même en cas de viol, de malformation grave ou mortelle du fœtus ou de risque pour la santé de la femme.

    Événements prévus :

    Le 26 septembre se tiendra la quatrième March for Choice à Dublin. Le 28 septembre, des sympathisants d’Amnesty International organiseront des actions de protestation devant les ambassades et consulats d’Irlande en Argentine, en Australie, en Autriche, aux États-Unis et au Royaume-Uni (le 26 septembre).

    Pour parler d’un ou plusieurs des sujets ci-après à des experts d’Amnesty International, veuillez prendre contact avec le Service de presse du Secrétariat international à Londres (Royaume-Uni) en appelant le +44 20 7413 5566 ou le +44 (0) 777 847 2126.

    Complément d’information

    Mon corps, mes droits est la campagne mondiale que mène Amnesty International pour que les instances étatiques, entre autres acteurs, cessent de régenter et d’ériger en infraction des faits relevant de la sexualité et de la procréation.

    Quelques faits et chiffres sur l’avortement

    • Plus de 14 millions d’adolescentes accouchent chaque année dans le monde, principalement à la suite d’un viol ou d’une grossesse non désirée.
    • 215 millions de femmes n’utilisent pas de contraceptifs alors qu’elles souhaitent retarder leurs grossesses ou ne plus avoir d’enfants.
    • L’Organisation mondiale de la santé estime qu’environ 22 millions d’avortements à risque ont lieu dans le monde chaque année, entraînant 47 000 décès et plus de 5 millions de cas de complications.
    • Les avortements à risque sont l’une des principales causes de mortalité pour les jeunes filles de 15 à 19 ans dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

  • CP Comité de Défense du CMS et du CPEF de Colombes 17 janvier 2015

    40 ans après la loi légalisant le droit à l’avortement, le CPEF de Colombes est démantelé.

    Structure mise en place depuis des années, installée au sein du Centre Municipal de Santé (CMS) de Colombes, le Centre de Planification et d’Education Familiale (CPEF) de Colombes est avant tout une structure de recours dans un quartier parmi les plus défavorisés de Colombes.

    1- Une structure reconnue et répondant à une logique de terrain

    Tout en assurant des conditions d’anonymat et de gratuité, le CPEF reçoit au quotidien des patientes adressées par les personnels intervenant au contact des jeunes (et également de façon plus générale, de patientes démunies) : infirmières scolaires, centres d’IVG du secteur, espace santé jeune de Colombes, associations et institutions intervenant dans le domaine de précarité.

    En cas de nécessité d’IVG, l’ensemble des procédures préalables à la réalisation de celle-ci sont en mesure d’être proposées sur place de façon efficiente et rapide (48h) par des professionnels :
    – un entretien avec une infirmière,
    – un entretien avec une conseillère conjugale,
    – une consultation avec un médecin,
    – un prélèvement biologique,
    – une échographie de datation de la grossesse.

    Une prise en charge plus large était également proposée, allant au-delà de l’IVG : soutien des victimes de violences conjugales, consultation à part entière de gynécologie médicale (prescription de moyens de contraception, dépistage et traitement des infections transmises par voie sexuelle, des pathologies gynécologiques et enfin suivi de grossesse).

    Un accueil pluridisciplinaire était assuré par la présence de médecins pratiquant la gynécologie, dermatologue, radiologues, infirmières et secrétariat de radiologie.

    Comme d’autres structures du même type en France, il bénéficiait d’une aide substantielle du Conseil général des Hauts-de-Seine portant sur près de 65 000 EUR.
    Pluridisciplinarité, professionnalisme, larges amplitudes horaires, implantation dans un secteur d’habitation sociologiquement défavorisé, le CPEF de Colombes avait un caractère exemplaire.

    2- La fin du CPEF de Colombes

    Le 18 décembre dernier, par un vote au conseil municipal, la mairie de Colombes a mis fin au contrat de personnels médicaux intervenant directement dans le dispositif du CPEF ou indirectement en appui et a décidé du reclassement de plus de la moitié des effectifs du CMS agents titulaires de la fonction territoriale (agents d’accueil et infirmières).

    Alors qu’un comité de défense du CMS de Colombes avait vu le jour plusieurs semaines auparavant, aucun indice, aucune déclaration n’avaient filtré sur les intentions de la mairie d’abattre le CPEF. Jusqu’aux postes de certains médecins dont la suppression n’avait pourtant pas été votée et qui ont tout de même reçu leur lettre de licenciement de façon inattendue après les fêtes de fin d’année.

    Ce licenciement est intervenu dans la plus grande confusion. Il faut signaler que, pour certaines patientes l’annulation des consultations a été réalisée le jour même de leur RV avec leur médecin début janvier 2015 et alors qu’elles étaient inscrites sur l’agenda de ceux-ci depuis plus d’un mois.

    3- Une lutte pour le droit des femmes toujours d’actualité

    Il y a exactement 40 ans était légalisé le droit à l’avortement.
    Aujourd’hui, les médias sont prompts à dénoncer les menaces en Europe pesant sur celui-ci. Comme en Espagne où en septembre 2014, le gouvernement conservateur Rajoy a renoncé in extremis à présenter son projet de loi visant à restreindre le droit à l’avortement, ou encore la législation en Irlande empêchant le droit à l’avortement y compris dans des situations de détresse conduisant parfois au décès de la femme.
    On ignore dans le même temps les menaces qui restreignent l’accès des femmes à l’IVG en France alors même que toutes les conditions législatives et les moyens financiers sont théoriquement là pour favoriser leur recours.

    L’orientation idéologique de la municipalité est bien sûr largement en cause avec des personnalités qui ont montré leur engagement militant. Nous ne citerons que le plus emblématique. Jean-Paul Bolufer, énarque, adjoint à la sécurité de la mairie de Colombes, catholique ultra, connu pour son combat aux côtés du mouvement anti-avortement de la fondation Jérôme Lejeune.

    4- Comment cela a été possible

    Un dispositif prévu par les instances organisant les soins sur le territoire, des moyens financiers conséquents et disponibles, des professionnels formés et volontaires pour participer au planning familial, une opinion globalement acquise aux droits des femmes : tout cela devait en théorie permettre la pérennisation de l’accès à l’avortement.
    Il a fallu qu’une majorité politique aux idées rétrogrades puisse s’imposer à Colombes et qu’elle prenne une décision dans un quartier défavorisé où la population était peu mobilisée ou mobilisable, pour que la suppression du CPEF soit possible. Le moyen employé pour arriver à ses fins était d’agir de façon dissimulée, en annonçant la suppression de spécialistes du CMS et taire jusqu’au dernier moment, celle à venir du CPEF.

    5- Quelles actions en découlent

    Un signalement de la menace pesant sur le CPEF de Colombes a été adressé aux instances coordonnant l’action des plannings familiaux au Conseil Général des Hauts-de-Seine.

    Les associations impliquées dans la défense des droits des femmes (CADAC, Osons le féminisme, notamment) ont été alertées.

    Plusieurs journaux ont été prévenus.
    Il est absolument nécessaire de replacer le planning familial au centre du débat politique, notamment en vue des prochaines élections départementales dont l’enjeu est crucial pour l’avenir des financements des CPEF.

    Les partis politiques de Colombes ont été interpellés, mais aussi les élus, s’agissant des conseillers municipaux, conseillers généraux des Hauts-de-Seine, député, sénatrice de la circonscription.

    Nous entendons par ce courrier demander à Nicole Goueta, maire de Colombes (qui se présente aux élections départementales en mars 2015) de revenir sur sa décision de supprimer le CPEF de Colombes.

    Pour l’avenir :
    Le législateur et l’exécutif doivent être conscients que la loi légalisant le droit à l’avortement doit impérativement être renforcée afin de faciliter et pérenniser un accès réel à ce droit pour la population sur tout le territoire, de façon anonyme et quelles que soient sa condition et sa situation sociale.

    Colombes, le 17/1/2015

    Au nom du Comité de Défense du CMS et du CPEF de Colombes
    comite.defense.cms.colombes@gmail.com
    @CMS_Colombes

  • Communiqué de presse 25 janvier 2015 Coordination Nationale CDHMP

    LA COORDINATION NATIONALE DES COMITÉS DE DÉFENSE DES HÔPITAUX
    ET MATERNITÉS DE PROXIMITÉ est à nouveau scandalisée par la manière dont on
    traite l’accès aux soins et aux maternités dans notre pays.

    Nous avons déjà perdu les 2/3 des maternités en France, et près d’une dizaine de
    départements n’ont plus qu’une seule maternité. La fermeture des maternités a conduit
    à la limitation de l’accès à l’IVG qui leur était lié, sans compter la disparition de plus
    d’une centaine de centres dédiés.

    Des femmes accouchent sur les routes, dans les ambulances, les camions de pompier,
    les urgences quand elles existent encore… L’éloignement accru accentue les coûts, les
    drames psychologiques, les pertes de chance. En multipliant les transferts des
    patientes et de leurs ami-e-s ; cet éloignement contribue également aux dégâts
    écologiques.

    Et aujourd’hui, une nouvelle liste de fermetures, qui plus est non limitative, est
    proposée par la Cour des comptes.

    La casse va donc désespérément s’accentuer !

    Or la politique désastreuse menée depuis près de 30 ans qui s’est traduite avant tout
    par la fermeture en masse des maternités, n’a eu aucun effet, au contraire, sur la
    mortalité infantile et maternelle. Nous régressons en ce domaine, donc l’intelligence
    exigerait qu’on fasse une autre politique, et qu’on sache s’inspirer des rares documents
    scientifiques sur ce problème.

    Qui cite aujourd’hui le rapport auquel a participé E. Combier (1) qui montre sans
    l’ombre d’un doute le lien entre éloignement et surmortalité ? Voila un élément que l’on
    aimerait voir avancer.

    De soi-disant experts remettent en avant l’insécurité, les problèmes financiers, le
    manque de personnels… pour justifier les fermetures supplémentaires à venir. On nous
    ressort le quota sans aucun fondement des 300 accouchements, comme si le nombre
    d’accouchements était une garantie en soi. Même les pouvoirs publics n’en tiennent
    pas compte, la preuve, on a fermé des structures qui faisaient 800, 1500, 2000
    naissances par an et plus…

    Pire, en supprimant des maternités, on concentre les accouchements dans des
    « maternités usines » de plus en plus éloignées, inhumaines et stressantes. On remet en
    question la gradation des soins et l’organisation en réseau de périnatalité prévue en
    fonction de l’état de santé de la mère et de l’enfant (maternités de niveau 1, 2 et 3).

    TOUTES LES MATERNITÉS DE PROXIMITÉ SONT INDISPENSABLES.
    TOUS LES CENTRES IVG DOIVENT ÊTRE MAINTENUS.

    IL FAUT ROUVRIR LES STRUCTURES NÉCESSAIRES !

    LA SÉCURITÉ, l’ÉGALITÉ, l’AMÉNAGEMENT ÉQUILIBRÉ DU

    TERRITOIRE SONT PLUS QUE JAMAIS INDISPENSABLES. AINSI QUE LA
    PRÉSERVATION DE LA DIMENSION HUMAINE DU SOIN.

    Des pouvoirs publics responsables doivent partir des besoins des personnes et des
    territoires, pas de considérations comptables, administratives et budgétaires.

    Un gouvernement doit avec les structures en difficultés ou fragiles (et ce n’est pas une
    question de taille), les aider et les renforcer, et non pas utiliser n’importe quelle argutie
    pour justifier de leurs restructurations/destructions… Il faut fournir les moyens
    humains, matériels, financiers et en particulier affecter les personnels là où c’est nécessaire.

    C’est une question de volonté et de courage politique, pas autre chose.

    Nous opposons à la logique de rentabilité celle du droit à l’accès aux soins et au droit à
    la santé pour tou-te-s. Cela passe par la défense et l’amélioration de tous les services
    publics de proximité et par une autre politique de santé.

    Le 25 janvier 2015

    (1) http://www.canal-u.tv/video/canal_u_medecine/adelf_emois_2012_territoires_
    de_vie_sante_perinatale_et_adequation_des_services_de_sante_influence_des_tems
    _d_acces_a_la_maternite_la_plus_proche_sur_les_resultats_de_sante_perinatale_en
    _bourgogne.8645

    Contacts :
    Hélène Derrien : 06 77 36 35 98
    Paul Cesbron : 03 44 25 39 91
    Michel Antony : 06 63 82 28 24
    Rolland Vachon : 05 49 66 37 05

  • Communiqué sur la Maternité des Lilas 22 janvier 2015

    Communiqué sur la Maternité des Lilas
    Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité

    Le 17 janvier, Marisol Touraine, Ministre de la Santé a affirmé que « la décision de reconstruire la Maternité des lilas aux Lilas était maintenant actée et définitive ». C’est une victoire pour tous celles et ceux qui se sont battus pour cette maternité, ce centre d’IVG et la qualité d’accueil et de soins qui caractérisent cet établissement.

    La question de la pérennité et de l’amélioration nécessaire de cette belle structure adaptée aux besoins des femmes et de leurs proches, tant pour la contraception, pour l’avortement que pour la maternité, n’aurait jamais dû être posée !

    La Coordination note que les atermoiements et les reculs qui caractérisent ce dossier sont la conséquence du caractère arbitraire des projets régionaux de santé et de leur mise en œuvre par les Agences Régionales de Santé. Confrontée de longue date aux
    carences de démocratie en matière de santé et à l’absence de prise en compte des besoins des usagers, elle examinera avec attention les contraintes de financement et de fonctionnement dont cette reconstruction sera assortie.

    Imposer à la maternité des Lilas de faire du chiffre et d’augmenter le nombre de naissances annuelles pour être à l’équilibre budgétaire, remettrait de fait en cause la spécificité et la dimension humaine des pratiques qui ont contribué à sa célébrité. Cela irait dans le sens de toujours plus de concentration sur quelques « usines à bébés » et à la fermeture de petites ou moyennes maternités avoisinantes. Nous appelons donc à la vigilance et demandons que les financements nécessaires soient débloqués et un calendrier établi dans les meilleurs délais.

    Le 22 janvier 2015,

    Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et Maternités de proximité