Catégorie : Archive actualité

  • 05/06/21 de 9H30 à 13H00 demie journée ANCIC en distanciel « Sexualité et IVG en période de crise sanitaire- parcours migratoires des femmes hors délai- vers un allongement des délais ? « 

    L’ANCIC organise une demi-journée de formation en ligne le 5 juin 2021 de 9H30 à 13H00 . Cette formation nous aidera à comprendre comment la crise sanitaire actuelle influence la vie sexuelle et la pratique des IVG , ainsi que les perspectives dans ce domaine . Nous vous proposons 5 interventions permettant d’éclairer sous différents angles ces problématiques. Un temps d’échange après chaque intervention sera dédié aux réponses aux questions adressées aux intervenantes.

    Un replay sera disponible pour les personnes inscrites à cette formation pour leur permettre de voir ou revoir cet événement.

    Modalité d’évaluation : Auto-évaluation via un questionnaire remis au participants à la fin de la session.

    Programme « Sexualité et IVG en période de crise sanitaire- parcours migratoires des femmes hors délai- vers un allongement des délais ?  »

    9H30 à 9H40 Introduction

    9H40 à 10H IMPACT COVID SUR LA SEXUALITE
    Nathalie BAJOS Directrice de recherche à l’INSERM Directrice d’études de l’EHESS Research Professor IRIS : Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux Sociaux – Sciences sociales, politique, santé Campus Condorcet à Aubervilliers
    10H à 10H20 questions

    10H20 à 10H40 EPIDEMIE COVID ET PRATIQUE DE l’IVG (résultats du questionnaire ANCIC) ET EVOLUTIONS RECENTES
    Emmanuelle LHOMME Médecin, Unité de planification Hôpital Port-Royal, APHP – ANCIC
    10H40 à 11H00 questions

    11H00 à 11H15 pause

    11H15 à 11H 35 BARRIERE A L’ACCES A L’IVG ET VOYAGES EN QUETE DE SERVICES D’IVG EN EUROPE: UNE ETUDE A METHODOLOGIE MIXTE
    Silvia DE ZORDO Ramón y Cajal Researcher et ERC Stg CP, Universitat de Barcelona
    Laura RAHM Post-doctoral Researcher, Universitat de Barcelona
    11H35 à 11H55 questions

    11H55 à 12H55 RÉFLEXION SUR L’EXTENSION DES DÉLAIS – APPROCHE JURIDIQUE ET SOCIOLOGIQUE
    Introduction
    Bénédicte PAOLI et Sarah DUROCHER (Planning Familial de Paris)

    PENSER LA REGLEMENTATION SUR L’AVORTEMENT A L’AUNE DE L’INTEGRITE CORPORELLE DES FEMMES
    Lisa CARAYON Maîtresse de conférences en droit, Université Sorbonne Paris Nord, laboratoire Iris

    ETHNOGRAPHIER LES “VOYAGES DE LA DERNIERE CHANCE ». RETOURS D’UNE ENQUETE SUR LES AVORTEMENTS TRANSFRONTALIERS
    Marie MATHIEU Sociologue post-doctorante Cermes3, chercheuse affiliée au Cresppa-CSU

    12H55 à 13H00 Conclusion et questionnaire d’évaluation

    Vous rencontrez une situation de handicap, n’hésitez pas a contacter notre référent handicap pour toutes questions ou demandes concernant vos besoins spécifiques.

    Mr Mitsuo Bavay
    E-Mail

  • 08/12/20 à 15H sur internet. Parachever , la loi Veil 46 ans après.

    08/12/20 Parachever , la loi Veil 46 ans après. à 15H sur internet organisée par le Laboratoire d’Idée Santé Autonomie LISA

    Le lien pour l’émission
    https://www.e-direct.tv/visionlisa-lab

    Le programme:

    La loi actuelle
    Pre Diane ROMAN
    Le rapport de la Délégation aux droits des femmes
    Mme Marie-Pierre RIXAIN
    L’IVG en Europe : une situation inégalitaire, l’arbitraire des délais
    Mme Véronique SEHIER
    Profil et raisons principales des déplacements à l’étranger des femmes résidant en France : les limites légales d’âge gestationnel en question ?
    Dre Silvia DE ZORDO
    Les réactions médicales institutionnelles
    Pr Yves VILLE
    La position de l’Association nationale des centres d’IVG et de contraception
    Dre Nathalie TRIGNOL
    Complications des IVG en fonction du terme et des techniques
    Dr Philippe FAUCHER
    L’IVG, quel(les) professionnel(les) et quelle formation ?
    Dre Sophie GAUDU
    La double clause de conscience
    Pre Marie-France MAMZER-BRUNEEL
    Explicitation de la proposition de loi du 8 octobre
    Mme Albane GAILLOT

    Cliquer sur la miniature pour voir le programme et accéder au lien permettant de voir l’émission

  • 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

    Pour information vous pouvez lire l’article sur la page des Nations Unies cliquer ICI

  • Pourquoi l’ANSFO défend l’extension de la pratique instrumentale, de l’IVG par les sages-femmes, sans restriction. 22/11/2020

    La profession de sage-femme se définit comme « une profession médicale à compétences spécifiques. »
    Cette limitation professionnelle « autonome », est circonscrite par les notions de physiologie et de pathologie. Cette « autonomie » s’étend à la physiologie obstétricale et gynécologique tout en incluant le diagnostic de pathologie.
    La question est donc : l’IVG est-elle un acte physiologique ou pathologique ?
    Les rapports de la médecine mais aussi de la société, aux mécanismes « d’expulsion » du contenu utérin, sont essentiels pour répondre à cette question.
    On peut dire que quelque-soit le terme de la grossesse, (de la conception à 41SA), il s’agit du même processus d’ouverture progressif du col de l’utérus consécutif aux contractions utérines. Toutefois deux éléments vont modifier la perception que nous avons de ce mécanisme : Le désir de la femme et la viabilité fœtale*.
    Pour exemple les « chagrins » qui accompagnent les « fausses couches » sont majorés par l’importance du désir d’enfant mais aussi par l’investissement progressif dans le temps, des grossesses.
    La viabilité fœtale : entre 22 SA et 36 SA le déclenchement du travail spontané dans cette fourchette de termes est appelé « menace d’accouchement prématuré ». Plus le curseur se situe tôt dans la grossesse plus la pathologie qu’est la prématurité est grave. Pourtant si tous, (parents et professionnels de santé) s’accordent sur la cette notion de gravité de la prématurité, ce sont bien les sages-femmes qui prennent en charge l’ensemble du processus voie basse qu’est la naissance d’un enfant prématuré.
    Ces exemples n’ont pas tant pour but de montrer qu’une subjectivité rend poreuse ces notions de physiologie et de pathologie, mais que la finalité est toujours la même : maintenir dans le silence les compétences effectives des sages-femmes.

    Ce qui fait obstacle à l’entrée des sages-femmes n’est donc pas l’IVG (elles sont d’ailleurs tout à fait présentes et reconnues dans leur pratique de l’IVG médicamenteuse jusqu’à 14 SA) ; mais la pratique instrumentale elle-même. Les trois objections ordinaires soulevées sont :
    Leur formation initiale, leur pratique instrumentale et l’aspect chirurgical de l’acte.
    Si l’on compare le nombre d’heures théoriques d’enseignement dans leurs formations initiales respectives (contraception et IVG), les sages-femmes ont 20 heures de cours magistraux contre 2 à 4 pour les médecins. Quant à la formation clinique pratiquement l’ensemble des stages des étudiantes sages-femmes concerne la sphère pelvienne, contre une pratique généraliste pour les étudiants médecins, donc forcément plus diluée.
    Quant aux « actes chirurgicaux », seuls les spécialistes en ont la légitimité. Les praticiens de médecine générale ne sont pas formés, par exemple, à pratiquer une césarienne. L’IVG instrumentale étant considérée, pour eux, comme une pratique instrumentale par voie basse donc « non chirurgicale ».
    Les instruments utilisés quotidiennement par les deux professions en gynécologie-obstétrique sont : pince Museux, pince à griffe, pince de Pozzi, pince Kocher (avec ou sans griffe), pince Péan, pince à hémostase, pince à disséquer (avec ou sans griffe), porte aiguille, ciseaux, spéculum, hystéromètre… Seules les sondes de dilatation et les canules d’aspiration sont, à ce jour exclusivement utilisées par les médecins.
    La dernière objection concerne le geste endo-utérin. Les obstétriciens insinuent que les sages-femmes n’en n’ont pas la pratique. C’est, de fait un déni de compétences. En effet, les sages-femmes ont une grande habitude du geste endo-utérin gravide avec la délivrance artificielle et la révision utérine. Quant à leur pratique sur utérus non gravide, la pose des DIU et l’hystérométrie qui la précède font partie des gestes usuels dans la pratique gynécologique des sages-femmes.

    Enfin concernant l’offre de soins, force est de constater le non-remplacement des postes laissés par le départ de la génération des médecins engagés dans l’avortement. L’IVG médicamenteuse a été la réponse donnée à cette situation de pénurie en personnel, modifiant de fait l’objectivité en matière de choix de la méthode pour les femmes.
    Interdire la pratique de l’IVG instrumentale aux sages-femmes est sans raison technique et a des conséquences péjoratives pour les femmes en matière de possibilités de choix entre IVG instrumentale et IVG médicamenteuse.
    Il est utile de rappeler ici que, concernant l’interruption médicale de grossesse (IMG) et les morts fœtales in utéro (MFIU) (à tous les termes de la grossesse), les heures d’accompagnement des femmes et les gestes techniques qui les accompagnent sont pratiquement exclusivement assumés par les sages-femmes. Pourtant celles-ci restent peu conviées, (malgré le nouveau texte de loi de bio éthique) dans les commissions collégiales à l’initiative de la décision d’IMG !

    Il s’agit donc bien d’un débat sociétal et non technique qui implique forcément un engagement égalitaire des sages-femmes et des médecins. C’est donc avec les médecins que les sages-femmes doivent assumer l’acte de l’IVG, quel que soit le mode et quel que soit le terme.

    __________________________

    Articles et publications internationaux montrant que la pratique de l’IVG instrumentale par les sages-femmes dans les pays où elle existe, est aussi fiable que celle des médecins :

    Renner R-M., Brahmi D., Kapp N. – Who can provide effective and safe termination of pregnancy care? BJOG, janvier 2013; 120(1), p.23-31 
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22900974 
     
    Tracy A. Weitz, PhD, Diana Taylor – Safety of Aspiration Abortion Performed by Nurse Practitioners, Certified Nurse Midwives, and Physician Assistants Under a California Legal Waiver – American Journal of Public Health | March 2013, Vol 103, No. 3
    https://ajph.aphapublications.org/doi/full/10.2105/AJPH.2012.301159
     
    Kim Dickson-Tetteh and Deborah L. Billings – Abortion Care Services Provided by Registered Midwives in South Africa – International Family Planning Perspectives, 2002, 28(3):144–150
    https://www.guttmacher.org/sites/default/files/article_files/2814402.pdf
     
    Mafanato Constance Sibuyi – Provision of Abortion Services by Midwives in Limpopo Province of South Africa – African Journal of Reproductive Health 2004; 8[1]:75-78
    https://tspace.library.utoronto.ca/handle/1807/3885
     
    Berer M. – Provision of abortion by mid-level providers: international policy, practice and perspectives. Bulletin of the World Health Organization 2009; 87, p.58-63http://www.who.int/bulletin/volumes/87/1/07-050138/en/
     
    Organisation mondiale de la santé 2016 – Rôles des agents de santé dans la dispensation des soins liés à l’avortement sécurisé et de la contraception post-avortement 
    http://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/204495/9789242549263_fre.pdf;jsessionid=EED1153B1765022DCE3F12F4AE9D2EA2?sequence=1
     
    Bibliothèque de Santé Génésique de l’OMS: Médecins ou personnel de niveau intermédiaire pour l’avortement: Résumé de la BSG (dernière mise à jour: 8 février 2016). La Bibliothèque de Santé Génésique de l’OMS; Genève: Organisation mondiale de la Santé
    https://extranet.who.int/rhl/fr/topics/fertility-regulation/induced-abortion/doctors-or-mid-level-providers-abortion
     
    Par ailleurs, certains pays dans le monde autorisent déjà la pratique de l’IVG instrumentale par des professionnels de santé autres que des médecins et notamment: certains états des Etats Unis, l’Afrique du Sud et le Vietnam
    http://leginfo.legislature.ca.gov/faces/billNavClient.xhtml?bill_id=201320140AB154&search_keywords=
    http://www.who.int/bulletin/volumes/87/1/07-050138/en/

    *Critères OMS de viabilité (1977) : non viable si terme inférieur à 22SA ou PN inférieur à 500g.
    Circulaire de la DHOS de 2001 sur état civil enfant né sans vie : Circulaire DHOS/E 4/DGS/DACS/DGCL n° 2001-576 du 30 novembre 2001 relative à l’enregistrement à l’état civil et à la prise en charge des corps des enfants décédés avant la déclaration de naissance

  • Mesures dérogatoires contraception orale et IVG médicamenteuse en ville

    mise à jour du 16 novembre 2020

    Au vu de la situation d’Etat d’Urgence Sanitaire déclaré le 14 octobre 2020, et des restrictions limitant les déplacements, l’arrêté du 7 novembre 2020 modifiant l’arrêté du 10 juillet 2020 prescrivant les mesures d’organisation et de fonctionnement du système de santé nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire comprend :

    1. Pour la contraception :

    Une mesure visant à éviter pour les femmes tout risque de rupture de traitement contraceptif oral, en ouvrant la possibilité pour les femmes qui seraient dans l’impossibilité de consulter un médecin ou une sage-femme dans des délais compatibles avec la poursuite de son traitement, de disposer d’une délivrance, directement en pharmacie, de 3 mois de contraceptifs oraux supplémentaires dans le cadre de la prescription initiale, et ce à partir d’une ordonnance expirée de plus d’un an et de moins de 2 ans.

    2. Pour l’IVG :

    Le rétablissement des mesures dérogatoires relatives à l’IVG médicamenteuse instaurées lors du précédent Etat d’urgence sanitaire. Elles permettent en dehors des établissements de santé, de réaliser pour les femmes qui le souhaitent, la consultation de prise de médicament par téléconsultation (avec délivrance en pharmacie d’officine des médicaments nécessaires), et de prolonger les délais d’IVG médicamenteuse de 7 à 9 semaines d’aménorrhées. Toujours en dehors des établissements de santé, il est à rappeler que la première consultation ainsi que la consultation de contrôle peuvent être réalisées par téléconsultation.

    Ainsi vous trouverez ci-dessous les informations et liens utiles :

    – L’arrêté du 7 novembre publié le 8 novembre https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042506409

    – L’ensemble des fiches IVG mesures dérogatoires mises à jour avec le nouvel arrêté, sur le site internet du ministère, au niveau de l’onglet « les soins hors COVID »

    https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/professionnels-de-sante/article/en-ambulatoire-recommandations-covid-19-et-prise-en-charge

    Interruption volontaire de grossesse (IVG) et Covid-19

    Fiche générale Recommandations pour l’adaptation de l’offre en matière d’IVG dans le contexte de l’épidémie Covid-19
    – Fiche Consultations de télémédecine pour les IVG médicamenteuses avant 9 SA pour les femmes mineures
    – Fiche Consultations de télémédecine pour les IVG médicamenteuses avant 9 SA pour les femmes majeures
    – Fiche IVG médicamenteuse : conditions de délivrance des médicaments aux femmes dont les mineures à l’officine IVG

    – Et pour rappel la réponse rapide de la HAS pour l’extension de l’IVG médicamenteuse en ville jusqu’à 9 SA produite en avril https://www.has-sante.fr/jcms/p_3179352/fr/la-has-valide-l-extension-de-l-ivg-medicamenteuse-a-domicile-jusqu-a-9-semaines

    – le site ivg.gouv.fr a été aussi mis à jour avec informations sur les mesures dérogatoires IVG