Auteur/autrice : admin_drixe

  • CDCESS Formation  » Comment accompagner les adolescents et les personnes vulnérables et communiquer sur la vie relationnelle, affective et sexuelle » 2021-202

    LE CDCESS(*) propose, à vous, professionnels en interaction avec les jeunes, scolarisés, des publics en situation d’handicap et des publics les plus en difficultés, des sessions de formation « Comment accompagner les adolescents et les personnes vulnérables et communiquer sur la vie relationnelle, affective et sexuelle » au mois de novembre, décembre 2021, janvier et février 2022 .

    Les objectifs : Développer les connaissances et compétences comportementales des professionnels en éducation à la sexualité.

    Les thèmes abordés :

    – Le développement de l’adolescent

    – Les compétences comportementales

    – Le respect de soi et d’autrui dans la différence

    – Les violences intra-familiales

    – La citoyenneté

    – Le droit au secret, la confidentialité, les limites du secret

    – L’histoire du droit des femmes (violences faites aux femmes, inceste, viols, mutilations sexuelles, mariages forcés, accouchement dans le secret)

    – L’histoire de la contraception et de l’IVG

    – Les grossesses

    – Prévention des IST

    – Les orientations sexuelles

    – Le sexisme et l’homophobie

    – Le suicide

    Les échanges économico-sexuels

    – Le michetonnage

    – La lutte contre la prostitution

    – Les addictions

    – Les réseaux sociaux

    – Le harcèlement, le harcèlement sexuel

    – Les violences sexistes et sexuelles

    – Education à la sexualité et handicap

    – Comment parler de sexualité avec les garçons

    – Enfances et justices

    – La notion de plaisir dans les religions monothéistes

    – Les lieux ressources et acteurs en Essonne

    – Quelques aspects juridiques

    – Repères méthodologiques

    – Techniques et outils d’animation : entre expérimentation et mallette pédagogique

    – Confronter les expériences et favoriser le travail en réseau

    Dates des prochaines sessions :

    29/11 au 01/12/2021 en internat (Hébergement et repas) pas de retour possible au domicile – journées complémentaires en 2022 : 11/01 – 3/03 – 05/05 – 17/06

    15/12 au 17/12/2021 en internat (Hébergement et repas) pas de retour possible au domicile – journées complémentaires en 2022 : 11/01 – 10/03 – 05/05 – 17/06

    17/01 au 19/01/2022 en internat (Hébergement et repas) pas de retour possible au domicile – journées complémentaires en 2022 : 24/03 – 1/04 – 10/05 – 17/06

    07/02 au 09/02/2022 en internat (Hébergement et repas) pas de retour possible au domicile – journées complémentaires en 2022 : 24/03 – 12/04 – 10/05 – 17/06)

    Les sessions se déroulent sur 7 jours dont 3 jours en résidentiel (Hébergement et repas – pas de retour possible au domicile) à Chamarande et 4 journées complémentaires. Le coût de cette formation est de 96 euros pour la totalité des 7 jours pour les personnes hors Conseil départemental et Education nationale.

    Je vous remercie de diffuser largement cette information auprès des personnes que vous jugerez intéressées par cette formation.

    Je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

    Cordialement,

    (*) Comité départemental de coordination des actions d’éducation à la santé et à la sexualité (CDCESS)

  • Présentation des formations de l’ANCIC

    L’Association Nationale des Centres d’Interruption Volontaire de Grossesse et de Contraception (ANCIC) rassemble des professionnels travaillant dans les centres de planification et d’interruption volontaire de grossesse (IVG) des secteurs publics et privés (soignants, psychologues, psychiatres, sages-femmes, médecins, conseillères conjugales et familiales) et toutes personnes participant à la défense des droits des femmes, à la réflexion et aux recherches théoriques et pratiques concernant la sexualité et la maîtrise de la procréation, l’éducation sanitaire particulièrement l’éducation sexuelle. Parmi ses objectifs, l’ANCIC souhaite stimuler les recherches dans ses domaines de compétences. A cette fin, l’ANCIC organise ainsi régulièrement (en moyenne tous les 2 ans) des Journées nationales d’études sur l’interruption de grossesse et la contraception.

    L’objectif de ces journées est d’informer les professionnels des dernières avancées sur les méthodes de contraceptions et d’IVG, d’échanger avec les chercheurs travaillant sur ces thématiques, de rapporter des expériences, de débattre pour améliorer les pratiques professionnelles, de contribuer à la formation professionnelle et de stimuler des recherches portées par la demande des acteurs de soin.

    Pour les formations continues:

    OBJECTIF GÉNÉRAL : Améliorer les connaissances et pratiques des professionnels de santé pour la prise en charge des patients à l’éducation à la vie affective et sexuelle, à la contraception et à l’IVG.

    OBJECTIF SPECIFIQUE : Ils sont actualisés chaques années en fonction du programme.

    Évaluation: Évaluation des objectifs réalisée par le stagiaire à l’aide d’un questionnaire d’autoévaluation (pré et post test)

    Accessibilité
    Nos formations ont lieu dans des Établissements Recevant du Public adaptés à l’accueil des Personnes à Mobilité Réduite.

    Référent handicap
    Si vous avez besoin d’aménagement ou d’adaptation spécifique n’hésitez pas à contacter notre référent handicap pour nous préciser vos besoins.
    Mr Mitsuo Bavay
    E-mail

    Satisfaction
    L’ANCIC est heureuse de vous communiquer les taux de satisfaction de ses participants en formation continue

    Ces indicateurs ont été calculés sur la base des enquêtes de satisfaction proposées à chaque stagiaire à l’issue de chaque action de formation.

    En 2024
    Il y a eu 65 personnes formées par l’ANCIC les 14 et 15 juin 2024 au titre de la formation continue.

    Taux de satisfaction des personnes formées au titre de la formation continue
    88% des participants estime que la formation est susceptible d’entraîner des changements dans leurs pratiques professionnelles
    100% des participants ont répondu oui tout à fait ou oui plutôt que les intervenants en plénières leurs ont facilité leur compréhension
    85,71 % des participant.e.s aux ateliers sont tout à fait d’accord ou d’accord avec le fait que l’atelier répondait à leurs attentes
    100% des participants sont très satisfait ou satisfait de l’organisation des journées
    100% des participants ont répondu oui tout à fait ou oui plutôt sur le fait qu’ils recommanderaient cette formation à leur collègues
    100% des participants sont d’accord ou tout à fait d’accord sur le fait que la formation va leur être utile pour renforcer leurs compétences
    97,61% estime que la formation est tout à fait ou plutôt en adéquation avec leurs préoccupations professionnelles

    Le taux de satisfaction des participants à été réalisé grâce aux 42 questionnaires de satisfaction que nous avons reçus des participants au titre de la formation continue.

    En 2023
    Il y a eu 268 personnes formées par l’ANCIC les 28 et 29 septembre 2023 dont 33 au titre de la formation formation continue

    Taux de satisfaction des personnes formées au titre de la formation continue
    100 % des participants sont globalement très satisfait à satisfait de la formation
    95 % des participants trouvent que cette formation leur sera tout à fait ou plutôt utile dans leurs pratiques
    95 % des participants ont répondu que les intervenants en plénières leurs ont facilité leur compréhension
    90 % des participants sont tout à fait d’accord ou d’accord concernant le fait que l’atelier avait répondu à leurs attentes

    Le taux de satisfaction des participants à été réalisé grâce aux 20 questionnaires de satisfaction que nous avons reçus des participants au titre de la formation continue.

    En 2022:

    Il y a eu 331 personnes formées par l’ANCIC les 25 et 26 mars 2022 dont 80 au titre de la formation formation continue

    Taux de satisfaction des personnes formées
    99% des participants sont globalement satisfaits ou très satisfaits de la formation
    95% des participants considèrent que la formation sera plutôt ou tout à fait utile à leurs pratiques professionnelles

    Le taux de satisfaction des participants à été réalisé grâce aux 108 questionnaires de satisfaction que nous avons reçus tout participants confondus.

    Le taux de satisfaction des participants au titre de la formation continue
    93,67 % sont globalement satisfait ou très satisfait de la formation
    95,34% considèrent que la formation sera plutôt ou tout à fait utile à leurs pratiques professionnelles

    Le taux de satisfaction des personnes formées au titre de la formation continue à été réalisé grâce au 43 questionnaires que nous avons reçus.

    En août 2021, l’ANCIC en tant qu’organisme de formation a reçu la certification QUALIOPI au titre des actions de formation.

    Pour consulter le certificat cliquer sur la miniature

  • Contacter notre référent handicap

    Si vous rencontrez une situation de handicap
    N’hésitez pas a contacter notre référent handicap
    Mr Mitsuo BAVAY
    E-mail

  • Plate forme d’expertise IVG de la région Auvergne-Rhône-Alpes (PLEIRAA)


    Pleiraa est une association régionale de professionnels qui a pour objectif de favoriser l’accès des femmes à l’IVG et à la contraception (association loi 1901).
    Former les médecins et les sages-femmes à l’IVG médicamenteuse afin d’offrir plus de choix aux femmes
    Former les professionnels de santé en relation avec l’IVG et la contraception (accueil, paramédicaux et pharmaciens, conseillères conjugales et familiales)
    Favoriser les échanges entre les professionnels des centres IVG de la région afin de réfléchir et d’améliorer nos pratiques
    Organiser des journées régionales d’information sur l’IVG et la contraception
    Diffuser des documents d’information sur l’IVG et la contraception
    Travailler en relation avec les partenaires réseaux et l’Agence Régionale de Santé
    Établir un état des lieux de l’offre IVG sur le territoire

    Le site internet :

    Accueil

  • Avortement, le 25 septembre 2021 on manifeste!

    https://www.facebook.com/avortementeurope/

    Collectif Avortement en Europe, les femmes décident


  • La Grossesse de Localisation Indéterminée dans le cadre de l’Interruption Volontaire de Grossesse : une présentation clinique qui questionne par Alexis KOLTUNSKI 16 Mars 2021

    UNIVERSITÉ DE LILLE
    FACULTÉ DE MÉDECINE HENRI WAREMBOURG
    Année : 2021
    THÈSE POUR LE DIPLÔME D’ÉTAT
    DE DOCTEUR EN MÉDECINE
    La Grossesse de Localisation Indéterminée dans le cadre de l’Interruption Volontaire de Grossesse : une présentation clinique qui questionne
    Présentée et soutenue publiquement le 16 mars à 16 heures
    au Pôle Formation
    par Alexis KOLTUNSKI


    JURY
    Président :
    Madame le Professeur Sophie JONARD-CATTEAU
    Assesseurs :
    Monsieur le Professeur Damien SUBTIL
    Monsieur le Docteur Jan BARAN
    Directeur de thèse :
    Madame le Docteur Orphyre FOSTIER


  • Résolution du Parlement européen du 24 juin 2021 sur la situation concernant la santé et les droits génésiques et sexuels dans l’Union, dans le cadre de la santé des femmes (2020/2215(INI))

    P9_TA(2021)0314

    La santé et les droits génésiques et sexuels dans l’Union, dans le cadre de la
    santé des femmes

    Résolution du Parlement européen du 24 juin 2021 sur la situation concernant la santé
    et les droits génésiques et sexuels dans l’Union, dans le cadre de la santé des femmes
    (2020/2215(INI))

    Le Parlement européen

  • Etat d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 30/09/2021

    Le décret d’application pour la pérennisation des IVG médicamenteuses entre 7 et 9 SA est toujours en attente. Les recommandations de la HAS d’avril 2021 ne sont donc que partiellement applicables.
    L’état d’urgence sanitaire a été prolongé jusqu’au 30/09/2021 et permet la poursuite des modalités de réalisation des IVG médicamenteuses jusqu’à 9SA hors établissement de santé telles que définies depuis le premier état d’urgence de la crise sanitaire COVID et avec le protocole retenu par la HAS dans ses recommandations d’avril 2021.


    Ces modalités sont reprises dans l’arrêté du 1er juin 2021, chapitre 5 articles 12 et 13.

    Arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire
    NOR : SSAZ2116944A
    ELI : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2021/6/1/SSAZ2116944A/jo/texte
    JORF n°0126 du 2 juin 2021
    Texte n° 33
    https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043575801

    Chapitre 5 : Mesures concernant l’interruption volontaire de grossesse (Articles 12 à 13)

    Article 12

    I. – Par dérogation au second alinéa de l’article R. 2212-17 du code de la santé publique, la première prise des médicaments nécessaires à la réalisation d’une interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse peut être effectuée dans le cadre d’une téléconsultation avec le médecin ou la sage-femme, sous réserve du consentement libre et éclairé de la femme et, au vu de l’état de santé de celle-ci, de l’accord du professionnel de santé.
    II. – Après avoir transmis à la femme les informations et documents et recueilli son consentement dans les conditions prévues à la section 3 du chapitre II du titre Ier du livre II de la deuxième partie du code de la santé publique, le médecin ou la sage-femme peut lui prescrire, par dérogation au premier alinéa de l’article R. 2212-17 du même code, si son état de santé le permet et sous réserve de son accord, les médicaments nécessaires à la réalisation d’une interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse. La prescription mentionne le nom de la pharmacie d’officine désignée par l’intéressée.
    Le médecin ou la sage-femme transmet une copie de la prescription à cette pharmacie en recourant à des outils numériques respectant la politique générale de sécurité des systèmes d’information en santé et la réglementation relative à l’hébergement des données de santé ou à tout autre outil numérique.
    III. – Par dérogation à l’article R. 2212-16, au premier alinéa de l’article R. 2212-17 et à l’article R. 5121-80 du code de la santé publique, les spécialités pharmaceutiques indiquées dans l’interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse, mentionnées à l’article 4 de l’arrêté du 26 février 2016 relatif aux forfaits afférents à l’interruption volontaire de grossesse, peuvent être délivrées directement à la femme concernée par la pharmacie d’officine préalablement désignée par cette dernière, dans un conditionnement adapté à une prise individuelle figurant dans les tableaux de l’annexe du présent article, sur la base de la prescription médicale mentionnée au II.
    Le pharmacien appose sur l’ordonnance le timbre de la pharmacie d’officine, la date de délivrance, les numéros d’enregistrement et la mention « délivrance exceptionnelle ». Le pharmacien informe le prescripteur de la délivrance qui s’effectue sans frais et anonymement.
    IV. – Par dérogation au d de l’article 4 de l’arrêté du 26 février 2016 susmentionné, le montant du forfait lié à la délivrance de médicaments à facturer par le médecin ou la sage-femme réalisant l’interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse se compose uniquement du sous-forfait consultation.
    V. – Le pharmacien facture aux organismes d’assurance maladie les spécialités pharmaceutiques délivrées en application du III, sur la base du montant du sous-forfait médicaments mentionné au d de l’article 4 de l’arrêté du 26 février 2016 susmentionné et précisé en annexe du présent article, auquel s’ajoute un montant fixe de 4 euros d’honoraire pour cette dispensation particulière applicable en métropole et dans les départements et régions d’outre-mer, en transmettant la prescription et la facture d’achat des médicaments.

    Article 13

    I. – Par dérogation à l’article R. 2212-10 du code de la santé publique, les interruptions volontaires de grossesse pratiquées par voie médicamenteuse par un médecin ou une sage-femme dans le cadre de la convention mentionnée à l’article R. 2212-9 du même code peuvent être réalisées jusqu’à la fin de la septième semaine de grossesse, dans le respect du protocole établi par la Haute Autorité de santé publié sur son site internet.
    II. – Lorsque l’interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse est pratiquée à partir de la sixième semaine de grossesse et jusqu’à la fin de la septième semaine :
    1° Les dispositions de l’article 12 sont applicables à l’exception du renvoi de son III à l’annexe de cet article sur le conditionnement adapté à une prise individuelle et du V ;
    2° Les spécialités pharmaceutiques à base de mifepristone et celles à base de misoprostol peuvent être prescrites, par dérogation à l’article L. 5121-8 du code de la santé publique, en dehors du cadre de leur autorisation de mise sur le marché, notamment quant au nombre de jours d’aménorrhée, à la posologie et à la voie d’administration ;
    3° Le pharmacien délivre les spécialités pharmaceutiques indiquées dans l’interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse dans un conditionnement adapté à une prise individuelle figurant dans les tableaux annexés au présent article ;
    4° Le pharmacien facture aux organismes d’assurance maladie les spécialités pharmaceutiques délivrées en application du III de l’article 12 sur la base du montant du sous-forfait médicament précisé à l’annexe du même article auquel s’ajoute un montant fixe de 4 euros d’honoraire lié à cette dispensation particulière applicable en métropole et dans les départements et régions d’outre-mer ;
    5° Par dérogation au d de l’article 4 de l’arrêté du 26 février 2016 susmentionné, lorsque les médicaments nécessaires à l’interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse sont délivrés à la femme par le médecin ou la sage-femme, le montant du sous-forfait lié à la délivrance de médicaments à facturer par ce professionnel correspond à celui mentionné au 4°.

  • Arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire Chapitre 5 : Mesures concernant l’interruption volontaire de grossesse (Articles 12 à 13)

    Source: Legifrance

    Chapitre 5 : Mesures concernant l’interruption volontaire de grossesse (Articles 12 à 13)
    Article 12

    I. – Par dérogation au second alinéa de l’article R. 2212-17 du code de la santé publique, la première prise des médicaments nécessaires à la réalisation d’une interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse peut être effectuée dans le cadre d’une téléconsultation avec le médecin ou la sage-femme, sous réserve du consentement libre et éclairé de la femme et, au vu de l’état de santé de celle-ci, de l’accord du professionnel de santé.
    II. – Après avoir transmis à la femme les informations et documents et recueilli son consentement dans les conditions prévues à la section 3 du chapitre II du titre Ier du livre II de la deuxième partie du code de la santé publique, le médecin ou la sage-femme peut lui prescrire, par dérogation au premier alinéa de l’article R. 2212-17 du même code, si son état de santé le permet et sous réserve de son accord, les médicaments nécessaires à la réalisation d’une interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse. La prescription mentionne le nom de la pharmacie d’officine désignée par l’intéressée.
    Le médecin ou la sage-femme transmet une copie de la prescription à cette pharmacie en recourant à des outils numériques respectant la politique générale de sécurité des systèmes d’information en santé et la réglementation relative à l’hébergement des données de santé ou à tout autre outil numérique.
    III. – Par dérogation à l’article R. 2212-16, au premier alinéa de l’article R. 2212-17 et à l’article R. 5121-80 du code de la santé publique, les spécialités pharmaceutiques indiquées dans l’interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse, mentionnées à l’article 4 de l’arrêté du 26 février 2016 relatif aux forfaits afférents à l’interruption volontaire de grossesse, peuvent être délivrées directement à la femme concernée par la pharmacie d’officine préalablement désignée par cette dernière, dans un conditionnement adapté à une prise individuelle figurant dans les tableaux de l’annexe du présent article, sur la base de la prescription médicale mentionnée au II.
    Le pharmacien appose sur l’ordonnance le timbre de la pharmacie d’officine, la date de délivrance, les numéros d’enregistrement et la mention « délivrance exceptionnelle ». Le pharmacien informe le prescripteur de la délivrance qui s’effectue sans frais et anonymement.
    IV. – Par dérogation au d de l’article 4 de l’arrêté du 26 février 2016 susmentionné, le montant du forfait lié à la délivrance de médicaments à facturer par le médecin ou la sage-femme réalisant l’interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse se compose uniquement du sous-forfait consultation.
    V. – Le pharmacien facture aux organismes d’assurance maladie les spécialités pharmaceutiques délivrées en application du III, sur la base du montant du sous-forfait médicaments mentionné au d de l’article 4 de l’arrêté du 26 février 2016 susmentionné et précisé en annexe du présent article, auquel s’ajoute un montant fixe de 4 euros d’honoraire pour cette dispensation particulière applicable en métropole et dans les départements et régions d’outre-mer, en transmettant la prescription et la facture d’achat des médicaments.

    Article 13

    I. – Par dérogation à l’article R. 2212-10 du code de la santé publique, les interruptions volontaires de grossesse pratiquées par voie médicamenteuse par un médecin ou une sage-femme dans le cadre de la convention mentionnée à l’article R. 2212-9 du même code peuvent être réalisées jusqu’à la fin de la septième semaine de grossesse, dans le respect du protocole établi par la Haute Autorité de santé publié sur son site internet.
    II. – Lorsque l’interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse est pratiquée à partir de la sixième semaine de grossesse et jusqu’à la fin de la septième semaine :
    1° Les dispositions de l’article 12 sont applicables à l’exception du renvoi de son III à l’annexe de cet article sur le conditionnement adapté à une prise individuelle et du V ;
    2° Les spécialités pharmaceutiques à base de mifepristone et celles à base de misoprostol peuvent être prescrites, par dérogation à l’article L. 5121-8 du code de la santé publique, en dehors du cadre de leur autorisation de mise sur le marché, notamment quant au nombre de jours d’aménorrhée, à la posologie et à la voie d’administration ;
    3° Le pharmacien délivre les spécialités pharmaceutiques indiquées dans l’interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse dans un conditionnement adapté à une prise individuelle figurant dans les tableaux annexés au présent article ;
    4° Le pharmacien facture aux organismes d’assurance maladie les spécialités pharmaceutiques délivrées en application du III de l’article 12 sur la base du montant du sous-forfait médicament précisé à l’annexe du même article auquel s’ajoute un montant fixe de 4 euros d’honoraire lié à cette dispensation particulière applicable en métropole et dans les départements et régions d’outre-mer ;
    5° Par dérogation au d de l’article 4 de l’arrêté du 26 février 2016 susmentionné, lorsque les médicaments nécessaires à l’interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse sont délivrés à la femme par le médecin ou la sage-femme, le montant du sous-forfait lié à la délivrance de médicaments à facturer par ce professionnel correspond à celui mentionné au 4°.