Catégorie : Communiqué de Presse de l’ANCIC

  • Le 28 septembre défendons le droit à l’avortement partout dans le monde CP Commun Collectif Avortement en Europe les femmes décident du 9 septembre 2024

    Pour lire les CP cliquer sur les miniatures

    Appel à manifestation nationale

    Appel à manifestation Paris
    Samedi 28 septembre 2024
    Rendez vous à Port-Royal à 14H30

    Appel à manifestation Lyon
    Samedi 28 septembre 2024
    Le Collectif Droits des femmes 69 organise un rassemblement pour la journée internationale pour le droit à l’avortement.
    Rendez-vous le samedi 28 septembre à 16H Place de la Comédie Lyon 1er.
    Pour consulter l’appel cliquez sur le lien ci-dessous.
    Source:Planning Familial du Rhône

    Appel à manifestation Nice
    Samedi 28 septembre 2024
    Départ à 12h – place de la gare du Sud, à Libération, Nice
    La manifestation, organisée par le Collectif Droits Des Femmes 06, ira jusqu’à la Place Masséna.
    Source:Planning Familal Alpes Maritime

    Appel à manifestation Toulouse
    Samedi 28 septembre 2024
    Pour défendre le droit à l’IVG
    Manifestation à Toulouse – 13h Capitole
    Source:La CGT31 Education

    Appel à manifestation Rennes
    27 septembre 2024
    IVG : inscrire ce droit dans la constitution et le rendre effectif pour toutes !
    Dans le cadre de la journée internationale pour le droit à l’avortement (qui est le 28 septembre), la FSU35 appelle à participer au RASSEMBLEMENT initié par le Planning Familial d’Ille-et-Vilaine VENDREDI 27 SEPTEMBRE à 18h Place de la République à RENNES
    Source: FSU35

    Appel à manifestation Metz
    Samedi 28 septembre 2024
    Défendre le droit à l’avortement : rassemblement à Metz devant le Centre Pompidou le samedi 28 septembre de 12h à 13h
    Source: FSU 57

    Appel à rassemblement à Montpellier
    28 septembre 2024
    Sensibilisation à la campagne européenne Ma Voix, Mon Choix
    De 14h à 16h à proximité de l’Opéra Comédie
    Un rassemblement inter-associatif est organisé le samedi 28 septembre devant l’Opéra Comédie. Regroupant les principales associations de défense des droits des femmes, ce rassemblement a pour but de défendre l’accès à l’avortement dans notre pays.

    A cette occasion la Ville de Montpellier sera présente pour sensibiliser les montpelliéraines et les montpelliérains à la campagne Ma Voix, Mon Choix, qui a pour but d’obtenir pour toutes les européennes l’égalité d’accès à un avortement sûr et gratuit.
    Source:Ville de Montpellier

    Appel à rassemblement à Saint-Brieuc
    Samedi 28 septembre, manifestons pour défendre le droit à l’avortement. Rendez-vous à 11h30, place Du Guesclin, à Saint-Brieuc.
    Source:FSU22

    Appel à rassemblement à Tours
    28 septembre 2024
    L’IVG doit être une liberté et un droit garanti par l’État.
    Rassemblement à 14h devant le CCCOD en haut de la rue Nationale à Tours.
    Source: FSU37

    Appel à rassemblement Le Mans
    28 septembre 2024
    Le collectif féministe unitaire invite à un rassemblement pour défendre ce droit à l’avortement à 11 heures, place de la République.
    Source: Ouest France

    Appel à rassemblement Marseille
    28 septembre 2024
    Rassemblement à partir de 15h au Vieux Port
    Source: FSU SNUIPP 13

    Appel à rassemblement à Nantes
    28 septembre 2024
    Rassemblement à 10H Place Royale Nantes
    Source: CGT Loire Atlantique

    Appel à une marche à Lille
    28 septembre 2024
    Rendez-vous à 14h devant l’Opéra de Lille.
    Source:Ville de Lille

  • CP ANCIC 6 mars 2024: Inscription de l’IVG dans la Constitution

    L’ANCIC se réjouit de voir l’IVG inscrite dans la Constitution française après un vote historique, à un large consensus, des parlementaires réunis en congrès à Versailles ce lundi 4 mars 2024.

    Il s’agit d’un signal positif fort, universel, dont nous sommes fier.ère.s à l’ANCIC, association qui œuvre, depuis 1979 à :

    • L’évolution de la législation autour de la santé sexuelle, l’IVG et la contraception,
    • L’organisation de journées de formation et de réflexion pour les professionnel.le.s en lien là aussi avec l’IVG, la contraception et la santé sexuelle,
    • L’amélioration de la prise en soin des femmes en demande d’IVG en France.

    La déclaration du chef de l’Organisation Mondiale de l’OMS : « Nous saluons la décision de la France de garantir les droits des femmes et de leur sauver la vie » ajoutant, « l’avortement sans risque fait partie des soins de santé » résume pleinement notre point de vue.

    Pour garantir le droit, la liberté de réaliser une IVG, il est indispensable que toutes les femmes, sur l’ensemble des territoires métropolitain et ultramarins :

    • Aient accès à l’IVG dans les 5 jours et
    • Puissent choisir les différentes méthodes d’IVG
    • Avec une qualité d’accueil et de soins optimale
      Ce n’est toujours pas le cas en France en 2024!

    Trop de difficultés existent, perdurent, apparaissent (Nous pouvons citer la valorisation insuffisante de l’acte d’IVG, la fermeture de nombreux centres d’IVG, la difficulté pour les sages femmes d’être reconnues dans le secteur de l’IVG, le poids des anti IVG….).

    La résolution de ces difficultés passe par :

    • Une meilleure et véritable formation des professionnel.le.s de santé à la santé sexuelle et à l’IVG dans leur cursus universitaire
    • Une réelle attractivité des statuts de ces professionnel.le.s
    • Des centres dédiés avec les moyens nécessaires à leur bon fonctionnement
    • Une reconnaissance de l’activité d’IVG au même titre que les autres champs de la gynécologie et de l’obstétrique
    • Des moyens aux associations qui œuvrent pour les Droits des femmes, associations sans lesquelles l’accès à l’IVG, la contraception et la santé sexuelle n’en serait pas là où elle en est aujourd’hui

    L’application concrète du droit à l’IVG reste notre cheval de bataille et comme Simone de Beauvoir, nous savons que « nous devons rester vigilantes notre vie durant » et que ce vote ne suffira pas à garantir le Droit constitutionnel à l’avortement.

    Le CA de l’ANCIC

    Cliquer sur la miniature pour télécharger le document

  • Appel à manifestation pour le 28 septembre 2022 Collectif Avortement en Europe, les femmes décident! 09/09/22

    LE DROIT A L’AVORTEMENT DOIT ÊTRE RECONNU COMME DROIT FONDAMENTAL PARTOUT ET TOUT LE TEMPS

    Aux États-Unis, la Cour Suprême a osé en juin dernier remettre en cause le droit à l’avortement qui dépendra désormais des différents États. À ce jour déjà 18 États interdisent l’avortement ou sont en passe de le faire, quatre réduisent son accès.

    Les femmes venant de l’Ukraine en guerre, réfugiées en Pologne, se voient refuser un droit auquel elles avaient pourtant accès dans leur pays.

    Les femmes d’Amérique latine, de l’Équateur au Pérou en passant par le Salvador et le Brésil, luttent sans relâche pour arracher ce droit, durement réprimé. Les Argentines et les Colombiennes l’ont obtenu de haute lutte.

    Les femmes d’Afrique et du Moyen-Orient, en majorité, vivent dans des pays où l’avortement est totalement interdit ou très restrictif.

    En Europe même, ce droit est encore dénié aux femmes de Pologne, Malte, Andorre, Monaco. Il est considérablement entravé en Espagne et en Italie par le nombre important de médecins qui se réfugient derrière leur clause de conscience pour exercer un refus de soin alors que l’avortement est un droit.

    L’AVORTEMENT EST UN DROIT QUI EST TOUJOURS ATTAQUÉ !

    En France, l’accès à l’avortement est empêché par les fermetures de maternités de proximité et donc de centres d’Interruption Volontaire de Grossesse, les diminutions de budgets alloués aux associations féministes, la double clause de conscience qui perdure et les délais qui sont plus restrictifs que dans d’autres pays européens et obligent encore des femmes à avorter à l’étranger ! Une loi de février 2022 a entériné le fait que les sages-femmes puissent pratiquer des IVG «instrumentales » mais les décrets d’application ne sont toujours pas publiés !

    En France, en Europe et dans le monde, des forces politiques réactionnaires de droite, d’extrême droite, intégristes religieuses, s’acharnent à empêcher les femmes d’avorter. Elles visent à faire perdurer le contrôle patriarcal sur le corps des femmes. Il est grand temps de garantir le droit à l’avortement en l’inscrivant dans la Constitution française et dans la Charte européenne des droits fondamentaux !

    Des femmes et des filles meurent toujours dans le monde car elles ne peuvent avorter en sécurité . D’autres sont emprisonnées durant de nombreuses années. Ceci constitue une violation des droits humains que nous continuerons à combattre au niveau international.

    L’AVORTEMENT EST UN DROIT FONDAMENTAL DONT CHAQUE FEMME DOIT POUVOIR BÉNÉFICIER !

    Exigeons des engagements fermes, des ressources humaines et financières dédiées pour que partout dans le monde les femmes puissent avorter librement, sans frais, et en toute sécurité !

    Les droits des femmes à disposer de leur corps, le droit à la santé, les droits sexuels et reproductifs sont des droits fondamentaux. Ils concourent à la réalisation pleine et entière de tous les autres droits et à l’émancipation de toutes et tous !

    TOUTES ET TOUS DANS LA RUE LE 28 SEPTEMBRE 2022 JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LE DROIT À L’AVORTEMENT

    Collectif Avortement en Europe, les femmes décident

    Premier.e.s signataires : ANCIC, ANSFO, APEL-Égalité, Attac France, CADAC, CFDT, CGT, Chiennes de garde, CNDF, Collective des mères isolées, Comité
    Manche Droits des Femmes, les Dyonisiennes, EELV, les Effronté.es, Ensemble ! Femmes égalité, Femmes solidaires, Force Jaune, FSU, Gauche
    écosocialiste, LDH, LFI, LFID, Maison des femmes de Montreuil, Maison des femmes de Paris, Marche mondiale des femmes France, Nous Toutes, OLF,
    On Arrête Toutes, NPA, Planning Familial, Planning Familial 94, PCF ,Réseau féministe Ruptures, Las Rojas, SKB, StopVOG, Sud PTT, Sud Santé sociaux, TJK-
    F, Touche pas à mon intermittent.e, Unef, Union citoyenne pour la liberté, Union Syndicale Solidaires

    https://www.facebook.com/avortementeurope

    avortementlesfemmesdecident@gmail.com

    Liste des rassemblements en France:
    à Paris Place de la Bastille à 18H30
    https://www.facebook.com/events/5325497690880178?ref=newsfeed

    à Orléans Place du Martrois 18H30

    JOURNÉE INTERNATIONALE DU DROIT À L’AVORTEMENT : MANIFESTATION LE 28 SEPTEMBRE 2022 à 18h30 PLACE du MARTROI à ORLEANS

    à Lyon Place Louis Pradel à 18H

    https://fr-fr.facebook.com/events/632718804956158/?hc_location=ufi

    à Rouen devant Parvis de la Gare à 18H

    https://m.facebook.com/pg/FeministesRouen/posts/

    à Toulouse départ Métro Capitole à 18H

    à Tours Place Jean Jaurès à 18H

    28 septembre: Journée mondiale du droit à l’avortement.

    à la Réunion à Saint-Paul de 9H à 15H à la Gare routière

    https://www.zinfos974.com/Journee-mondiale-de-la-contraception-et-du-droit-a-l-avortement-le-28-septembre-a-la-Gare-routiere-de-Saint-Paul_a187220.html

    à Caen Rassemblement à 18h place Bouchard à 18H

    http://www.resistances-caen.org/dates.php

    à Nantes – monument des 50 otages – à 18H00

    https://lacgt44.fr/spip.php?article3320

    à Montpellier Place de la Comédie à 18H00

    LE DROIT A L’AVORTEMENT DOIT ÊTRE RECONNU COMME DROIT FONDAMENTAL PARTOUT ET TOUT LE TEMPS

    à Bordeaux Place de la Comédie à 18H

    28 septembre Rassemblement pour la défense du droit à l’avortement

    à Valence Devant la mairie à 18H

    https://ricochets.cc/Rassemblement-pour-la-defense-de-l-IVG.html

    à Puy-en-Velay, sur la place du Breuil à 18 heures.

    https://www.lacommere43.fr/actualites/item/50582-une-manifestation-le-28-septembre-au-puy-en-velay-pour-rappeler-le-droit-a-l-ivg.html

    à Poitiers à partir de 14H une série d’événement Hotel de Ville de Poiriers

    Déambulation à partir de 17H30 Place d’armes, Poitiers

    https://www.facebook.com/events/514048617152930/?ref=newsfeed

    à Alençon au départ de la préfecture, une marche s’élancera en centre-ville, pour finir place de la Magdeleine à 18 h 30,

    https://actu.fr/normandie/alencon_61001/orne-la-contre-attaque-feministe-debute-demain-pour-la-journee-du-matrimoine_53859905.html

    à Grenoble Manifestation départ place Victor Hugo à 18h30

    https://www.ici-grenoble.org/evenement/manifestation-pour-le-droit-universel-a-livg

    à Coutances Place Saint Nicolas à 18H00

    http://alternative50.over-blog.com/2022/09/appel-journee-internationale-pour-le-droit-a-l-avortement-28-septembre-a-coutances.html

    à Saint-Nazaire devant l’hôtel de Ville à 18H

    LE DROIT À L’AVORTEMENT DOIT ÊTRE RECONNU COMME DROIT FONDAMENTAL PARTOUT ET TOUT LE TEMPS

    à Narbonne, devant l’hôtel de ville à 18H dress code en rouge

    à Angoulême devant la Mairie à 18H

    https://www.facebook.com/femmessolidairescharente/

    à Beauvais «devant la fontaine» au croisement des rues Saint-Pierre, Carnot et des Jacobins – 18h –

    à Albi Place du Vigan – 18h30

    à Clermont Ferrand – Place de Jaude – 14h à 19h

    à Lille Place de la République- 17h –

    à La Rochelle – Quai du Carénage 18h30 –

    à Saint Étienne Place Jean Jaures – 18h –

    à Marseille sous l’Ombrière Vieux Port 18H30

    Besançon Place des droits de l’Homme 17H30

    Rennes Place de la République 18H30

    Saint-Brieuc Place Du Guesclin 18H

    Nice Place de la Libération 18H30

  • CP ANCIC REVHO Abrogation de l’arrêt Roe V. Wade 01/07/2022

    Paris, le 1er juillet 2022

    L’ANCIC et le REVHO s’indignent de la décision prise par la cour suprême des États Unis de révoquer l’arrêt Roe vs Wade depuis lequel le droit à l’avortement était inscrit dans la constitution.

    Les Etats-Unis viennent allonger la liste des pays interdisant l’IVG et les femmes des états concernés ont désormais comme seule option l’avortement non sécurisé, responsable de 8% de la mortalité maternelle dans le monde.

    La possibilité d’un tel retour en arrière dans la plus grande démocratie du monde est très inquiétante. Au-delà de bafouer le droit fondamental des femmes à disposer de leur corps, cette décision démontre la fragilité du droit à l’avortement sur le plan législatif.

    C’est pourquoi nous demandons l’inscription du droit à l’IVG dans la constitution.
    La France montrera ainsi sa détermination pour protéger les droits humains et renforcer l’égalité entre les femmes et les hommes

    Contacts :
    Le Bureau de l’ANCIC : E-mail
    Le Bureau de REVHO : E-mail

  • CP ANCIC 24 février 2022

    CP ANCIC du 24 février 2022

    L’ANCIC se réjouit de l’extension du délai d’IVG de 2 semaines et de la possibilité pour les sage-femmes de pratiquer les IVG instrumentales.
    Merci à toutes les personnes, parlementaires, professionnel.le.s de l’IVG, militant.e.s associatives et individuel.le.s d’avoir œuvré depuis tant de mois pour l’avancée du droit, qui donnera un meilleur accès à l’IVG et améliorera le respect du choix de la méthode en augmentant le nombre de praticien.ne.s réalisant la méthode instrumentale.  
    Les professionnel.le.s de l’ANCIC travaillent déjà à la mise en place concrète de ces nouvelles mesures.
    Restons vigilant.e.s, pour que ces droits perdurent et que de futures évolutions se dessinent, toujours dans un objectif d’autonomie et de liberté des femmes à disposer de leur corps.

    Le Bureau de l’ANCIC

    Contact : E-mail

  • CP 23 novembre 2021 PPL visant à améliorer l’accès à l’IVG

    L’ANCIC se réjouit de l’inscription de la proposition de loi visant à améliorer l’accès à l’IVG à l’ordre du jour de la séance
    publique de l’Assemblée Nationale des 29, 30 novembre et 3 décembre prochains.

    Nous attendons des parlementaires qu’ils confirment leur soutien, comme l’ont fait :

    • Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé, dans sa déclaration du 13 octobre dernier
    • Christophe Castaner, président du groupe majoritaire à l’Assemblée Nationale
    • Ainsi que le Président de la République Emmanuel Macron, dans son courrier du 29 octobre adressé à Albane Gaillot

    Nous nous réjouissons que les politiques entendent enfin les associations défendant les droits des femmes et les associa
    -tions de professionnel.le.s participant à la prise en charge de l’IVG, grâce à la proposition de loi portée par Albane Gaillot .

    Nous appelons une nouvelle fois les parlementaires, ainsi que les sénateurs, lorsque le texte sera relu au Sénat,
    à entendre la réalité des besoins des femmes en demande d’IVG. Le simple constat de la situation actuelle suffit
    à comprendre les insuffisances, limites et contraintes imposées par la législation :

    • La moitié des femmes demandant une IVG au-delà de 12 semaines de grossesse, a découvert sa grossesse en
      dehors des délais légaux, et seules celles dont les conditions administratives et financières le permettent pourront faire
      le choix de disposer de leur corps, en partant à l’étranger pour bénéficier d’un avortement. Les professionnel.le.s de
      santé se sont engagé.e.s à
      les accompagner dans leur demande : https://www.petitionenligne.fr/manifeste_des_medecins_et_sages_femmes_pratiquant_des_ivg_en_faveur_de_lallongement_du_delai_a_14_semaines#form
    • Les sages-femmes ont le socle de compétences nécessaire pour se former à l’IVG instrumentale et leur donner cette
      possibilité permettra d’accroitre le nombre de praticien.ne.s réalisant les IVG et d’améliorer l’accessibilité à la méthode
      instrumentale, favorisant ainsi une
      réelle possibilité de choisir la méthode d’IVG. Des diplômes universitaires ont déjà commencé à leur offrir une formation
      complémentaire spécifique depuis 2019.
    • La clause de conscience spécifique maintient un climat de stigmatisation et permet à certain.e.s professionnel.le.s de
      se montrer jugeants voire accusateur.trice.s alors que l’IVG fait partie des parcours gynécologiques des femmes
      (1 sur 3). Elle autorise des praticien.ne.s, soi-disant dévoué.e.s à la santé des personnes, à s’opposer à leur autonomie.

    L’ANCIC réitère son soutien à la proposition de loi et les professionnel.le.s membres participeront à sa mise en application.

    Contact presse: E-mail

  • CP ANCIC 5 avril 2021 Manifestes en faveur du droit à l’avortement

    Quelques mois avant le 50ème anniversaire du « manifeste des 343 », notre manifeste signé par des professionnel.le.s
    de santé, soutenait la proposition de loi portée par Albane Gaillot visant notamment à allonger le délai de 12 à 14 semaines de grossesse et était publié par Marie-Claire(1).

    50 ans après que ces 343 femmes aient contribué à la dépénalisation de l’avortement en déclarant avoir avorté, ce sont 421professionnel.le.s de santé, réparti.e.s sur tout le territoire métropolitain et ultramarin, qui se sont opposé.e.s au parti pris de certain.e.s professionnel.le.s qui ont publiquement exprimé leur désaccord à l’allongement de ce délai sous des prétextes fallacieux.

    Ces signataires se sont mobilisé.e.s pour répondre favorablement :

    • A la pratique des IVG jusqu’à 16 semaines d’aménorrhée
    • A la possibilité pour les sages-femmes de réaliser les IVG instrumentales
    • A la suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG

    50 ans après, continuons ce combat, en tant que professionnel.le.s de santé, pour répondre favorablement, dans notre pays, aux demandes des femmes à disposer librement de leur corps sans devoir traverser les frontières pour faire des
    avortements que nous sommes disposé.e.s à pratiquer, en toute sécurité et en toute légalité.

    Aujourd’hui nous nous joignons aux 343 femmes qui réclament l’allongement des délais et faisons échos ensemble à celles qui ont réclamé le droit à l’ivg il y a 50 ans. Que nos voix soient entendues

    Notre manifeste est accessible en ligne : Manifeste des médecins et sages femmes pratiquant des IVG en faveur de l’allongement du délais à 14 semaines

    Le Bureau de l’ANCIC

    Contact presse : mail

    (1) 400 soignants s’engagent pour des IVG à 14 semaines : voici leur Manifeste 20/11/2020 Marie-Claire.fr :https://www.marieclaire.fr/allongement-delai-ivg-manifeste-soignants,1363451.asp

  • CP Commun ANCIC ANSFO REVHO REIVOC du 11 février 2021

    Paris, le 11/02/21

    Nous, ANCIC, ANSFO, REVHO, REIVOC associations de professionnel.le.s de l’avortement affirmons de nouveau notre soutien et notre adhésion à la proposition de loi qui sera soumise au vote à l’Assemblée Nationale le 18 février 2021 en 2ème lecture et qui prévoit :

    – L’allongement des délais d’IVG de 14 à 16 semaines d’aménorrhée

    – La suppression de la clause de conscience spécifique

    – La possibilité pour les sages-femmes de réaliser les IVG instrumentales

    Nous sommes prêt.e.s à prendre en charge les femmes en demande d’ IVG jusqu’à 16 SA et à former les professionnel.le.s qui le souhaitent. Cette pratique existe déjà dans les pays limitrophes -accessible aux seules françaises qui en ont les moyens- et aussi en France pour raison médicale (Interruption Médicale de Grossesse), avec des techniques rodées, sécurisées et validées par les études internationales.

    Nous soutenons la proposition de suppression de la double clause de conscience propre à l’IVG. Aucun.e professionnel.le de santé n’est obligé.e de réaliser un acte médical ou chirurgical, dont une IVG, par la règle générale des codes de déontologie des médecins, des sages-femmes, des infirmier.e.s… Conserver cette clause de conscience spécifique à l’IVG est une façon détournée d’autoriser les professionnel.le.s à refuser de prendre en charge des personnes en stigmatisant l’IVG alors qu’il s’agit d’une réalité courante dans la vie des femmes.

    Enfin, nous réaffirmons que les sages-femmes, professionnel.le.s de l’obstétrique, ont toutes les compétences techniques pour réaliser après formation des IVG instrumentales, tout comme les médecins, en particulier généralistes, aujourd’hui très nombreux dans les structures prenant en charge les IVG. Un plus grand nombre de professionnel.le.s pratiquant l’IVG instrumentale améliorera l’offre de soin et permettra aux femmes d’avoir le choix entre les différentes méthodes d’avortement.

    Le Bureau de l’ANCIC, contact : Courriel
    Le Bureau de l’ANSFO, contact : Courriel
    Le Bureau de REVHO, contact : Courriel
    Le Bureau de REIVOC, contact : Courriel

  • CP ANCIC du 06/10/20 Nous, professionnel.le.s de l’avortement, réaffirmons tout notre soutien à la proposition de loi qui sera présentée le 8 octobre 2020

    Nous, professionnel.le.s de l’avortement, réaffirmons tout notre soutien à la proposition de loi qui sera présentée le 8 octobre 2020 et qui prévoit

    • L’allongement des délais d’IVG de 14 à 16 semaines d’aménorrhée
    • La suppression de la clause de conscience spécifique et l’aménagement de la clause de conscience générale
    • La possibilité pour les sages-femmes de réaliser les IVG instrumentales

    Trop de femmes sont encore contraintes de partir à l’étranger quand elles en ont les moyens, demander une IMG pour cause maternelle psycho-sociale quand c’est entendable (peu de CPDPN l’organisent à ce jour) ou poursuivre leur grossesse lorsqu’elle dépasse 14 SA et qu’elles n’ont pas d’autre solution. On sait que ce geste serait possible dans les mêmes conditions de sécurité que chez nos collègues des pays voisins aux lois plus libérales et nous sommes prêts à le réaliser.

    La clause de conscience existe pour tous les actes médicaux, rajouter une clause de conscience spécifique à l’IVG est une façon détournée d’encourager les professionnels à ne pas prendre en charge cet acte pourtant partie intégrante de la vie des femmes. Il nous parait donc juste et nécessaire de supprimer cette double cause de conscience .

    Les sages-femmes ont toutes les compétences nécessaires pour réaliser des gestes endo-utérins. Rappelons que les médecins généralistes pratiquant les ivg n’ont pas les connaissances théoriques et pratiques des sages-femmes dans leur formation initiale et pourtant une formation adaptée leur permet de pratiquer en sécurité pour les patientes. De plus, leur participation aux IVG instrumentales pourrait ré-équilibrer l’accès aux différentes méthodes d’avortement et améliorer l’accès à l’aspiration.

    Le Bureau de l’ANCIC

    Contact : E-mail

  • CP ANCIC du 14 septembre 2020 certificat de virginité

    L’ANCIC s’inquiète du projet de Mme SCHIAPPA et Mr DARMANIN de pénaliser les médecins qui rédigent des certificats de virginité, dans le cadre du projet de loi contre les séparatismes.

    La demande de rédaction de ces certificats pose en effet de réelles et graves questions, mais en aucun cas l’abord répressif vis à vis du corps médical ne constitue une réponse.

    Comme le gouvernement et les associations féministes, nous pensons que ces demandes de certificats constituent une violence faite aux femmes, une atteinte à leur dignité et à l’égalité femme/homme. Nous savons de quelle hypocrisie sociale relèvent ces certificats et qu’aucun.e professionnel.le n’est en capacité de certifier la virginité d’une femme.

    Cependant nous sommes également conscients que dans certaines situations extrêmes, des femmes ont comme seule issue de rompre avec leur famille ou de se tourner vers le marché de la virginité (hyménoplastie, hymen artificiel…), et certaines sont en réel danger. C’est là que refuser la rédaction d’un certificat constitue une nouvelle violence et que des professionnel.le.s font le choix qui leur apparaît le plus éthique : remettre ce document afin de les protéger.

    Dans tous les cas, cette demande est l’occasion d’accueillir, évaluer la situation, et questionner ces pratiques avec la femme. Cet espace de parole est utile et doit rester possible. L’interdiction ne ferait que nier les pratiques communautaires sans les faire disparaître.

    Il nous parait donc impératif d’aborder cette question par un tout autre angle, afin que les femmes et les hommes s’émancipent et s’insurgent contre le poids des traditions qui les contraignent à subir ces violences inacceptables.

    – Il faut des moyens éducatifs pour informer, débattre, prévenir, accompagner.

    Une Loi de 2001 prévoit 3 séances annuelles d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle et nous attendons toujours son application. L’ANCIC a réalisé la brochure « L’hymen, en finir avec les idées reçues » document destiné à servir de base de débat.

    – Il faut des moyens matériels, médico-sociaux, judiciaires, pour qu’une femme en danger faute d’attestation de virginité puisse être protégée.

    Nous, professionnel.le.s de santé, sommes souvent en première ligne du dépistage des violences faites aux femmes et devrions pouvoir bénéficier de moyens et non de menaces dans cette mission. Nous souhaitons pouvoir laisser la porte ouverte aux femmes et à leurs demandes afin de les accompagner au mieux.

    Mme SCHIAPPA et Mr DARMANIN se trompent de cible en pénalisant les professionnel.le.s de santé.

    Les personnes à condamner sont celles qui portent atteinte à la liberté individuelles des femmes, en leur exigeant ce certificat.

    cf « plaquette ANCIC : L’hymen , pour en finir avec les idées reçues »

    Contact : mail