Auteur/autrice : admin_drixe

  • Lettre ANSFO adressée aux député.e.s 05/10/20

    Association Nationales des Sages-femmes Orthogénistes

    ANSFO
    Paris le 05/10/2020

    Mesdames et messieurs les député-e-s.

    Vous allez avoir entre les mains la position du CNGOF à propos de la proposition de réforme de la loi sur l’IVG.
    Nous, sages-femmes praticiennes de l’IVG regroupées en association l’ANSFO attirons votre attention sur les points suivants :

    Notre pratique est institutionnelle mais également libérale. Nous pratiquons, comme vous l’indique le CNGOF, l’IVG médicamenteuse et revendiquons, depuis que cette pratique nous a été dévolue, l’IVG par aspiration.

    En nous refusant le geste endo-utérin nous avions conscience qu’un déséquilibre en matière d’offre de soins allait inciter les femmes à faire le choix de la méthode médicamenteuse plutôt que la méthode chirurgicale. Nous attirons votre attention sur deux points. Chaque fois que notre champs de compétences s’est développé les Gynécologues-Obstétriciens ont toujours laissé entrevoir des catastrophes futures qui ne sont jamais arrivées.

    Outre l’aspect technique relativement simple pour notre profession, déjà aguerrie à la pose des dispositifs intra utérins, à la délivrance artificielle à la révision utérine mais aussi à la pratique chirurgicale de l’épisiotomie et à sa réfection, nous sommes confrontées quotidiennement à des gestes beaucoup plus techniques et compliqués (comme l’intubation ou même la pose de cathéter chez un grand prématuré par exemple.)

    Notre formation initiale comporte 20 heures d’enseignements théoriques dédiés à la contraception et à l’IVG contre 2 à 4 pour les médecins en médecine générale qui assument pourtant majoritairement en France cette fonction. Quant à notre pratique clinique la grande majorité de nos stages pendant nos cinq ans d’études concernent la reproduction.

    Par ailleurs sur les plans émotionnels et psychologiques la population associe notre métier à l’accompagnement de la femme et particulièrement lorsqu’elle est enceinte et ce, dès le commencement de la grossesse. Nous sommes les spécialistes de l’ambiguïté du début de grossesse, que celle-ci soit gardée ou interrompue.

    Cette compétence est tout à fait reconnue par nos collègues Obstétriciens puisque, concernant les interruptions médicales de grossesse (donc des grossesses de 16 SA à 41SA) ils nous confient, sans état d’âmes l’ensemble du processus, (excepté celui de la décision…) En effet notre rôle commence dès la prise des comprimés, puis continue par le suivi du travail, et enfin se termine par l’expulsion d’un fœtus ou d’un enfant mort. Inutile d’insister sur la délicatesse nécessaire à ces accompagnements.

    Enfin nous pensons que l’image et la présence de la sage-femme aux côtés des femmes pendant l’IVG, permet à celles-ci d’inscrire cet évènement du côté de la fertilité et des actes physiologiques de leur parcours de vie et allège en partie, les culpabilités et les angoisses inhérentes à ces instants.

    Pour terminer, nous voulons rappeler que nous sommes fières de l’histoire spécifique des femmes françaises, qui devant la mortalité des plus jeunes d’entre elles (due à l’avortement clandestin) ce sont constituées, en avril 1973, en groupes de pratique de l’avortement : le MLAC. Il est utile de rappeler que la grande majorité des obstétriciens ne s’y sont pas associés. Ce sont les gynécologues médicaux et les médecins de médecine générale qui ont permis la mise en place de la loi Veil. Une partie de ces MLACS étaient constitués de femmes de la société civiles (la plupart étaient enseignantes) et n’avaient aucune compétence chirurgicale…Pourtant elles ont, dès ce moment-là, par la pratique de Karman fait chuter drastiquement la mortalité et les complications dues aux avortements clandestins.

    Sur tous ces points nous sommes prêtes à être auditionnées, et à vous prouver que l’opposition du CNGOF, vis à vis de notre profession, va à l’encontre de toutes les idées de liberté et de progrès.

    Par ailleurs concernant la double clause de conscience et l’allongement des délais de l’IVG, l’ANSFO s’associe à l’ensemble des associations féministes qui demandent la pratique de l’IVG jusqu’à 16 SA et la disparition d’une clause de conscience spécifique à l’IVG.

    Pour l’ANSFO,
    Les co-présidentes par intérim

    Chantal Birman Sage-Femme,
    Delphine Giraud Sage-Femme,

  • CP ANCIC du 06/10/20 Nous, professionnel.le.s de l’avortement, réaffirmons tout notre soutien à la proposition de loi qui sera présentée le 8 octobre 2020

    Nous, professionnel.le.s de l’avortement, réaffirmons tout notre soutien à la proposition de loi qui sera présentée le 8 octobre 2020 et qui prévoit

    • L’allongement des délais d’IVG de 14 à 16 semaines d’aménorrhée
    • La suppression de la clause de conscience spécifique et l’aménagement de la clause de conscience générale
    • La possibilité pour les sages-femmes de réaliser les IVG instrumentales

    Trop de femmes sont encore contraintes de partir à l’étranger quand elles en ont les moyens, demander une IMG pour cause maternelle psycho-sociale quand c’est entendable (peu de CPDPN l’organisent à ce jour) ou poursuivre leur grossesse lorsqu’elle dépasse 14 SA et qu’elles n’ont pas d’autre solution. On sait que ce geste serait possible dans les mêmes conditions de sécurité que chez nos collègues des pays voisins aux lois plus libérales et nous sommes prêts à le réaliser.

    La clause de conscience existe pour tous les actes médicaux, rajouter une clause de conscience spécifique à l’IVG est une façon détournée d’encourager les professionnels à ne pas prendre en charge cet acte pourtant partie intégrante de la vie des femmes. Il nous parait donc juste et nécessaire de supprimer cette double cause de conscience .

    Les sages-femmes ont toutes les compétences nécessaires pour réaliser des gestes endo-utérins. Rappelons que les médecins généralistes pratiquant les ivg n’ont pas les connaissances théoriques et pratiques des sages-femmes dans leur formation initiale et pourtant une formation adaptée leur permet de pratiquer en sécurité pour les patientes. De plus, leur participation aux IVG instrumentales pourrait ré-équilibrer l’accès aux différentes méthodes d’avortement et améliorer l’accès à l’aspiration.

    Le Bureau de l’ANCIC

    Contact : E-mail

  • 10 ème journée Armoric Echanges des pratiques IVG médicamenteuse en ville et en établissement de santé 10/11/202020

    Echanges des pratiques IVG médicamenteuse en ville et en établissement de santé
    MARDI 10 novembre 2020
    Hôtel Oceania Brest 82, rue de Siam 29200 Brest

    Formation ouverte aux professionnels des
    CPEF, des CIVG, aux gynécologues, médecins
    généralistes & sages-femmes
    (Nombre de places limité à 25 participants)

  • Le film FEMMES D’ARGENTINE (Que Sea Ley) de Juan Solanas est enfin disponible en DVD !


    Le film FEMMES D’ARGENTINE (Que Sea Ley) de Juan Solanas est enfin disponible en DVD !
    Le réalisateur suit le combat de femmes pour leurs droits fondamentaux dans ce documentaire bouleversant et essentiel.
    👉 Commander le DVD : tinyurl.com/y6jsyv3x

    Plus d’1 heure de bonus :
    • Interview du réalisateur
    • Soirée-débat au Forum des images à Paris
    • Présentation du film par Thierry Frémaux à l’Institut Lumière à Lyon
    • Scènes coupées
    • Bande-annonce

    En partenariat avec Amnesty International France, ANCIC (Association Nationale des Centres d’IVG et de Contraception), FNCIDFF-Fédération nationale des CIDFF, Ligue des droits de l’Homme, madmoiZelle.com, Le Planning Familial, Politis.fr, Que Tal Paris, Télérama et Vocable.

    SYNOPSIS :
    En Argentine, où l’IVG est interdite, une femme meurt chaque semaine des suites d’un avortement clandestin. Pendant huit semaines, le projet de loi a été âprement discuté au Sénat, mais aussi dans la rue, où des dizaines de milliers de militants ont manifesté pour défendre ce droit fondamental. Les féministes argentines et leur extraordinaire mobilisation ont fait naître l’espoir d’une loi qui légalise l’avortement.

    >> VOIR LA BANDE-ANNONCE

    >> VOIR LES SEANCES

    PRESSE :
    “Intense, important, indispensable” – MADMOIZELLE
    “Implacable et essentiel.” – PREMIÈRE
    “Extraordinaire” – FRANCE INTER
    “Sincère et nécessaire” – LE MONDE
    “Une oeuvre utile” – L’OBS
    “Admirable” – MARIANNE

  • Le film FEMMES D’ARGENTINE (Que Sea Ley) de Juan Solanas est enfin disponible en DVD !

    Le 28 septembre aura lieu la Journée Mondiale du Droit à l’Avortement.

    A cette occasion, de nombreuses soirées-débats autour du documentaire FEMMES D’ARGENTINE (Que Sea Ley) de Juan Solanas seront organisées dans jours à venir.

    SYNOPSIS :
    En Argentine, où l’IVG est interdite, une femme meurt chaque semaine des suites d’un avortement clandestin. Pendant huit semaines, le projet de loi a été âprement discuté au Sénat, mais aussi dans la rue, où des dizaines de milliers de militants ont manifesté pour défendre ce droit fondamental. Les féministes argentines et leur extraordinaire mobilisation ont fait naître l’espoir d’une loi qui légalise l’avortement.

    >> VOIR LA BANDE-ANNONCE

    >> VOIR LES SEANCES

    PRESSE :
    “Intense, important, indispensable” – MADMOIZELLE
    “Implacable et essentiel.” – PREMIÈRE
    “Extraordinaire” – FRANCE INTER
    “Sincère et nécessaire” – LE MONDE
    “Une oeuvre utile” – L’OBS
    “Admirable” – MARIANNE

    Ci-dessous l’ensemble des soirées-débats avec le film FEMMES D’ARGENTINE (Que Sea Ley) prévues :

    VENDREDI 25 SEPTEMBRE 2020
    SAINT-GALMIER – LE COLISEE

    SAMEDI 26 SEPTEMBRE 2020
    TULLE – VEO TULLE

    DIMANCHE 27 SEPTEMBRE 2020
    DÉCINES-CHARPIEU – LE TOBOGGAN
    ORLEANS – CINEMA LES CARMES
    TARARE – CINÉMA JACQUES PERRIN

    LUNDI 28 SEPTEMBRE 2020
    BORDEAUX – UTOPIA
    CLERMONT-FERRAND – CGR VAL ARENA
    FONTAINEBLEAU – ERMITAGE
    IBOS – CINEMA MERIDIEN
    LANNION – LES BALADINS
    LONGWY – CINÉMA KINEPOLIS
    LORIENT – CINÉVILLE
    MAMERS – CINEMA REX
    MELLE – LE MÉLIÈS
    MONTBÉLIARD – LE COLISÉE
    NICE – MERCURY
    NOZAY – CINEMA LE NOZEK
    PARIS – BALZAC
    ROMANS – CINE LUMIERE
    URRUGNE – CINEMA ITSAS MENDI
    VOREPPE – LE CAP

    MARDI 29 SEPTEMBRE 2020
    CAHORS – CINEMA LE GRAND PALAIS
    LE PUY-EN-VELAY – CINÉ DYKE
    PARIS – TROIS LUXEMBOURG
    SAINT-HERBLAIN – CINÉMA LUTETIA
    SAINT-MARTIN-D’HERES – MON CINE
    VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE – CINÉMA LES 400 COUPS

    MERCREDI 30 SEPTEMBRE 2020
    ANTONY – CINÉMA LE SELECT
    CHATEAURENARD – CINEMA LE REX
    FOSSES – CINÉMA DE L’YSIEUX
    MULHOUSE – CINÉMA BEL AIR
    SAINT-MARTIN-D’HERES – MON CINE

    JEUDI 1er OCTOBRE SEPTEMBRE 2020
    FLERS – CINEMA LES 4 VIKINGS
    VERDUN – CINÉMA CARROUSEL

    SAMEDI 3 OCTOBRE SEPTEMBRE 2020
    FERNEY-VOLTAIRE CINEMA VOLTAIRE

    DIMANCHE 4 OCTOBRE SEPTEMBRE 2020
    PARIS – CINEMA ESCURIAL PANORAMA

    LUNDI 5 OCTOBRE 2020
    LA ROCHE-SUR-YON – CINEMA LE CONCORDE
    LAGNY – CINEMA LE CINQ

    MARDI 6 OCTOBRE 2020
    ABBEVILLE – CINÉMA REX
    CRÉTEIL – CINEMA DU PALAIS