Catégorie : Qui accompagne ?

A savoir :

La femme est seule juge de sa décision
Le rôle de l’accompagnant est d’apporter une aide morale et une présence dans les différentes démarches d’IVG. Il est soumis à la confidentialité quant à la situation d’IVG.

La présence de l’accompagnant au cours des différentes étapes de la démarche est soumise à l’approbation de la femme mineure ou majeure

  • Le partenaire

    Le partenaire / conjoint :

    La présence du partenaire est possible pendant tout ou partie du parcours si la jeune femme le souhaite. Cependant, un espace de parole seule est indispensable pour s’assurer du choix de la femme et de l’absence d’emprise, de violence morale, physique ou sexuelle à son égard.
    Il peut souhaiter s’impliquer par sa présence dans la prise en charge, en gardant la distance nécessaire à l’intimité de sa partenaire. Il pourra lui aussi être accompagné par l’équipe s’il en éprouve le besoin. L’IVG fait partie de l’histoire de leur relation. Aussi l’écoute de chacun d’eux fait partie de la prise en charge, séparément ou ensemble par des professionnel.le.s formé.e.s,[[CCF conseiller conjugal et familial et/ou psychologue formé dans ce domaine]] et gratuitement.

    Présentation de l’étude « L’IVG une histoire d’hommes aussi… »

  • Les parents

    Les parents :
    Il peut être important que l’un des deux parents puisse accompagner sa fille. La femme mineure qui ressent le besoin d’informer ses parents sans oser le faire peut être aidée dans sa démarche lors de l’entretien psycho social. D’autres entretiens pourront être proposés pour leur permettre un échange apaisé et rassurant. Cet accompagnement peut donner lieu à un dialogue réamorcé, facilité au cours d’entretiens avec le professionnel formé à cette pratique. Ce professionnel (conseillère conjugale et familiale, psychologue, assistante sociale) est à disposition en centre d’orthogénie et en CPEF [[Centre de Planification et d’Education Familiale]] . Le parent qui accompagne est dans une place d’accompagnant, avec toute la bonne distance que cela nécessite.

  • Accompagnement de la jeune fille mineure

    L’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) est régie par loi du 17 janvier 1975, modifiée par celle du 4 juillet 2001 et celle du 26 janvier 2016

    L’accompagnant pour les mineures

    La femme mineure qui ne souhaite pas informer son / ses parents choisit son accompagnant qui doit être majeur mais elle peut-être conseillée dans son choix ou aidée dans sa recherche lors de l’entretien psycho-social ou d’une des consultations médicales. Aucune responsabilité civile ou pénale ne peut être engagée par la femme mineure ou par ses parents envers l’adulte accompagnant. L’adulte intervient à titre gratuit et il est tenu au secret. En pratique, s’il peut s’agir d’une personne bien connue de cette jeune femme, personne de confiance et disponible pendant tout le parcours, cette personne ressource sera rassurante. Si l’adulte choisi est peu connu.e, s’il s’agit d’un.e accompagnant.e militant.e (membre d’une association comme le planning familial par exemple) ou institutionnel.le (infirmier.e ou enseignant.e ou conseillère…), cette personne doit s’engager moralement à se rendre disponible, à titre personnel, pour l’accompagnement de cette jeune fille dans son parcours.