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  • Suisse: Vote sans appel contre l’initiative sur le remboursement de l’avortement

    Les Suisses ont nettement écarté dimanche l »initiative « financer l’avortement est une affaire privée ». Le texte a été rejeté par 69,8% des votants et tous les cantons, sauf Appenzell Rhodes-Intérieures.
    Les interruptions volontaires de grossesse (IVG) continueront d’être remboursées par l’assurance maladie. L’initiative lancée par les milieux anti-avortement pour supprimer cette couverture a été balayée dimanche par 69,8% des votants. Seul un canton a dit « oui ». Le « non » le plus catégorique est romand.

    Les initiants n’ont réussi à l’emporter que dans un des deux fiefs catholiques qui avaient rejeté le régime dit du délai en 2002. Un oui à 50,9% est sorti des urnes en Appenzell Rhodes-Intérieures. Le Valais a en revanche rejeté l’initiative à 70,8%.

    Le « non » est en dessous de la barre des 60% à Uri (54,7%), à Schwyz (55,7%), à Saint-Gall (57,7%), à Obwald (58,4%) et en Thurgovie (59,1%).

    Fort rejet en Suisse romande
    En Suisse romande, le rejet est très fort. Vaud repousse l’initiative par 89,1%, Genève par 86,2%, Neuchâtel par 83,9%, le Jura par 79,8% et Fribourg par 76,3%. En Suisse alémanique, Bâle-Ville (75,4%), Zurich (70,1%) et Bâle-Campagne (70,3%) se démarquent des autres cantons. Berne a refusé l’initiative par 67,9%.

    En 2012, 10’853 IVG ont été pratiquées en Suisse, qui affiche un des taux les plus bas d’Europe.

  • Lancement du nouveau site internet de l’ANCIC le 11 mars 2014

    L’ANCIC se dote d’un nouveau site internet et est heureuse de vous inviter à son lancement.

    Vous pourrez découvrir ce nouvel outil qui sera utile pour les professionnels et le grand public souhaitant des informations sur l’IVG et la contraception.

    Le mardi 11 mars 2014 de 19H 30 à 22H00

    Centre Hubertine Auclert
    Centre francilien de ressources pour l’égalité femmes-hommes
    7 impasse Milord
    75018 Paris

    Métro : Porte de Saint-Ouen Ligne 13

    Inscription obligatoire avant le 4 mars 2014 : info@ancic.asso.fr

  • Diffusion de Laissez les avorter tranquille

    Diffusion de Laissez les avortez tranquille
    8ème Festival du Film engagé 25-26 et 27 avril 2014 à Beaumont 63110 en Auvergne
    www.festival-du-film-engage.fr

    Samedi 26 avril dans le cadre du festival

    Séance de 13 h 30 Salle des Fêtes de Beaumont dans le Puy-de-Dôme

    « Laissez-les avortez tranquilles  »

    Alima Arouali et François Bernard -48mn-2013

    38 ans après la loi autorisant l’avortement en France, le personnel du centre d’orthogénie de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, met toute son énergie et son travail au service des femmes pour leur offrir les meilleures conditions possibles pour avorter, et restent mobilisés pour défendre un droit sans cesse remis en cause.

    Intervenant : Planning Familial du Puy-de-Dôme + les réalisateurs

  • Qu’est que l’éducation à la vie et à la sexualité

    Auteur : F.BARUCH
    Psychologue clinicienne
    Conseillère conjugale et familiale
    Formée à la TFP


    Introduction

    Un peu d’histoire

    I- De quoi parle -ton ?

    II- A qui parle-t-on et qui parle ?

    – Notion d’information
    – Appropriation de l’information par l’informateur
    – La rencontre informateur -informé
    – Le plaisir d’informer

    III- Objectifs et moyens

    Conclusion

    Introduction

    Un peu d’histoire
    Dans un article du Monde de l’Education de Juin 2000, Y. Knibielher, historienne – professeur d’université rappelle que le terme ‘’éducation sexuelle’’ date de 1918.
    Ce sont, écrit-elle, trois catégories de personnes qui inventent cette expression, les médecins qui veulent prévenir les maladies vénériennes, les prêtres soucieux d’arrêter la divulgation des méthodes contraceptives et des féministes dans le souci de protéger filles et femmes contre la séduction, le viol et l’avortement.
    Début des années 1960, le Mouvement Français pour le Planning Familial (MFPF) issu de l’association La Maternité Heureuse, met en forme pour la première fois l’éducation sexuelle. L’objectif est encore limité comme en 1918 : promouvoir de nouvelles méthodes contraceptives et obtenir la dépénalisation de la contraception et de l’avortement.
    En 1973, le ministère de l’Education Nationale donne quelques directives en la matière au travers la circulaire Fontanet du 23/07/1973 : elle précise ce qui l’en est de l’information de caractère scientifique et hygiénique et de l’éducation en termes d’éveil à la responsabilité. La mise en place demeure difficile.
    L’avènement du VIH a remobilisé l’ensemble des acteurs de santé un peu comme en 1918; par la peur de ce terrible virus, ceux-ci ont saisi l’occasion pour réfléchir et tenter de travailler autrement , c’est -à -dire en partenariat pluridisciplinaire en incluant nombres d’acteurs sociaux et sans oublier la cellule familiale.
    La circulaire de l’Education Nationale du 19/XI/1998 institue une information obligatoire aux classes de 4éme et 3éme relative à la prévention du SIDA et une éducation à la sexualité.
    Y.Knibiehler rappelle dans l’article cité ci-dessus, ce que comprend l’éducation sexuelle :
    – information sur le biologique et la différence des sexes ; prévention des grossesses précoces et des Maladies Sexuellement Transmissibles
    – échanges avec des conseillères conjugales dit l’auteur, sur les effets psychologiques de la différence des sexes et sur la différence des générations
    Mais elle déplore que ne soit pas encore assez abordé ce qui l’en est des effets sociaux et culturels qui modèlent, pour reprendre son expression, les moeurs et les institutions : comment et pourquoi ?
    La violence -Les fantasmes sexuels – Le travail – La famille – La citoyenneté.

    I- Education sexuelle, de quoi parle-t-on ?

    Souvent traîne dans les têtes, l’idée qu’il s’agit de parler de reproduction, de l’acte sexuel dans un souci informatif.
    Sans exclure ces domaines, la sexualité est une histoire de langage bien avant d’être une histoire de corps. C’est le large champ de la rencontre, du relationnel, de la vie affective. Elle ne se réduit pas à la génitalité. L’éducation à la sexualité intègre les dimensions sociales, éthiques, psychologiques et affectives. Elle concerne le sujet biologique et sa psyché, ses premières relations, sa toute petite enfance.

    Il s’agit de prévention quant aux conduites à risques dans le domaine de la sexualité (grossesses indésirées et Infections Sexuellement Transmissibles).

    Il s’agit aussi de parler de désirs, d’écoute de soi et de l’autre dans un respect mutuel,ni trop près, ni trop loin.

    Il est question aussi de se situer en tant que citoyen dans un groupe : groupe- classe, groupe- collège, groupe -amis, groupe -couple, groupe famille, groupe générationnel..

    II- A qui parle-t-on et qui parle ?

    A une autre génération : les adolescents – A un autre, en général.
    La différence des générations fondatrice de l’humanité accompagnée de la différence sexuelle y est convoquée.

    Aux enseignants : ils sont dans une autre problématique de par leurs fonctions au sein de l’établissement.

    Qu’est –ce – qui se joue au travers l’éducation à la sexualité, entre l’informé et l’informateur ?

    L’important dans ce domaine, ce n’est pas comme en publicité d’en parler bien ou mal mais d’en parler.
    Ici, l’acte de parole est fondateur. Si on en parle, c’est que la pensée est activée.Si on y pense, c’est qu’un processus psychique est en marche et que le plaisir n’est pas loin. Les publicitaires le savent bien : le plaisir est double : il y a celui d’anticiper l’objet pour lequel l e message publicitaire est fait, et surtout, le plaisir de l’acte lui-même, anticipateur de la pensée de l’objet.
    Qu’en est-il de ce mécanisme quand l’objet est la sexualité ?

    Notion d’information :
    Etymologiquement, l’information renvoie aux notions de canal et de message.Ici, il y a aussi un objet : l’information elle-même, son contenu et le processus : in-former, mettre dans telle forme. C’est un travail d’élaboration que de s’approprier l’information en la reformant en soi. Informer devient alors un processus de mise en forme d’un élément de réalité dont le but est de venir supplanter des éléments fantasmatiques originellement plus angoissants.

    Appropriation de l’information par l’informateur :

    Transmettre une information suppose son intégration par l’informateur et sa restitution. Cette information, l’informateur doit la faire sienne, ce n’est pas un magnétophone.
    Cette information s’intéresse sans détour à la sexualité.Aussi, le processus d’appropriation de cette information dans ce domaine, se fera à l’image de l’appropriation par l’informateur, de sa propre sexualité.

    Pour penser cette information, l’informateur utilise les fantasmes originaires qui sont des scénarii prêts à l’emploi notamment la séduction, la scène primitive et la castration.
    La séduction : c’est la représentation fantasmatique de la rencontre sexuelle où l’on subit passivement l’activité de l’autre; Représentation aussi de l’émergence de la sexualité.

    La scène primitive : représentation fantasmatique du rapport sexuel entre les parents, figuration aussi à l’origine su sujet.

    La castration : réponse fantasmatique à l’énigme que pose la différence des sexes.

    Au début est l’excitation, la mobilisation, et au terme devrait se trouver l’information. Entre les deux, il y a la relation informateur – informé qui devra transformer l’une en l’autre.

    La rencontre informateur – informé.

    L‘un est en position passive: l’informé, et l’autre en position active: l’informateur ; deux positions difficiles à tenir. Rappelons- nous que en plus l’informé est en adolescence avec son cortège de malaises, de tentative de différenciation avec l’adulte. Qu’en est-il du fantasme de séduction ?
    La situation relationnelle est en elle-même une source d’excitation que l’informé devra mettre en forme. Si c’est trop difficile, c’est le corps qui prendra le relais ; rires, mutisme, inhibitions, moqueries seront là.

    La rencontre autour de la sexualité est nécessaire, encore faut-il se donner les moyens d’en utiliser le contenu.
    – Ecoute de la demande : détoxiquer passe en premier lieu par une écoute attentive de la demande du sujet. Une information n’est pas une thérapie, il y a une information à donner, un message à délivrer mais nous sommes avec des sujets qui ont leurs façons de demander, leurs temps de la demande; on demandera une information sur le préservatif, or c’est de sexualité que l’on veut parler.
    Il sera donc question de décoder les demandes, décoder les rencontres avec les adolescents et de travailler à partir de ces paroles, de ces interrogations, de ces questionnements du moment.

    Si le décodage n’est pas fait, si la détoxication n’est pas au rendez-vous , l’informateur risque d’apporter ses messages dans la mallette séduction ou traumatisme.
    – du côté de l’informé:
    L’information sera évacuée : malgré des explications, les élèves reviennent avec les mêmes interrogations, la même demande, les mêmes erreurs.
    L’information pourra aussi être enkystée et la jeune fille dira : ‘’j’y ai bien pensé mais je ne pensais pas que c’était pour moi.
    Elle peut aussi être mal intégrée : se produisent alors des clivages. on sait mettre un préservatif mais après on a oublié ce qu’on doit faire au moment de le retirer…au moment de le jeter….
    Il peut aussi y avoir des oublis : c’est comme si l’on disait qu’il y a souvent de l’inintégré.
    Une information équivoque devient une énigme. Le plaisir prend alors toute la place et l’information est barrée.

    Qu’en est -il et que faire du plaisir pour l’informateur ?

    Le plaisir de communiquer est, quand le cadre de la rencontre est posé. On peut alors y évoluer en sachant où l’on est, qui l’on est, avec qui et avec quelle distance on communique. Ce plaisir de l’information nécessite une certaine retenue du plaisir de la séduction.
    Non traumatique, déchargé du trop plein émotionnel, l’informé pourra sans trop de crainte, assumer sa position passive, s’ouvrir à l’information sans trop de dangers psychiques personnels. Le temps de l’information prendra sa place dans la vie du sujet et à son rythme.

    L’information est un jeu psychique. La qualité principale de l’informateur est de créer une aire de jeu, un espace, un cadre ni trop rigide, ni trop souple pour que les informés puissent évoluer à leur guise et selon leur rythme psychique en tenant compte des défenses et du désir.
    Il est parfois nécessaire d’observer les mouvements, les appréhensions afin de respecter chaque adolescent afin de ne pas les brusquer.
    La capacité d’écoute est une composante essentielle. Les retenues, les silences sont à prendre en compte, ils viennent témoigner des scansions nécessaires dans un domaine si chargé en émotions, en non-dits peut-être, en secrets, etc.

    La dynamique de la rencontre vient également rencontrer la dynamique fantasmatique de chacun des participants,voire des institutions d’où l’on vient et où l’on est. Des complicités, du déni, des refoulements peuvent enfreindre les rencontres et transformer les rencontres en désinformation.
    Afin de repérer ces lieux de résonance fantasmatique, inévitable à l’oeuvre dans ce type de rencontre et afin de combattre les déliaisons mortifères (lassitude, épuisement, oubli…), il me semble indispensable qu’un travail de supervision soit proposé aux équipes et ce à un rythme régulier ; Le travail d’évaluation y est nécessaire.

    III- Objectifs et moyens

    – Objectifs

    Je reprends ici ce que j’ai travaillé au sein d’une des quatre commissions du Conseil Supérieur de l’Information Sexuelle et de la régulation des naissances (CSIS).Cette commission formée de représentants ministériels, de la DASS – Etat, de la Direction Générale de la Santé, du Fonds d’Action Sociale, d’associations et de représentants de syndicats a présenté son rapport en octobre 1999 sur l’information et l’éducation des jeunes à la sexualité. Un protocole en dix points résume les propositions faites pour l’aide à l’élaboration de décisions au niveau national dans ce vaste domaine.

    Apprendre aux enfants que leur corps leur appartient, qu’ils peuvent apprendre à la connaître, à la protéger dans son intégrité physique et psychique, à la respecter et à la faire respecter.

    Prendre conscience de son identité, développer l’estime de soi, le respect de soi et de l’autre.
    Reconnaître la différence des sexes et des générations.

    Offrir la possibilité d’être écouté, respecté par l’autre: camarade, enseignant, intervenant.

    Permettre de faire état et de respecter les différences et les richesses culturelles familiales et les valeurs.

    Permettre également l’expression des doutes, des questions, des confusions, des difficultés relationnelles inhérentes à l’expression de la vie affective et relationnelle.

    Développer l’esprit critique et la souplesse d’esprit ainsi que le sens des responsabilités.

    Prendre conscience du groupe et de l’inscription de chacun dans des groupes : groupe familial, groupe social, groupe classe etc.

    Pour cela il est indispensable de mettre en place une démarche tenant compte de ces points visant aussi à élaborer des repères autour de la loi, de la différence des sexes en tenant compte également de la maturation psychique de chacun.

    La mise en oeuvre de l’éducation à la sexualité revient à un panel de partenaires : des parents, aux professionnels de l’Education Nationale et aux intervenants extérieurs formés dans ce domaine, sans oublier les animateurs de centres de loisirs, de colonies de vacances et des clubs sportifs.

    En effet, il est important de travailler dans l’école mais aussi hors l’école et avec tout public de la maternelle à l’université sans oublier certaines populations comme les handicapés au sens large trop souvent laissées dans l’ombre.

    Moyens

    Il n’est plus question de ne travailler dans ce domaine que si l’on y est intéressé personnellement, que si l’on a été confronté à un problème avec un jeune, que si soi-même, on a des questions à résoudre dans ce vaste champ.
    Les actions devraient être institutionnalisées afin qu’elles s’inscrivent dans une pérennité et qu’elles ne soient pas remises en cause sous prétexte que :
    – dans l’établissement, il n’y a pas de souci dans ce domaine en ce moment (mais qu’il y a plutôt des problèmes de drogues).
    -parce que un professionnel a quitté le collège, vient d’arriver dans le lycée et le travail de préparation est à remettre sur le métier …
    – parce que cette année, on a choisi un autre objectif au sein de l’établissement etc.

  • Information sécurité patients : Contraceptifs hormonaux combinés février 2014

    Source : ANSM Février 2014

    Contraceptifs hormonaux combinés : rester conscient des différences entre les
    spécialités face au risque thromboembolique, de l’importance des facteurs de risque
    individuels, et être attentif aux manifestations cliniques Information destinée aux gynécologues, médecins généralistes, sages-femmes, pharmaciens et infirmiers, ainsi qu’aux centres de planification ou d’éducation familiale (CPEF) et aux centres de PMI.

  • N° vert : pilule 3G – 4G 0 800 63 66 36 (appel gratuit)

    Source Ministère des droits des femmes

    Pilules de 3ème et 4ème générations – Un numéro vert pour répondre aux questions
    Le gouvernement en la personne de Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, en lien avec Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des droits des femmes, a demandé à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) d’ouvrir un numéro vert gratuit pour informer les femmes sur les pilules contraceptives, à partir du mercredi 23 janvier.

    0 800 63 66 36 (appel gratuit)

    Les femmes utilisatrices de pilules ont besoin d’informations fiables sur les pilules de 3e et 4e générations. Du lundi au samedi, de 9h à 20h, une équipe de téléopérateurs, encadrée par un médecin et des sages-femmes, répondra aux questions que les femmes se posent sur leurs pilules de 3e et de 4e générations :

    De quelle génération est ma pilule ?
    Je prends une pilule de 3ème ou 4ème génération, dois-je l’arrêter ?
    Qu’est-ce qu’une thrombose veineuse ?

    Cette initiative s’inscrit dans un plan d’ensemble visant à renforcer la sécurité de la contraception. Le ministère des affaires sociales et de la santé a mis en place une campagne d’information des professionnels de santé, rendra publique les données de pharmacovigilance. Par ailleurs l’Agence européenne du médicament a été saisie d’une demande de modification de l’autorisation de la mise sur le marché en ce sens.

    La confiance des femmes dans la contraception est un enjeu majeur de santé publique. Le débat actuel ne doit en aucun cas jeter le discrédit sur les méthodes contraceptives.